Cet article publié sur la revue du CNRS revient sur les découvertes de ces dernières décennies. Compas céleste, chronomètre interne et mémoire exceptionnelle permettent à certains animaux de se projeter aussi bien dans le passé que dans le futur pour prendre des décisions.
La force des preuves nous amène à conclure que les humains ne sont pas seuls à posséder les substrats neurologiques de la conscience. Des animaux non-humains, notamment l’ensemble des mammifères et des oiseaux ainsi que de nombreuses autres espèces telles que les pieuvres, possèdent également ces substrats neurologiques.
Résumé des chapitres 5 à 7 de Taking Animals Seriously (de DeGrazia). Donnes quelques arguments (physiologiques, comportementaux et fonctionnels) en faveur de la présence de certaines capacités mentales chez les animaux.
Mots clés : Sentiments, Douleur, Peur et anxiété, Désirs et croyances, Conscience de soi, langage, agence morale et autonomie
Découvrez l’intelligence des cochons grâce à cette page éthologie de l’asso PEA, par Pierre Sigler.
Sections : Morphologie et physiologie ; Univers sensoriel ; Vie sociale ; Mémoire ; Intelligence « machiavélienne » ; Le test du miroir ; Les cochons héroïques
Découvrez l’univers épatant des moutons grâce à notre page éthologie qui leur est consacrée.
Sections : Grégaire, et alors ? ; Mâles, femelles et spectacles de séduction ; Une subtile organisation démocratique ; Des aptitudes intellectuelles stupéfiantes ; Ouvrir des portes et prendre la fuite
La caractéristique “sentience” d’un individu n’est donc pas une donnée binaire. La sentience est une caractéristique graduelle. Un animal peut être plus ou moins sentient, même si quelques animaux comme les éponges ou les moules sont plus proches du zéro absolu sur l’échelle de la sentience.
Découvrez l’intelligence des poissons grâce à notre page éthologie qui leur est consacrée.
Mots clés : émotion, souffrance, douleur, mémoire
Découvrez l’épatante vie sociale des poissons grâce cette page éthologie de l’association PEA, par Pierre Sigler.
Sections : Reconnaissance individuelle et liens sociaux ; Apprentissage social ; Statut social et inférence transitive ; La chasse coopérative ; L’intelligence « machiavélienne » ; Les aléas de la vie conjugale
Découvrez l’univers épatant des poissons grâce à cette page éthologie de l’asso PEA, par Sébastien Moro.
Sections : Une vie sociale épatante ; L’entraide et la négociation ; Les bien nommés poissons-archers ; Les plus rapides à la comprenette ; Architectes et constructeurs ; Les cabillauds et la prothèse ; Tout un monde subjectif encore à découvrir
Découvrez l’univers épatant des vaches grâce à notre page éthologie qui leur est consacrée. Sections : Des animaux très sociaux ; La douleur des mères
Ce cochon est en fait une truie, et on suppose qu’après avoir donné naissance à une multitude de petits cochons elle n’était plus bonne à rien. Ne sachant qu’en faire ils me l’ont apportée. Je l’ai donc accueillie et la vie lui était agréable auprès des poules, chèvres, oies… Chaque fois qu’elle me voyait, elle accourait pour recevoir des caresses.
De plus en plus d’études démontrent l’existence de cultures animales et de transmissions sociales au sein d’une même espèce. Ils sont capables d’utiliser et fabriquer des outils, ainsi que planifier leur utilisation. Même certains insectes sont capables d’apprentissage social sophistiqué – la clé de toute tradition culturelle dans un groupe – et de conformisme.
Sébastien Moro vulgarise quelques études scientifiques montrant la capacité des poissons à ressentir consciemment la douleur et éprouver des émotions. Depuis les années 2000, un nouveau consensus scientifique prend forme et s’établit sur la capacité des poissons à ressentir la douleur, même s’il nous reste encore beaucoup à comprendre.
L’argument suggère que lorsqu’il s’agit de respecter quelqu’un, ce que nous devrions prendre en compte c’est comment cet individu peut être affecté. Les caractéristiques et circonstances autres que la sentience n’ont en fait pas d’importance. Détail de cet argument réfutant la vie, l’intelligence ou d’autres caractéristiques comme éthiquement pertinentes.
Les chercheurs en éthologie affirment que les poulets sont des oiseaux sensibles et intelligents capables d’empathie, de rêver, de relations sociales complexes, de compter, de communiquer précisément… Ce sont aussi les principales victimes de l’élevage industriel…
Comment savoir quels individus sont sentients et quels individus ne le sont pas. Aspects physiologiques et comportementaux, par François Jaquet, chercheur en philosophie à l’Université de Genève et spécialiste en éthique.
Pourquoi le critère de sentience détermine-t-il envers qui nous avons des devoirs. Pourquoi n’avons nous pas de devoirs envers les plantes ou les éponges de mer ? Et les insectes ? Par François Jaquet, chercheur en philosophie à l’Université de Genève et spécialiste en éthique.
Première vidéo sur la cognition, car il y a tellement de choses à dire que j’ai dû la diviser en trois. Oui, les poules ont encore pas mal de choses à nous apprendre! Dans cette première partie, nous allons lever le voile sur le titre énigmatique de cette vidéo, et nous allons montrer qu’une cervelle d’oiseau, c’est quand même pas mal la classe.
Vidéo de vulgarisation par Cervelle d’Oiseau, avec une bonne dose d’humour et des explosions. Aborde la capacité des poussins à reconnaitre les formes géométriques, à interpréter des arrangements de formes, à compter à estimer les grands nombres et les proportions, à additionner et à soustraire.
Chronique réalisée pour le podcast « Les carencés » numéro 26 du 23 juillet 2018. Elle revient sur deux études concernant le soin des blessés chez une espèce de fourmi africaine. Oui, les fourmis soignent les blessés. Et ça marche. Oui c’est dingue.
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