Pourquoi le critère de sentience détermine-t-il envers qui nous avons des devoirs. Pourquoi n’avons nous pas de devoirs envers les plantes ou les éponges de mer ? Et les insectes ? Par François Jaquet, chercheur en philosophie à l’Université de Genève et spécialiste en éthique.
Les poissons aussi sont sensibles : les experts affirment que ces créatures ressentent la douleur de la même façon que les humains. Et qu’elles devraient être mieux traitées.
Mots clés : poissons, animaux marins, éthologie, sentience
Les progrès de l’IA soulèvent la question des droits que celles-ci devraient recevoir. Or l’éthique animale a une contribution à apporter à ce débat, notamment en proposant la sentience comme critère de l’attribution ou non de droits individuels.
Mots-clés: sentience, Intelligence Artificielle, Ethique Animale, droit, juridique, personne.
L’état en 2012 de la recherche en psychologie animale sur cinq capacités cognitives, que l’on a longtemps cru propres aux humains:
1. La conscience de soi 2. La théorie de l’esprit 3. La métacognition 4. La mémoire épisodique 5. L’anticipation
Présentation de Sébastion Moro sur la notion de hiérarchie des espèces depuis la Scala naturae d’Aristote prenant l’humain comme référence. Points sur la non-finalité de l’évolution, sur l’impossibilité de hiérarchiser sur des critères vagues telles que l’intelligence, exemples de capacités cognitives impressionnantes d’animaux non humains.
Bien que le problème du rapport matière-esprit reste entier à ce jour, nous ne sommes pas totalement démunis. Nous ne pouvons pas prouver la réalité de la sensibilité, mais nous pouvons prouver que nul ne peut la croire irréelle — de même qu’il est impossible à quiconque de ne pas croire en la réalité du monde physique.
Sections : Les poissons sont des êtres sensibles ; Mémoire des poissons ; Reconnaissance individuelle et liens sociaux ; Apprentissage social ; Statut social et inférence transitive ; La chasse coopérative ; L’intelligence « machiavélienne » ; Les aléas de la vie conjugale
Les mâles manakins à longue queue sont de véritables esclaves sexuels, dévoués tout entiers à la danse et au chant.
La plupart des philosophes admettent que nous avons des obligations envers tous les êtres « sentients », c’est-à-dire capables d’expériences plaisantes ou déplaisantes. Cet article décompose l’argument sentientiste et répond aux objection selon lesquelles ce critère serait anthropocentriste, expliquerait une caractéristique binaire par un critère graduel et serait difficile à appliquer.
Sections: Les raisons d’explorer la vie mentale des animaux, 4 façons d’explorer les phénomènes mentaux : (1) la phénoménologie humaine ; (2) l’étude du comportement animal ; (3) des arguments de type fonctionnel-évolutionniste ; (4) les données physiologiques, Le rôle de l’éthologie cognitive
Les animaux jouissent-ils ? Comment en être sûr ? Cela a-t-il de l’importance, et pour qui ?
Bien que les crevettes soient largement consommées dans le monde, les préoccupations quant aux conditions dans lesquelles elles sont élevées et abattues augmentent de manière significative. Avec une production mondiale annuelle d’environ 440 milliards de crevettes, il est crucial de considérer leur bien-être.
Laura Bridgeman se penche sur les preuves scientifiques qui pourraient expliquer pourquoi les dauphins ont une nature si bienveillante lorsqu’ils s’agit d’interactions avec des humains…
Mots clés : dauphins, cétacés, captivité
Découvrez l’univers épatant des pigeons grâce à notre page éthologie qui leur est consacrée.
Nous verrons que ce désintérêt relatif des poissons n’est pas justifié: un nombre croissant de publications montrent qu’ils ont une vie mentale et sociale aussi riche que les vertébrés terrestres.
Si même les carottes sont capables de raisonner et de souffrir, alors à quoi bon se préoccuper du bien-être animal ? Pour Yves Bonnardel, attirer l’attention sur la «sensibilité végétale» est une manière détournée de déprécier la cause animale. Mots clés : Mentaphobie, manipulation du vocabulaire, cri de la carotte, sentience
La physique d’aujourd’hui est incapable d’intégrer la sensibilité dans sa description du monde. Le problème ne se résoudrait pas par la simple découverte d’un nouveau phénomène ou d’une nouvelle loi. Nous avons besoin d’une refonte en profondeur de notre conception de la réalité et de la physique.
On entend par culture l’ensemble des « acquis » (savoirs ou comportements) que les individus (humains ou non humains) sont capables de transmettre aux autres, processus qu’on appelle l’apprentissage social.
Sections : Innovation et transmission ; Dialectes et traditions ; Enseignement ; Civilité des éléphants
Vidéo de vulgarisation par Cervelle d’Oiseau, avec une bonne dose d’humour et des explosions. Aborde la capacité des poussins à reconnaitre les formes géométriques, à interpréter des arrangements de formes, à compter à estimer les grands nombres et les proportions, à additionner et à soustraire.
Comment les animaux réagissent-ils face à la mort? Sont-ils capables de la comprendre? En maîtrisent-ils le concept? Ces questions constituent l’objet d’étude de la thanatologie comparative, discipline scientifique particulièrement soumise à l’anthropomorphisme. Ce dernier tend à augmenter à tort les critères requis pour admettre la compréhension de la mort chez les animaux.
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