Pourquoi le Véganisme est une façon extrêmement efficace et concrète de lutter pour l’environnement et l’animalité, mais insuffisant pour régler tous les problèmes de ce monde. Permaculture et Véganisme, doivent dialoguer et proposer leurs solutions complémentaires si on veut avoir une chance de survivre en tant qu’espèce mais également vivre dans un monde un peu moins dégueulasse.
A partir d’une critique de la position marxiste vis-à-vis des animaux, voici une petite exploration de la notion d’intersectionnalité: celle-ci permet de cerner que les oppressions partagent des « formes de justifications de la domination » (naturalisation, essentialisation…)
Mots clés: intersectionnalité, marxisme, droit des animaux.
Jérôme Segal tente d’expliquer la sur-représentation de personnes juives (religieuses ou athées) au sein des luttes animalistes. Les causes énoncées sont la tradition athée de domination de la raison et de l’éthique sur le religieux ou le superstitieux, l’expérience des persécutions et de la Shoah, et plus largement révolte contre l’injustice.
Il reste hélas provoquant de dire que ce qui dans la réalité a vraiment de l’importance ce sont les intérêts réels, concrets, des individus réels. Un avortement concerne avant tout deux êtres : l’embryon, et la femme qui le porte. Mais, peut-on en fait dire que l’embryon a un quelconque intérêt à quoi que ce soit ?
Faut-il considérer que les animaux exploités par les humains sont des esclaves ? David Chauvet l’avait affirmé dans une vidéo. Cette position lui a attiré les foudres d’une partie de la communauté végane. Dans ce texte, il répond à ses critiques en montrant que le refus de cette assimilation des animaux à des esclaves est spéciste.…
Les antinaturalistes critiquent l’invocation des facteurs non sociaux pour expliquer les phénomènes humains. Pour Pierre Sigler, cette position est liée à la théorie de la « page blanche », qui doit en partie sa popularité au fait qu’elle permet de critiquer le racisme sans abandonner le spécisme. Mots clés : inné/acquis ; nature/culture ; essentialisme ; naturalisme descriptif/prescriptif
Comme le business du burger s’est progressivement développé au fil du temps, explique Adams, la taille du burger – et les associations de genre – également.
Mots clés : carnisme, sexisme, convergence des luttes, écoféminisme
Un exemple concret des effets néfastes de la comparaison entre élevage et esclavage : L’affiche des Cahier Antispécistes : « Ceux qui s’opposèrent à l’esclavage au XIXè siècle sont ceux qui cessent de manger de la viande aujourd’hui ».
Mots clés : analogie, comparaison, concernés
Le néolibéralisme cherche a nous reconfigurer comme étant seulement et toujours les serviteurs de l’économie. Dans cette vidéo, « a privileged vegan » parle du fait que le véganisme néolibéral ne nuit pas seulement aux animaux, mais aussi aux activistes véganes.
Mots-clés: stratégie, capitalisme, néolibéralisme, véganisme.
Portrait d’un mouvement politique dont la lecture matérialiste de nos rapports aux autres animaux ouvre des perspectives de luttes considérables. L’opposition humanité/animalité (tout comme culture/nature ou raison/instinct) est utilisée politiquement pour opprimer non seulement les animaux, mais également toute personne maintenue au bas de l’échelle sociale.
Nos assaillantEs « antifascistes » repro-chaient principalement à Singer d’être, disaient-ils/elles, un « propagateur des thèses nazies sur l’euthanasie » ; ils et elles durent cependant avouer n’avoir jamais lu de lui autre chose que des bribes de phrase sorties de leur contexte.
Mots clés : extrême gauche, liberté d’expression, stalinisme, anti-fascisme, censure
Deux personnages de Disney, le Roi Louie du « Livre de la Jungle » et Louis l’Alligator de « La Princesse et la Grenouille », écrits à 40 ans de distance, peuvent être interprétés comme des représentations à la fois racistes et spécistes assez similaires.
Mots-clés: racisme, spécisme, Disney, films, représentations, cinéma, animation.
Retranscription d’une conférence de David Oliver et Yves Bonnardel. Une partie du milieu animaliste se fait parfois le relais d’idéologies discriminatrices, voire haineuses, qui visent des catégories cibles (« coupables », homos, musulmans, juifs…). Par-delà, la prégnance du naturalisme, ainsi que des idées d’innocence et de culpabilité, retarde toute avancée politique.
Dans un contexte de violences policières, est-il légitime d’animaliser des ennemis politiques, même s’ils participent à une institution oppressive ? Les animalistes devraient-ils protester contre cette animalisation dans un contexte politique tendu ? Après avoir rappelé comment cette question a été transformée en une virulente controverse, ce texte propose d’en « sortir par le haut ».
Explication : Devrions-nous prioriser la sollicitation de la gauche traditionnelle ou celle d’un public non partisan? Bien que ces deux options soient les plus fréquentes, d’autres options existent, comme en appeler à la gauche radicale ou exclusivement au public de droite.
J’ai argumenté que le féminisme d’une éthique du souci bienveillant soutient la position abolitionniste concernant l’utilisation des animaux à leur détriment dans des buts scientifiques. Sections : La conception traditionnelle de la personne humaine ; Féminisme libéral et critique ; éthique du souci bienveillant ; La « politisation » de la science.
Je suis gay. Et je suis aussi vegan. Pour moi, le parallèle était évident : l’oppression égale l’oppression. Nous pouvons disserter sans fin sur les différences entre les humains et les animaux, mais au fond de nous-mêmes nous savons très bien que les animaux souffrent, et qu’ils mènent des vies riches en émotions qui ne sont pas bien éloignées des nôtres.
Nous ne pouvons pas mettre fin à l’objectification des animaux non-humains par l’objectification des femmes. Nous ne pouvons pas mettre fin à la violence envers les animaux non-humains par la violence envers les femmes. Il est temps de décoloniser le schema militant.
Cet article a été écrit à la suite de multiples accusations de harcèlement sexuel contre des dirigeants masculins du mouvement américain pour les droits des animaux.
Mots clés : sexisme, convergence des luttes, écoféminismes, militantisme
Les raisons provoquant la faim de millions d’individus dans le monde sont plus ou moins directement dues au capitalisme libéral couplé à l’impérialisme. Le véganisme sans réflexion sur les ravages du capitalisme ne sert à rien dans la gestion des problèmes de faim dans le monde et n’aidera pas les poules ou encore les cochons.
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