Il reste hélas provoquant de dire que ce qui dans la réalité a vraiment de l’importance ce sont les intérêts réels, concrets, des individus réels. Un avortement concerne avant tout deux êtres : l’embryon, et la femme qui le porte. Mais, peut-on en fait dire que l’embryon a un quelconque intérêt à quoi que ce soit ?
Billet sur les points de vue utilitaristes hédonistes et de la préférence sur la mise à mort des animaux dépourvus de conscience d’eux même et de capacité d’anticipation. Il y présente la réflexion que Singer développe dans Practical Ethics à ce sujet, où il aborde entre autres l’argument selon lequel on peut arguer du remplacement d’un animal abattu par un autre pour justifier l’élevage.
…Cela ne rend pas les rapports sexuels entre membres d’espèces différentes normaux, ou naturels, mais cela implique que de tels rapports cessent de constituer une offense envers notre statut et notre dignité d’êtres humains.
Mots clés : zoophilie, bestialité, viol
Comment alors gérer les conflits d’intérêts, particulièrement lorsqu’ils opposent l’être humain à l’animal ? À mon sens, il est impossible de résoudre cette question sans faire appel à une certaine forme d’anthropocentrisme, ou plutôt à un principe de proximité morale qui accorde un poids moral aux êtres non-humains en fonction de leur proximité par rapport à l’humain.
Les animaux ont leurs propres manières de faire face à la mort. Beaucoup comprennent son caractère définitif, parfois même ont conscience de leur propre mortalité. Dans cet essai, la philosophe Eva Meijer propose que de nouvelles procédures d’euthanasie soient élaborées, qui prennent en compte l’agentivité et la subjectivité des animaux.
Pour les personnes qui découvrent le milieu militant, il peut être utile de pouvoir situer les différents tensions idéologiques qui le traversent.
Mots clés : courants, mouvements, tendances, welfarisme, réformisme, abolitionnisme
Son livre présente les principaux auteurs ou écoles qui se sont prononcés sur le statut éthique de l’animal. Il nous livre un catalogue des différentes pensées disponibles sur le statut de l’animal, sans donner son point de vue sur chacune, hormis quelque réflexions ponctuelles.
(Traduction de l’article de Dan Cudahy et d’Angel Flinn, « A Matter of Life and Death) Argumentation contre la possibilité de l’existence d’un abattage respectueux, de l’élevage heureux ou de ’la mort et du démembrement éthique’.
Ce premier chapitre situe les auteurs de Zoopolis et met en évidence les axes directeurs autour desquels s’articule leur réflexion. Après l’avoir lu, vous connaîtrez le squelette de l’ouvrage.
article de B. Schneckenburger (secrétaire national du Parti de Gauche) qui fait une synthèse des différentes approches philosophiques de l’animalité, et qui conclue sur une politisation de la question, dans une perspective anticapitaliste.
Mots-clés: Parti de Gauche, politique, philosophie, animalité, spécisme.
Une remise en cause de la manière dont la maîtrise du langage est utilisée pour établir une distinction stricte entre humains et animaux, à partir d’une critique des textes de Descartes.
Mots-clés: signes, communication, éthologie.
Il y avait autrefois un pays où les paysans se plaignaient d’un sanglier, qui traversait leurs champs et retournait leurs cultures. Le roi avait promis une grande récompense à celui qui les délivrerait de ce fléau. Or, dans ce pays, vivaient deux frères, qui se déclarèrent prêts à tenter l’aventure. L’aîné des frères, rusé et méchant, n’agissait que par profit, mais le cadet, doux et généreux, y allait par bon cœur.
Résumé d’une intervention : J’essaierai d’abord de répondre aux arguments qui soutiennent l’incompatibilité entre marxisme et antispécisme. Ensuite, j’essaierai de montrer la nature métaphysique de l’antispécisme actuel, en expliquant dans quel sens j’emploie le mot “métaphysique.
Argumentation en faveur d’un système de valeurs et théories éthiques pluralistes qui essaie de considérer simultanément l’objectif de réduction des souffrances et de biodiversité pour arbitrer entre des interventions acceptables ou non, dans le cadre de la réflexion RWAS et du risque moral relatif à chaque intervention. Cet article conclue sur des conseils généraux pour le mouvement RWAS.
Qu’est ce que l’antispécisme ? Erreurs d’interprétations et définitions, leurs origines et leurs conséquences.
Besoin pour l’antispécisme de sortir radicalement d’une vision du monde essentialiste d’inspiration religieuse. Il se pourrait hélas que, demain, l’antispécisme ouvre un domaine supplémentaire aux angoisses métaphysiques. Ce serait le signe d’un fourvoiement et d’un échec.
élargissement du cercle des égaux s’est opéré en invoquant notre commune humanité. Pour ce faire, les mythes glorifiant la spécificité humaine ont été mobilisés à plein. On a utilisé le mépris des animaux pour cimenter l’égalité humaine, et on continue.
Zoopolis n’est pas un traité de philosophie politique, et encore moins un traité de philosophie éthique. Cependant, l’arrière-plan intellectuel des auteurs joue un rôle dans leur façon de raisonner. Ce chapitre a pour but de donner une idée de ce qu’est cet arrière-plan à l’aide d’éléments puisés dans des écrits antérieurs de Kymlicka.
Un article traduit de la philosophe Martha Nussbaum, qui met en valeur l’anthropocentrisme inhérent à la question philosophique traditionnelle: « Qu’est-ce que l’être humain ».
Mots-clés: philosophie, être humain, Nussbaum.
Cette vidéo aborde la relation aux autres animaux selon Aristote : définition de l’âme ; nature des individus et rupture ontologique entre l’humanité et les animaux et la nature ; hiérarchie animaux/humains/dieux.
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