Un article qui défend l’intérêt de parler à tous les publics, en rappelant que l’altruisme envers les animaux est largement partagé et que l’ancrage du mouvement à gauche est risqué. Il réfute l’intérêt de l’application du cordon sanitaire de la part des animalistes dans le contexte français et discute d’autres risques liés au débat face à l’extrême droite.
David Clough est l’auteur de « On Animals », un ouvrage marquant dans le domaine de la théologie et de l’éthique animale chrétienne. Cet article expose la conception qu’il y défend des fondements théologiques de la considération due aux animaux.
La cause animale fait partie des mouvements sociaux marqués par une nette prédominance des militantes. Une telle situation n’est pas nouvelle et remonte même aux premiers moments de structuration de la cause, à la croisée des xviiie et xixe siècles en Angleterre comme en France.
Le mouvement punk est aussi et surtout celui d’une démarche politique, d’un engagement social, avec de nombreux groupes condamnant toute forme de domination à l’égard des êtres humains et des animaux.
Une étude montre qu’une exposition à une campagne d’information sur l’alimentation végétale (description des alimentations végétales, intérêt de la population pour ces alimentations, risques nutritionnels et potentiels gains pour la santé, recommandations pour les populations spécifiques) permet de réduire significativement les préjugés des médecins sur les alimentations végétales.
Introduction à la pensée de Joel Marks, un philosophe qui a rejeté la morale tout en restant soucieux d’influer sur la marche du monde.
Cet article présente la forme d’« amoralisme » défendue par Marks avant d’en venir à la façon dont elle affecte sa façon de militer contre l’exploitation animale.
Les humains vivent constamment aux côtés d’animaux dont ils aimeraient réduire la population : les rats, les sangliers, les pigeons, et j’en passe. Comment réduire une population ? Première possibilité : tuer. Capturer, chasser, abattre, empoisonner. Mais est-ce le seul moyen ? Non. On oublie parfois qu’il existe une autre solution : réguler la reproduction.
Longtemps invisibilisé, le combat de cette écrivaine et militante pour la cause animale et l’émancipation des femmes résonne avec l’actualité. Elle affirme que le sexisme et le spécisme partagent une même racine de discrimination et de domination, et qu’ils doivent être combattus ensemble pour un nouvel équilibre entre tous les êtres vivants.
Joel Marks, philosophe et défenseur des droits des animaux, explique comment il a réalisé que les vérités morales n’existent pas. Son engagement pour le véganisme est resté intact après ce tournant.
Réflexion sur les scénarios à base d’aliens (souvent anthropophages) qu’affectionnent les antispécistes. Dans quelle mesure est-ce efficace pour promouvoir le véganisme ? Ces scénarios pourraient-ils, à l’inverse, servir à pointer des aspects faibles ou flous de l’argumentaire antispéciste ?
En septembre 2022, l’initiative populaire « Non à l’élevage intensif en Suisse » a échoué dans les urnes, alors que les premiers sondages donnaient une majorité des Suisses opposé·e·s à un tel système. La mobilisation des intérêts économiques a renversé le rapport de force, mais plusieurs éléments auraient permis aux soutiens de mettre davantage de chances de leur côté.
En nous concentrant d’abord sur éviter de faire du mal à autrui (par exemple en changeant notre consommation alimentaire), nous neutraliserions notre motivation à faire le bien autour de nous. D’après cet article, nous ferions mieux de viser (même sans jamais s’en approcher) l’objectif immensément plus ambitieux d’utiliser au mieux les ressources à notre disposition pour avoir un impact positif.
1/ Combien y a-t-il réellement de vegans en France ?
2/ La France a-t-elle une proportion de vegans comparable à celles de nos voisins européens ?
3/ Quel est le niveau de véganisme dans les autres pays du globe ?
4/ Pourquoi le nombre de vegans est-il si faible en France ?
5/ Les Français sont-ils motivés par un changement de consommation ?
6/ Peut-on dégager une tendance ?
Tom Regan (1938-2017) fut l’un des plus grands éthiciens des droits des animaux de notre temps. Né dans un quartier populaire d’une ville industrielle, rien ne le prédestinait à étudier la philosophie. Il n’était pas non plus de ces enfants qui comprennent très tôt l’horreur de l’exploitation animale. Et pourtant… Dans cette autobiographie rédigée en 2004, il nous fait découvrir son parcours.
Le terme de « bien-être animal » est trompeur à plusieurs égards, et tend à minimiser la réalité des souffrances des animaux d’élevage. D’après Marie-Claude Marsolier, il serait plus convenable d’utiliser « mal-être animal » dans la plupart des cas, et plus généralement de ne pas cautionner des termes issus de l’élevage et heurtant le sens commun.
Regard sur un courant de l’antispécisme franco-suisse qui, après avoir été le berceau de la Veggie Pride, plaide à partir de 2010 « pour l’abolition du véganisme ». Son effort pour attirer vers lui des militants passe une rhétorique ne cherche pas tant à offrir une analyse exacte du mouvement des droits des animaux qu’à indiquer la voie à suivre au moyen d’un jeu d’oppositions tranchées.
Article d’Adriana RICO-YOKOYAMA, maître de conférence à l’Universite Kandai (Osaka, Japon), qui constitue la première partie d’un ensemble de travaux portant sur « la représentation de l’animal en France, l’évolution du discours le concernant, et les combats menés en son nom ».
Selon la Fédération des Omnivores Responsables, le fait qu’il existe peu de véganes depuis longtemps et le taux élevé de renoncement au véganisme, expliqué par des problèmes de santé ou par l’insatisfaction de l’alimentation végétale démontre que le véganisme ne peut pas être pour tout le monde.
C’est un produit strictement végétal, qui n’implique aucune forme d’exploitation animale pour sa culture ou sa récolte, et qui n’est pas testé sur les animaux. Les mots ont un sens. Évitons de semer et d’entretenir la confusion en mélangeant les concepts.
Initialement proposée par Robert Badinter lors du colloque “Droits et personnalité juridique de l’animal” organisé par la LFDA en 2019, la création d’un Défenseur des droits des animaux a été ensuite reprise par le député Loïc Dombreval. Face aux carences des autorités publiques au sujet de la protection animale, un Défenseur des droits peut-il être légitime et faire figure d’autorité ?
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