Article portant sur la dénonciation du spécisme par Peter Singer ; spécisme ; sentience ; égale considération des intérêts.
Dans une tribune publiée dans Libération, P. Ariès, F. Denhez et J. Porcher prétendent nous expliquer « pourquoi les végans (sic) ont tout faux. » Ce texte révèle une incompréhension profonde de ce que sont l’antispécisme et le véganisme. Mise au point.
Résumé des chapitres 5 à 7 de Taking Animals Seriously (de DeGrazia). Donnes quelques arguments (physiologiques, comportementaux et fonctionnels) en faveur de la présence de certaines capacités mentales chez les animaux.
Mots clés : Sentiments, Douleur, Peur et anxiété, Désirs et croyances, Conscience de soi, langage, agence morale et autonomie
Article encyclopédique grand public définissant la notion de spécisme, par le philosophe François Jaquet. Sections : Origine et analogies ; Qu’est-ce que le spécisme ? ; Quelques malentendus ; Spécismes direct et indirect ? ; Spécisme et anthropocentrisme ; Le spécisme est-il injuste ? ; Justifications directes ; Justifications indirectes.
Dans son édition 2017, le dictionnaire Robert a intégré les termes « spécisme » et « antispécisme », reconnaissant ainsi que leur emploi dans la langue se popularise. Que signifient exactement ces deux mots, et dans quel contexte sont-ils apparus?
Faut-il considérer que les animaux exploités par les humains sont des esclaves ? David Chauvet l’avait affirmé dans une vidéo. Cette position lui a attiré les foudres d’une partie de la communauté végane. Dans ce texte, il répond à ses critiques en montrant que le refus de cette assimilation des animaux à des esclaves est spéciste.…
Ma position est que l’antiracisme n’est justifié ni parce que (presque) tous que les humains sont également intelligents, ou ont un langage articulé, ou sont sociaux, etc.; l’antiracisme et l’antispécisme sont justifiés parce qu’un être sensible opprimé souffre et que la souffrance et le bonheur de tout être sensible, c’est-à-dire susceptible de souffrir ou d’être heureux, ont la même importance et doivent par conséquent être pris en compte avec un poids identique.
Dans ce texte, Richard Monvoisin et Timothée Gallen questionnent la portée épistémologique et morale du concept d’espèce. Leur constat : il s’agit d’une catégorie pratique mais arbitraire, porteuse de scories intellectuelles et éthiques. Faut-il alors s’en débarrasser ?
Tandis que la Vegan Society définit le véganisme comme une position morale, les dictionnaires le réduisent généralement à un simple mode de vie. Dans cette contribution, François Jaquet prend le parti des seconds et défend une définition amorale du véganisme.
Article sur la théorie des droits de Regan. On y pose les bases : principe de justice, critique de ses interprétations perfectionniste et utilitariste (égale considération des intérêts), valeur inhérente des individus et critère sujet d’une vie, principe de respect.
Explication de ce qu’est le spécisme en tant que discrimination et de sa relation avec l’exploitation animale, suivie de quelques contre-arguments de la justification éthique du spécisme.
Définitions du spécisme, de l’antispécisme et de leurs conséquences pratiques. Comprend un résumé en 4 points essentiels, un micro historique, la différence entre spécismes directs et indirects, la réfutation des discriminations basées sur des critères tels que l’intelligence ou le langage, un rappel de la convergence avec d’autres luttes et la description de l’idéologie spéciste.
Vidéo bien illustrée qui s’applique à cerner le concept du « spécisme », en restant assez neutre. Episode 2 toujours non sorti début 2019.
Comment savoir quels individus sont sentients et quels individus ne le sont pas. Aspects physiologiques et comportementaux, par François Jaquet, chercheur en philosophie à l’Université de Genève et spécialiste en éthique.
Pourquoi le critère de sentience détermine-t-il envers qui nous avons des devoirs. Pourquoi n’avons nous pas de devoirs envers les plantes ou les éponges de mer ? Et les insectes ? Par François Jaquet, chercheur en philosophie à l’Université de Genève et spécialiste en éthique.
Conséquences du spécisme pour les animaux exploités. Argument des cas marginaux pour montrer que la discrimination ne repose pas sur les capacités à ressentir mais uniquement sur l’espèce. Par François Jaquet, chercheur en philosophie à l’Université de Genève et spécialiste en éthique.
Dans les sociétés humaines, les exemples d’utilisations inoffensives sont légion, que ce soit dans les transactions économiques ou d’autres formes d’échange, y compris s’agissant de produits corporels tels que le sang ou les cheveux. La question est de savoir à quel moment on bascule vers l’exploitation.
Axelle Playoust-Braure nous aide à rompre avec notre conception intuitive de l’espèce. 1/ Les espèces n’existent pas; 2/ La sociologie permet de parler d’ « espèce sociale »; 3/ pas de différence de nature, mais 4/ une différenciation sociale entre humains et non-humain-e-s.
Mots-clés: audio, espèce, sociologie.
La fin de l’exploitation animale signera-t-elle forcément la fin du travail des paysans auprès des animaux, ou juste sa transformation ? Un humain est un animal et, pourtant, le véganisme ne refuse pas tout produit issu du travail humain. Proposition de règles définissant une exploitation respectant les mêmes standards éthiques pour les humains que pour les autres animaux.
Le spécisme consiste à faire de l’espèce à laquelle appartient un individu un critère en soi de considération morale. Cette définition assez simple du spécisme laisse toutefois la porte ouverte à des discussions sur la façon dont il faut précisément concevoir cette notion. C’est justement ce dont discutent ici Valéry Giroux et François Jaquet.
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