Introduction à l’éthologie dans le cadre de l’antispécisme. « Pourquoi est-il aujourd’hui important de se pencher sur la vie mentale et sociale des animaux ? Pourquoi est-il urgent de se demander quelles sont leurs capacités subjectives, que ressentent-ils, dans quelles situations sont-ils heureux ou malheureux, quelle intelligence ont-ils de ce qui leur arrive, de quelle façon interviennent-ils sur leur environnement ? »
À l’initiative de la Ligue Française des Droits de l’Animal, s’est tenu le 11 mars 2000 un colloque sur le thème « Éthique et invertébrés ». Le colloque s’est ouvert sur une communication de Suzanne Antoine (juriste) faisant la synthèse des textes français et européens régissant l’expérimentation animale, dont il ressort qu’aucune loi ou règlement ne protège les invertébrés.
Petit tour d’horizon par Jonathan Balcombe, Docteur en éthologie et Directeur de la sentience animale chez Humane Society Institute for Science and Policy (Etats-Unis).
Découvrez l’univers épatant des moutons grâce à notre page éthologie qui leur est consacrée.
Sections : Grégaire, et alors ? ; Mâles, femelles et spectacles de séduction ; Une subtile organisation démocratique ; Des aptitudes intellectuelles stupéfiantes ; Ouvrir des portes et prendre la fuite
La question de la souffrance potentielle ressentie par les crustacés s’invite aujourd’hui de plus en plus dans les débats. Bien qu’un consensus prévale encore aujourd’hui sur la souffrance que peuvent ressentir les crustacés, des études démontrent qu’ils ne sont pas insensibles à la douleur, sont capables de mémoriser cette mauvaise expérience et d’agir ensuite en conséquence.
Il s’agit en fait d’un livre qui rassemble une quantité d’histoires vraies dont les protagonistes sont des animaux, pour la plupart non humains : éléphants, certes, mais aussi singes, lions, girafes, rats, chevaux, chiens, ours, agneaux, etc. Ces récits tristes, drôles ou émouvants, illustrent l’intensité et la diversité de leur vie émotionnelle.
De récentes et nombreuses découvertes scientifiques attestent que les animaux sont beaucoup plus intelligents qu’on ne le croyait. « Les animaux pensent-ils ? », réalisé en 2012, révèle quelques-unes des dernières découvertes concernant les aptitudes cognitives des animaux. Quelques exemples.
Découvrez l’univers épatant des vaches grâce à notre page éthologie qui leur est consacrée. Sections : Des animaux très sociaux ; La douleur des mères
Courte fiche sur les comportements et capacités cognitives des cochons.
Ce cochon est en fait une truie, et on suppose qu’après avoir donné naissance à une multitude de petits cochons elle n’était plus bonne à rien. Ne sachant qu’en faire ils me l’ont apportée. Je l’ai donc accueillie et la vie lui était agréable auprès des poules, chèvres, oies… Chaque fois qu’elle me voyait, elle accourait pour recevoir des caresses.
Communiqué de presse du 29 juillet 2013 de l’Université de Vienne sur les performances cognitives des cacatoès.
L’humain est une espèce très égocentrique. Nous oublions souvent que nous partageons cette planète avec des millions d’autres créatures. Nous nous vantons d’être uniques, alors qu’un nombre croissant d’études révèlent que les autres animaux sont comme nous – ou du moins plus similaires qu’on pourrait le croire. Voici un aperçu des découvertes les plus fascinantes.
Courte fiche sur les comportements et capacités des oies. Les oies sont réputées bêtes et méchantes, et sont en général mieux appréciées farcies ou en confit. Elles ont pourtant des qualités insoupçonnées.
Sections : Histoire ; Morphologie et physiologie ; Univers sensoriel ; Vie sociale ; Mémoire ; Intelligence « machiavélienne » ; Le test du miroir ; Les cochons héroïques ; Les cochons nageurs
Contenu pédagogique et vidéo (55min). La gorille Koko était mondialement connue parce qu’elle pouvait communiquer avec les humains
Il faut à la langue française un mot qui évoque à la fois la conscience, le ressenti et les émotions des animaux. Le terme anglais « sentience » qui dit tout cela mérite d’entrer au dictionnaire.
Pourquoi le critère de sentience détermine-t-il envers qui nous avons des devoirs. Pourquoi n’avons nous pas de devoirs envers les plantes ou les éponges de mer ? Et les insectes ? Par François Jaquet, chercheur en philosophie à l’Université de Genève et spécialiste en éthique.
Si même les carottes sont capables de raisonner et de souffrir, alors à quoi bon se préoccuper du bien-être animal ? Pour Yves Bonnardel, attirer l’attention sur la «sensibilité végétale» est une manière détournée de déprécier la cause animale. Mots clés : Mentaphobie, manipulation du vocabulaire, cri de la carotte, sentience
On entend par culture l’ensemble des « acquis » (savoirs ou comportements) que les individus (humains ou non humains) sont capables de transmettre aux autres, processus qu’on appelle l’apprentissage social.
Sections : Innovation et transmission ; Dialectes et traditions ; Enseignement ; Civilité des éléphants
Comment les animaux réagissent-ils face à la mort? Sont-ils capables de la comprendre? En maîtrisent-ils le concept? Ces questions constituent l’objet d’étude de la thanatologie comparative, discipline scientifique particulièrement soumise à l’anthropomorphisme. Ce dernier tend à augmenter à tort les critères requis pour admettre la compréhension de la mort chez les animaux.
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