Un rapport du CIWF présente 8 raisons majeures pour lesquelles l’élevage de poulpes ne devrait pas être autorisé : leur tempérament solitaire et agressif, leurs besoins cognitifs, leur alimentation dépendant de la pêche, le manque de connaissance sur leurs besoins, leur vulnérabilité aux blessures, la difficulté d’abattage indolore, l’absence de réglementation, les orientations environnementales.
En rédigeant cet article, j’ai bien dû me rendre à l’évidence: je n’ai jamais eu d’attirance particulière envers le monde aquatique, ni la mer, je crois même que je suis malade quand je monte sur un bateau.
Et c’est bien pour ça que ce billet prend tout son sens : l’antispécisme n’est pas forcément la traduction d’un amour fou, systématique et aveugle envers tous les animaux, mais avant tout une posture pour plus de justice, et un combat pour considérer les droits fondamentaux de tout individu sentient !
Ce livret reprend un texte de Joan Dunayer, « Poissons : une sensibilité hors de portée des pêcheurs ». On y trouvera les dernières informations en date sur la sensibilité des poissons à la douleur et au plaisir, sur leurs différents sens également, mais aussi sur l’immensité et l’atrocité des pêches et des élevages, des captivités en aquariums, etc.
Sensibilité des poissons, et condition d’exploitation comme « animaux familiers », pêche commerciale et de loisir, élevage pour la pêche.
Vidéos et transcription : Panorama par Pierre Sigler de la pisciculture mondiale, des différentes formes d’élevage et d’abattage des poissons. Sections : « Des cages à l’abattoir » « La découpe » « La réalité est souvent bien pire » « Le conditionnement de gros » « L’étourdissement et la saignée » « L’angoisse des tuyaux » « Serrés comme des tilapias »
Malgré l’absence de statistiques officielles sur le nombre de poissons capturés, est-il possible d’en effectuer une estimation à partir des tonnages de pêche communiqués par la FAO et d’autres données disponibles ? L’évaluation du nombre de poissons pêchés faisant partie du projet d’écriture de ce rapport, l’auteure s’est attelée à cette tâche dans ce qui suit.
Jean-Marc Gancille expose quelques chiffres témoignant de l’impact de la pêche sur les populations marines de poissons, mammifères marins (dauphins, baleines…), habitants des profondeurs et krill.
Pendant longtemps, l’aquaculture a accru la demande de produits de la pêche. Le développement des élevages a ainsi favorisé la surexploitation des stocks de ces poissons de moindre valeur, aux dépens des oiseaux, phoques et poissons carnivores qui disparaissent des zones surexploitées par manque de nourriture.
Plus du tiers de la production mondiale de poisson (en tonnage) est destinée à l’exportation (38% en équivalent poids vif en 2010). Une part croissante de la consommation de poisson des pays développés est couverte par des importations en provenance des pays en développement.
Au-delà des souffrances terribles infligés aux poissons, la pêche est responsable de la mort de plus d’un million de victimes collatérales (mammifères marins, tortues et oiseaux) chaque année. Elle contribue également à la destruction de l’environnement sous-marin (plancher, récifs).
La pêche commerciale est génératrice de beaucoup de souffrances pour les poissons : blessures, écrasement, épuisement, asphyxie… Un rapport d’Eurogroup for animals publié en 2021 émet des recommandations pour limiter et interdire certaines pratiques de pêche afin de réduire la souffrance des animaux.
L’exploitation des poissons a atteint des proportions absolument colossales et cela cause du tord évidemment aux intéressés qui meurent dans des conditions atroces, mais cela a également un impact sur tout un écosystème marin. Mise en revue des différents aspects autour de cette exploitation : surpêche, pisciculture, mise à mort, bycatch etc.
J’ai même travaillé dans un élevage de bars en Bretagne. Ainsi pendant plusieurs étés, j’ai alimenté, sorti les morts, trié, manipulé les poissons avec des épuisettes (havenaux). Un ancien éleveur raconte son quotidien et sa transition.
Introductions sur les modes d’exploitation des animaux poissons, et leurs conséquences sur les individus. Sections : Mort industrielle et pêche au chalut ; Pêche à la senne et filets maillants ; Pêche à la palangre et prises « déchets » ; « Surpêche » : extermination ; L’aquaculture ; La pêche « de loisir » ; L’aquariophilie
Plus de 90 millions de tonnes de poissons sont pêchés chaque année. Soit plus de 1000 milliards de poissons, tués par décompression et suffocation. À cela s’ajoutent les prises accessoires (rejetées en mer) : 7 à 20 millions de tonnes. 29 % des ressources marines sont surexploitées.
60% de la production mondiale provient de l’élevage ; Un poisson migrateur … dans quelques mètres carrés ; Des poissons modifiés génétiquement et hormonalement ; Des conditions de vie sordides ; Des traitements douloureux ; L’utilisation de produits toxiques ; Nourriture chimique ; Contamination de l’environnement ; Des actes de cruauté ; Les poissons, ces êtres sentients
Quel est le problème avec la pêche “sportive” et “de loisir” ? 1 – Une pratique éthiquement injustifiable ; 2 – Les poissons sont des êtres sensibles et conscients ; 3 – La pratique du “No-kill” est, elle aussi, délétère ; 4 – Après la pêche, les dégâts continuent
La pisciculture est aujourd’hui une industrie tout à fait similaire à celle des poulets de batterie et cause bien plus de victimes que l’ensemble des élevages terrestres. Les conséquences sur le bien-être des poissons comme sur l’environnement sont dramatiques.
Les premières victimes du spécisme sont les poissons.
Mots-clés: poissons.
20 questions sur les revendications, leurs raisons d’être et les objectifs de la Journée Mondiale pour la Fin de la Pêche.
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