Cet article du chercheur en psychologie sociale Gordon Hodson liste les principales conclusions des études de 2017 à 2019 sur les préjugés et discriminations envers les végéta*iens. Il traite de l’intensité de la végéphobie (supérieure au rejet de nombreux autres groupes sociaux) et des facteurs qui l’influence (bord politique, empathie envers les animaux, genre, raison du végéta*isme…).
En surface, les débordements anti-véganes sont contre-intuitifs : en décidant de nuire au moins de créatures vivantes possible, les véganes deviennent source de colère. Raisons rapportées : le traitement médiatique déséquilibré, la mise en question de sa propre moralité, la mise en question des normes sociales, l’adhésion à des valeurs de droite, la protection face à la dissonance cognitive.
La viande cultivée ne pourrait pas mettre fin à l’exploitation animale sans renforts de l’activisme animaliste. Ceci est essai d’anticipation sur les impacts possibles de la viande cellulaire.
Mots-clés: viande propre, cellulaire, anticipation, stratégie, tactique, futur.
Selon une étude publiée dans The Journal of Nutrition, les taux de substances phytochimiques (composés présents dans les plantes) comme les caroténoïdes, les isoflavones, l’entolactone, les oméga-3 et l’acide gras essentiel ALA sont plus élevées chez les végétariens et végétaliens, témoignant d’un profil de biomarqueurs plus sain.
La question de l’agriculture dans un monde végane est non pertinente pour choisir son comportement dans la situation actuelle, mais une agriculture végane serait d’ores et déjà possible et consommerait moins de ressources.
Mots clés : exploitation animale, engrais, traction animale, fertilisation, agriculture biovégétale
La vitamine B12 contenue dans les aliments d’origine animale est toujours combinée aux protéines. La vitamine B12 des compléments et des aliments enrichis n’est pas combinée aux protéines. Les véganes consomment ce nutriment d’origine bactérienne, en complément ou dans les produits enrichis. Nous allons donc expliquer comment elle est assimilée, lorsqu’on la consomme à l’état pur.
Près de 800 millions d’humains souffrent de malnutrition. 2/3 des terres agricoles dans le monde sont consacrées à l’élevage ou à la production d’aliments pour le bétail. Si les pays riches et émergents divisaient par deux leur consommation de viande, au moins 2,2 millions d’enfants échapperaient à la malnutrition chronique.
Rôle, apports et risques de déficience en vitamine D. Points de vue de Stephen Walsh (coordinateur scientifique de l’Union végétarienne internationale) et de Jérôme Bernard-Pellet (médecin généraliste)
Quelques recommandations officielles : Académie de Nutrition et de Diététique (États-Unis); Diététiciens du Canada
Service national de santé britannique; Fondation britannique pour la nutrition; Conseil national de la santé et de la recherche médicale (Australie); Ministère de l’agriculture des États-Unis ; Fondation des maladies du cœur du Canada ; The Mayo Clinic (USA), etc.
Selon la croyance populaire, la diète végétarienne causerait des carences alimentaires, au point où ceux qui l’adoptent risqueraient de développer certaines maladies, voire des troubles mentaux, comme la dépression. Plusieurs études se sont penchées sur ce lien. L’une d’entre elles, qui a récemment fait le tour des médias internationaux, a intrigué le Détecteur de rumeurs.
«Qui n’aime pas les animaux n’aime pas les gens.» La maxime n’est peut-être pas dénuée de sens: maltraitance animale et actes violents envers ses semblables semblent effectivement liés. Laurent Bègue-Shankland retrace l’histoire du lien entre les violences sur les humains et sur les autres animaux, puis donne quelques résultats d’études plus récentes.
Les travaux sur les émotions ressenties par les animaux dévoilent une vie psychique riche (empathie, altruisme, attachement, sens de la justice, frustration de ses attentes) et des liens sociaux qui vont jusqu’au deuil. Cet article vulgarise rapidement quelques expériences et leurs résultats, démontrant ce que perçoivent depuis longtemps les personnes vivants avec des chiens ou des chats.
Devrions-nous accorder plus de poids aux résultats à long terme ou aux résultats à court terme ?
Traduction depuis le Sentience Institute
Les recherches menées avec des animaux ont longtemps été handicapées par nos préjugés anthropocentriques : nous leur proposions souvent des tests qui fonctionnent bien avec des humains, mais moins bien avec d’autres espèces.
Découvrez l’univers épatant des pigeons grâce à notre page éthologie qui leur est consacrée.
Les cultures animales existent: elles comprennent innovations et transmissions, dialogues et traditions, enseignement, etc.
Mots-clés: cultures animales, éthologie.
L’objectif de cette conférence était de peindre un tour d’horizon de cette question, en allant chercher des cas un peu moins connus que ceux présentés habituellement, afin d’aller à l’encontre des préjugés communs sur certaines espèces animales.
Point sur les techniques utilisées ou envisagées en 2019 pour produire de la viande de culture, ainsi que sur le travail scientifique qu’il reste à accomplir avant de pouvoir mettre des échantillons satisfaisants sur le marché.
Mots-clés: viande cellulaire, propre, laboratoire, cellule, science.
Une autre histoire du cinéma est possible : dis-moi comment tu filmes les animaux, je te dirai quel cinéaste tu es ! C’est ce à quoi se sont attaqués deux essais, dont Plan Large reçoit les auteurs : le journaliste et écrivain C.Brunel et l’essayiste et scénariste J. Palumbo.
Mots-clef: animaux, film, cinéma.
Devrions-nous nous concentrer sur les arguments en faveur de la protection des animaux, de l’environnement ou de la santé humaine lors de la promotion de l’alimentation sans produits animaux ?
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