Matt Ball reproche au véganisme d’avoir une image dévaluant tout ce qui s’y associe, de provoquer trop de rejet face au changement important qu’il demande, d’augmenter le nombre de victimes en provoquant un report vers le poulet, de créer des anti-animalistes suite aux nombreux échecs et abandons. Sa solution est de lutter uniquement contre l’élevage aviaire.
Tobias Leenaert interview le Dr. Wlodzimierz Gogloza sur les mouvements abolitionnistes d’Amérique du Nord et de Grande-Bretagne. Il décrit comment une fraction plus radicales d’abolitionnistes « authentiques » manquaient de pragmatisme, de crédibilité, et ont renforcé l’opposition au mouvement en privilégiant la persuasion morale et le boycott au réformisme politique. Analogies à Francione.
Pourquoi préférer le véganisme à l’antispécisme. Lancer des pierres dans les vitrines des boucheries, des poissonneries et des crèmeries n’a rien de végane, pas plus que d’incendier les caisses d’un zoo. La confusion doit être dissipée* : les revendications qui accompagnent ces dégradations sont antispécistes.
Le véganisme gagne du terrain dans les médias et fait l’objet d’un discours médiatique qui lui est de plus en plus favorable. Cependant, d’après un rapport ayant étudié les corrélations entre publications dans les médias traditionnels, diffusion et réactions sur les réseaux sociaux et comportements d’achat, les actualités autour du véganisme ont tendance à augmenter la consommation de viande.
Une action bénéfique en soi peut-elle s’avérer néfaste si elle est trop mise en avant ? Cet article prend le cas du zéro déchet en comparant son efficacité pour la vie marine et le climat à la non consommation de poisson et au végétarisme. Trois contre-arguments et nuances sont aussi abordés.
Pour les personnes qui découvrent le milieu militant, il peut être utile de pouvoir situer les différents tensions idéologiques qui le traversent.
Mots clés : courants, mouvements, tendances, welfarisme, réformisme, abolitionnisme
Défense de l’utilité des sanctuaires comme outils stratégiques pour l’animalisme. Sections : Recréer le lien animal humain – animal non humain, hors de l’exploitation ; Un outil de conversion au véganisme? ; Un lieu de paix symbolique ; Un hôpital pour animaux… avec ses nombreux frais ; Un exemple de transition pour les éleveurs
Jacy Reese du Sentience Institute appelle à passer d’une approche individuelle (changer les régimes alimentaires individuels un par un) à une approche institutionnelle, à cesser d’utiliser des stratégies de communication décrédibilisant le mouvement (animaux mignons, femmes sexualisées), à maintenir une orientation éthique lors de la promotion des technologies alimentaires alternatives.
La manière dont nous imaginons l’avènement d’un monde qui n’exploiterait plus les animaux va largement influencer nos choix stratégiques. Cette fiction d’anticipation envisage comment un siècle de lutte animaliste pourrait mener à une abolition de l’exploitation animale en France.
La vache est l’animal le plus présent dans l’imaginaire collectif autour de l’élevage. Elle occupe également une place importante au sein des mouvements animalistes. Tom Bry-Chevalier propose plusieurs arguments en faveur d’une diminution voir d’une suppression de toute argumentaire animaliste en faveur des bovins.
Un manifeste de 269 Libération Animale en défense de la stratégie de blocage, catalyseur par l’exemple d’actions indépendantes menant à un haut niveau de conflictualité et préalable à la création d’un rapport de force. La pratique de l’action directe est un moyen concret (et non symbolique) d’aller vers une révolution antispéciste, en opposition au pacifisme non-violent, à la radicalité morale, au porte-parolat institutionnel ou aux stratégies de conversion.
Cet article discute de ce que peut être l’étrange amour des éleveurs pour leurs animaux, de la pertinence qu’ils trouvent à en parler et de pourquoi cette question devrait intéresser les personnes qui agissent pour l’abolition de l’exploitation animale. Quel genre d’amour peut se concilier facilement avec l’envoi à l’abattoir ?
Ne parler que de la souffrance des animaux, et non de leurs joies et aspirations, risque de n’engendrer que des réformes contre les souffrances en élevage, sans remettre en question l’appropriation ni la tuerie des animaux. Mettre aussi l’accent sur les désirs et plaisirs permet de remettre plus profondément en cause l’exploitation et de promouvoir de leur liberté de choix.
Pour avoir un point de vue critique sur les articles stratégiques se basant sur la situation aux Etats-Unis, et savoir à quel point leurs conseils seraient transposables à la situation française, cet article compare la situation du mouvement animaliste aux États-Unis et en France.
Défense de l’utilité des sanctuaires à travers plusieurs témoignages. Section : Recréer le lien animal humain – animal non humain, hors de l’exploitation ; Un outil de conversion au véganisme? ; Un lieu de paix symbolique ; Un hôpital pour animaux… avec ses nombreux frais ; Un exemple de transition pour les éleveurs ; Pour soutenir activement un refuge, quelques pistes.
Cet article est une adaptation libre de l’essai Direct Action Leading Where? par Alex Felsinger et peut sur-représenter des arguments en défaveur de la confrontation.
mots clés : comparaison aux autres luttes sociales, action directe, opinion publique, violence, crédibilité
Selon Matt Ball, les arguments santé et écologie en faveur des végétarismes ont été une catastrophe pour les animaux. L’article explique comment la volonté de « mieux manger » entraine les consommateurs à passer de la viande rouge à la viande d’oiseaux, augmentant drastiquement le nombre de victimes.
Laissons les lâches s’occuper de stratégie pour le lendemain, la liberté n’attend pas, nous irons droit au geste. Les sauvetages n’attaquent pas la dictature mizoone, les sauvetages ne permettent pas aux milliards de séquestrés de pouvoir se défendre. Quand il y a plus de 400 millions de meurtres par jour, les emprisonnés ont besoin de liberté et de leurs solidarités pour se défendre. Et les libérations massives sauveront effectivement plus que nos sauvetages sporadiques…
Cet article traite de la communication en faveur de la viande cultivée. Il propose quelques pistes basées sur l’expérience, pour parler de viande propre de façon précise et positive.
Mots-clés: viande cellulaire, propre, communication, stratégie.
Dans cet article, Axelle Playoust-Braure présente pourquoi l’agriculture cellulaire est d’une stratégie prometteuse, car pragmatique et informée par les sciences comportementales. Elle mentionne également quelques défis à surmonter pour l’adoption de cette biotechnologie et pourquoi ces défis sont loin d’être seulement techniques.
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