…Cela ne rend pas les rapports sexuels entre membres d’espèces différentes normaux, ou naturels, mais cela implique que de tels rapports cessent de constituer une offense envers notre statut et notre dignité d’êtres humains.
Mots clés : zoophilie, bestialité, viol
Pour les personnes qui découvrent le milieu militant, il peut être utile de pouvoir situer les différents tensions idéologiques qui le traversent.
Mots clés : courants, mouvements, tendances, welfarisme, réformisme, abolitionnisme
Je sors de la lecture du livre La révolution antispéciste, édité aux PUF et paru la semaine dernière, auquel ont contribué Yves Bonnardel, Thomas Lepeltier, David Olivier, Estiva Reus et Pierre Sigler. Et je pense pouvoir dire sans exagérer que j’ai une nouvelle référence à proposer aux francophones curieux qui voudraient s’initier à l’antispécisme et même l’approfondir.
Faut-il laisser les animaux domestiqués se reproduire ? Doit-on viser à faire cité avec eux ? Valéry Giroux commente dans une perspective extinctionniste la théorie de la citoyenneté non humaine faite par Sue Donaldson et Will Kymlicka dans Zoopolis.
Il reste hélas provoquant de dire que ce qui dans la réalité a vraiment de l’importance ce sont les intérêts réels, concrets, des individus réels. Un avortement concerne avant tout deux êtres : l’embryon, et la femme qui le porte. Mais, peut-on en fait dire que l’embryon a un quelconque intérêt à quoi que ce soit ?
Une remise en cause de la manière dont la maîtrise du langage est utilisée pour établir une distinction stricte entre humains et animaux, à partir d’une critique des textes de Descartes.
Mots-clés: signes, communication, éthologie.
Les animaux ont leurs propres manières de faire face à la mort. Beaucoup comprennent son caractère définitif, parfois même ont conscience de leur propre mortalité. Dans cet essai, la philosophe Eva Meijer propose que de nouvelles procédures d’euthanasie soient élaborées, qui prennent en compte l’agentivité et la subjectivité des animaux.
Qu’est ce que l’antispécisme ? Erreurs d’interprétations et définitions, leurs origines et leurs conséquences.
Selon Manu Herrán, donner naissance à de nouveaux individus n’est moralement justifié que dans les cas où nous pouvons raisonnablement garantir leur bonheur. Dès lors, la meilleure façon de prévenir les souffrances serait-elle éradiquer la vie sentiente ? Ou au contraire, devons nous préserver les humains pour qu’ils puissent agir par altruisme dans le futur ?
Selon l’utilitarisme, il faut maximiser le plaisir et minimiser la souffrance. Cette maxime s’appliquant à une population globale, il semblerait que le niveau de bien-être d’un ensemble d’individus pourrait augmenter alors même que celui de chaque individu diminuerait. Cette conclusion entraînerait, selon Christian Rodriguez, certains défenseurs des animaux à privilégier l’élevage industriel à l’élevage traditionnel.…
Certaines personnes s’opposent au véganisme ou à d’autres positions éthiques en argumentant qu’il n’existerait pas de valeurs morales objectives et que l’opposition à l’exploitation animale relaverait de préférences personnelles liées à nos émotions. Selon Marc Lamballais, l’antiréalisme moral est cependant bien trop incertain pour justifier des actions potentiellement immorales.
Emilie Dardenne, chercheure, expose dans cette conférence l’historique des études animales et de leur évolution au cours des époques.
Mots-clés: sciences sociales, études animales, audio, histoire.
Interview – Corine Pelluchon, publie, aux éditions Alma, un Manifeste animaliste dont le sous-titre a retenu notre attention : Politiser la cause animale. D’une plume soucieuse du dialogue, l’auteure n’en dénonce pas moins le statut d’esclaves des bêtes dans la Cité et appelle à une révolution : on ne peut plus, à des seules fins gustatives, « tuer un animal qui veut vivre ».
Je me suis dit qu’il serait bon de parler ici de la différence entre deux théories d’importance, celle de Peter Singer et celle de Tom Regan. Le premier est un philosophe utilitariste australien, connu notamment pour son livre La libération animale. Le second est philosophe aussi, américain, et a publié Les droits des animaux.
Charlotte Arnal explique comment le spécisme se déploie insidieusement à travers notre langage, entérinant la domination humaine à travers l’utilisation d’un vocabulaire réservé aux humains, la dé-personnification, le vocabulaire péjoratif évoquant d’autres espèces animales ou divers procédés rhétoriques banalisant les souffrances animales.
Jean-François Noubel propose ici une liste de noms d’êtres non-humains qu’on utilise couramment pour exprimer quelque chose de péjoratif ou négatif chez les humains. Classées par ordre alphabétique, ces expressions ou insultes sont accompagnées d’une courte définition.
Réflexion sur le deuil des animaux non-humains d’un point de vue antispéciste, à partir d’une expérience personnelle.
Mots clés: deuil, antispécisme.
Yves Bonnardel développe les implications de l’éthique sentientiste dans le domaine politique mais aussi de notre questionnement sur les sciences et sur l’écologie.
Mots-clés: éthique, sentience, écologie, audio, conférence.
L’idée selon laquelle il faille forcément tenir une position extrême, et en pratique intenable, de « respect de toute vie », dès lors que l’on respecte celle des vaches et des poulets que chacun tue pour un rien, résulte en elle-même d’une conception des choses profondément spéciste.
Suite du billet de F. Côté-Boudreau sur l’éthique végétale: devrait-on admettre un principe de précaution? Devrions-nous changer d’attitude envers les plantes au cas où elles se révèlent être sentientes, même si nous n’en avons encore aucune preuve?
Mots-clés: sentience, plante, éthique végétale.
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