Question de morale, de probabilité, d’animaux, à partir d’un argument de Michael Huemer. Compte tenu de la somme astronomique de souffrance provoquée par l’exploitation animale, même 0,01% de chance que la souffrance animale doive être prise en compte à équivalence avec la souffrance humaine devrait mener à changer nos comportements. Les probabilités devraient donc mener à condamner l’exploitation animale, même en étant largement convaincus que le spécisme est justifié. Les dialogues de Huemer sont disponibles en anglais uniquement, les liens sont donnés dans la description de la vidéo.
Article portant sur la dénonciation du spécisme par Peter Singer ; spécisme ; sentience ; égale considération des intérêts.
L’éthique animale peut s’appuyer sur différentes traditions éthiques. Aujourd’hui: le déontologisme.
Mots-clés: éthique animale, déontologisme, Francione.
Rainer Ebert relève une tension entre d’une part la conception Darwinienne de transition graduelle d’une espèce vers une autre au cours du temps et selon laquelle les capacités humaines et celles d’autres animaux (conscience, rationalité,…) diffèrent par degrés et non par nature, et d’autre part l’idée que les statuts moraux évoluent de manière binaire selon l’espèce considérée (humaine ou non).
Je me suis forgé une théorie qui ressemble mot pour mot à celle de Bentham ou de Singer. Les arguments que vous avancez pour la critiquer ne m’ont pas entièrement convaincue. Je vais essayer d’expliquer pourquoi, après avoir résumé à la fois les thèses des tenants de la libération animale, et vos objections à celles-ci, afin que vous puissiez savoir si elles ont bien été comprises.
Entrevue accordée à Guillaume Lamy, pour les Publications universitaires, expliquant en profondeur le véganisme. Valéry Giroux y parle entre autres des raisons éthiques, des aspects culturels, de psychologie, de l’impact du véganisme.
Notre civilisation occidentale a établi comme une évidence la supériorité de l’homme sur l’animal. Cette vision verticale se base pourtant sur des énoncés arbitraires, posés par un homme à la fois juge et partie.
Mots-clés: anthropocentrisme, représentations, spécisme.
Définitions du spécisme, de l’antispécisme et de leurs conséquences pratiques. Comprend un résumé en 4 points essentiels, un micro historique, la différence entre spécismes directs et indirects, la réfutation des discriminations basées sur des critères tels que l’intelligence ou le langage, un rappel de la convergence avec d’autres luttes et la description de l’idéologie spéciste.
Puisque la vie de chaque être sensible a une valeur, la morale doit être inclusive. Le respect peut même être élargi de façon à porter sur toutes les formes de vies (y compris les végétaux) puisqu’il en va de la possibilité d’une vie future. « Respecter tout être vivant, est-ce un devoir moral? » corrigé détaillé possible, préparé par Anaïs Bourgeois, agrégée de philosophie.
La plupart des philosophes admettent que nous avons des obligations envers tous les êtres « sentients », c’est-à-dire capables d’expériences plaisantes ou déplaisantes. Cet article décompose l’argument sentientiste et répond aux objection selon lesquelles ce critère serait anthropocentriste, expliquerait une caractéristique binaire par un critère graduel et serait difficile à appliquer.
La Libération animale reste un ouvrage important non seulement pour les philosophes et les militants qui travaillent dans ce domaine, mais aussi pour quiconque s’intéresse à voir ce qu’un livre de philosophie est en mesure d’accomplir. Éloge globale du livre et critique ou demande de précisions sur certains points de l’éthique utilitariste de Peter Singer.
La philosophe Valéry Giroux défend les droits fondamentaux des animaux à travers l’argument consensuel selon lequel les souffrances non nécessaires doivent être évitée, puis à travers l’argument antispéciste. Elle aborde ensuite les implications éthiques et politiques (abolitionnisme) puis les désaccords entre animalistes (prédation, utilité du réformisme, solidarité entre luttes, illégalisme).
Les arguments contre le spécisme.
Mots-clés: spécisme, arguments.
L’argument de l’impartialité affirme que le spécisme est incompatible avec la notion de justice. L’argument montre que les trois idées suivantes ne peuvent être défendues en même temps: (1) Une décision ne peut être juste que si elle est prise de manière impartiale.
(2) Nous trouverions inacceptable d’être discriminés comme les autres animaux (3) Le spécisme est acceptable.
La question centrale sur l’existence d’une oppression animale est : L’animal est il un « autre » convenable pour être sujet de notre altruisme et notre recherche d’équité ?
Mots clés : fondamentaux, altruisme, compassion, déontologie, éthique, morale
Texte intégral de Peter Singer. Puisque tous les animaux, humain-es ou non, peuvent souffrir et veulent l’éviter, ne serait-il pas juste de considérer également leurs intérêts à vivre et à vivre bien ? Cette égalité ne doit-elle pas concerner l’ensemble des êtres sensibles ?
Vidéo portant sur la théorie des droits de Tom Regan. Au programme : valeur inhérente, critère sujet-d’une-vie, principe de respect et droits dérivés.
Sections : Le concept d’égalité appliqué aux animaux ; Le langage des droits appliqué aux animaux ; La notion de libération animale
représente-t-elle un affront à l’égard des mouvements de libération humaine ? – Seconde partie du chapitre 5, « What Liberating Animals Is and Isn’t About », du livre de S.F. Sapontzis, Morals, Reason, and Animals (« La morale, la raison, et les animaux »)
Carl Saucier-Bouffard part de l’exemple du racisme pour montrer qu’une idéologie discriminatoire dominante peut aller de soi, et en quoi l’utilisation de critères arbitraires pour discriminer un individu est commun avec le spécisme. Il explique ensuite pourquoi une éthique non discriminatoire doit prendre en compte les intérêts des animaux
Qu’est-ce qui justifie que l’on respecte un individu exactement?
Mots-clés: spécisme, sentience, moralité.
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