Dans l’ensemble, les études disponibles en 2024 ont tendance à converger en faveur de l’idée qu’au moins certains insectes sont probablement bien sentients. La sensibilité à la douleur est l’aspect de leur sentience le plus étudié, les études sur leurs niveaux de conscience, leur sensibilité au plaisir et leurs capacités émotionnelles étant plus préliminaires.
Bien que les crevettes soient largement consommées dans le monde, les préoccupations quant aux conditions dans lesquelles elles sont élevées et abattues augmentent de manière significative. Avec une production mondiale annuelle d’environ 440 milliards de crevettes, il est crucial de considérer leur bien-être.
Cet article publié sur la revue du CNRS revient sur les découvertes de ces dernières décennies. Compas céleste, chronomètre interne et mémoire exceptionnelle permettent à certains animaux de se projeter aussi bien dans le passé que dans le futur pour prendre des décisions.
De plus en plus d’études démontrent l’existence de cultures animales et de transmissions sociales au sein d’une même espèce. Ils sont capables d’utiliser et fabriquer des outils, ainsi que planifier leur utilisation. Même certains insectes sont capables d’apprentissage social sophistiqué – la clé de toute tradition culturelle dans un groupe – et de conformisme.
Les travaux sur les émotions ressenties par les animaux dévoilent une vie psychique riche (empathie, altruisme, attachement, sens de la justice, frustration de ses attentes) et des liens sociaux qui vont jusqu’au deuil. Cet article vulgarise rapidement quelques expériences et leurs résultats, démontrant ce que perçoivent depuis longtemps les personnes vivants avec des chiens ou des chats.
Présentation d’un siècle de progrès en éthologie, science qui étudie le comportement des animaux. Cet historique décrit l’abandon du behaviorisme/animal machine, la découverte de performances cérébrales proches des nôtres, l’abandon des « propres de l’hommes », des capacités plus rares telles que la métacognition et l’acceptation d’un anthropomorphisme critique.
Sébastien Moro vulgarise quelques études scientifiques montrant la capacité des poissons à ressentir consciemment la douleur et éprouver des émotions. Depuis les années 2000, un nouveau consensus scientifique prend forme et s’établit sur la capacité des poissons à ressentir la douleur, même s’il nous reste encore beaucoup à comprendre.
Les animaux ont leurs propres manières de faire face à la mort. Beaucoup comprennent son caractère définitif, parfois même ont conscience de leur propre mortalité. Dans cet essai, la philosophe Eva Meijer propose que de nouvelles procédures d’euthanasie soient élaborées, qui prennent en compte l’agentivité et la subjectivité des animaux.
Dans cet article, Melissa Boyde propose plusieurs récits pour répondre aux considérations de Jocelyne Porcher et Vinciane Despret, selon lesquelles les vaches « laitières » sont des ouvrières qui collaborent avec l’éleveur.
Un grand nombre de zoologistes, éthologues et biologistes pense que la culture n’est pas le propre de l’espèce humaine. Bien au contraire, des variations comportementales ont été observées chez des espèces de primates et d’oiseaux et suggèrent donc l’existence d’une transmission culturelle chez un certain nombre de vertébrés.
La science a démontré que les animaux peuvent ressentir des émotions négatives (peur…) mais aussi des émotions positives (anticipation, joie…). Certains animaux montrent également tous les symptômes d’une dépression. Des chercheurs se sont penchés sur l’influence de la captivité sur la santé mentale des animaux.
Comment les animaux réagissent-ils face à la mort? Sont-ils capables de la comprendre? En maîtrisent-ils le concept? Ces questions constituent l’objet d’étude de la thanatologie comparative, discipline scientifique particulièrement soumise à l’anthropomorphisme. Ce dernier tend à augmenter à tort les critères requis pour admettre la compréhension de la mort chez les animaux.
La plupart des philosophes admettent que nous avons des obligations envers tous les êtres « sentients », c’est-à-dire capables d’expériences plaisantes ou déplaisantes. Cet article décompose l’argument sentientiste et répond aux objection selon lesquelles ce critère serait anthropocentriste, expliquerait une caractéristique binaire par un critère graduel et serait difficile à appliquer.
On savait déjà les oiseaux, et en particulier les corvidés – famille qui comprend les corbeaux, corneilles, pies et autres geais –, capables d’utiliser des outils, de résoudre des énigmes géométriques, et même d’anticiper un avenir proche. On les découvre désormais également dotés de conscience.
Comment le stress psychologique, du bruit angoissant au deuil des animaux sociaux, affecte-t-il les animaux sauvages? Avec vidéos.
Termes-clef: sauvage, stresse, souffrance animale, psychologie.
Cet article décrit la défense des poissons par les associations animalistes. Si de plus en plus de structures conseillent de faire porter l’attention sur ces animaux, en l’état actuel des choses les poissons restent globalement peu représentés. En plus de cet état des lieux assez complet de la situation début 2020, l’auteur Gautier Riberolles tente d’expliquer pourquoi nous oublions les poissons, et pourquoi cela doit changer (références en d’éthologie à l’appui).
Trop souvent mis à l’écart lorsque l’on commence à dénoncer l’exploitation des animaux, les poissons sont pourtant des individus évolués, dotés de capacités cognitives insoupçonnées et de sensibilité.
Nous nous intéresserons dans cette 1ère partie à montrer quelques unes de leurs incroyables capacités, puis leur sentience.
Vidéo sur les capacités cognitives des poules. Au programme : self-control, enseignement et empathie.
A quels mécanismes psychologiques faisons-nous consciemment ou inconsciemment appel pour nous placer au-dessus du règne animal? L’émission « Dans la tête de » aborde la dissonance cognitive, le carnisme, la mentaphobie et les capacités cognitives des animaux.
L’argument suggère que lorsqu’il s’agit de respecter quelqu’un, ce que nous devrions prendre en compte c’est comment cet individu peut être affecté. Les caractéristiques et circonstances autres que la sentience n’ont en fait pas d’importance. Détail de cet argument réfutant la vie, l’intelligence ou d’autres caractéristiques comme éthiquement pertinentes.
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