Certains éleveurs lâchent leur activité au profit de la méthanisation, plus rémunératrice, subventionnée et avec un prix plancher garanti sur vingt ans. Dans d’autres exploitations, la méthanisation est devenue l’activité principale et encourage de nouvelles installations. L’optimisation de la production de biogaz concurrence aussi l’élevage pour l’utilisation des cultures intermédiaires.
Entre les animaux des spots publicitaires et ceux filmés par les lanceurs d’alerte dans des élevages intensifs fournissant les marques concernées, le contraste est frappant. Les annonceurs manipulent-ils le consommateur ?
Un article de la revue Food Policy identifie quatre stratégies utilisées pour minimiser les effets sanitaires et environnementaux de la consommation de viande rouge et transformée :
– « le débat reste ouvert »,
– « la plupart des gens n’ont pas à s’inquiéter »,
– « continuez à manger de la viande pour être en bonne santé » et
– « pas besoin de réduire sa consommation pour être écolo ».
Greenpeace dénonce dans un rapport de 150 pages les liens entre les défenseurs d’une alimentation carnée avec les milieux politiques, éducatifs ou médicaux, tentant de convaincre que l’élevage industriel n’existe pas ou encore que consommer moins de viande n’est pas nécessaire.
Selon un sondage Ipsos de 2021 et une étude d’opinion américaine, les consommateurs, et en particulier en France, évaluent très mal les impacts climatiques de leurs écogestes et de leurs choix alimentaires. Laurent Bègue-Shankland pointe la responsabilité des lobbies économiques, des biais des chercheurs favorables à l’élevage et de la mauvaise vulgarisation scientifique.
Estiva Reus explique comment Gregory Okin estime l’impact de la nourriture pour chiens et chats aux États-Unis et pourquoi sa conclusion est trompeuse. Selon elle, la disparition de la production de pâtées et croquettes disparaissait influerait peu sur le nombre d’animaux élevés et tués.
Point sur les ressources économiques de la chasse en France en 2019 : permis, cotisations, aides directes et indirectes, patrimoine.
Vidéo humoristique mettant en scène un communiquant d’Inverteb, parodiant la communication d’Interbev auprès des élus et des écoles, et émettant quelques critiques contre l’élevage (surconsommation, utilisation des ressources et territoires, manque de traçabilité, pratiques industrielles…).
Comment la communication publique d’Edward Bernays, au service de l’industrie du début du 20ième siècle, a réussi à imposer le bacon dans le petit déjeuner américain. Vidéo accompagnée de conseils pour le petit déjeuner.
Les subventions maintiennent à flot les éleveurs et les grands céréaliers, dont la majorité de la production est dédiée à nourrir les élevages. 87% des éleveurs spécialisés dans la viande bovine et 65% des céréaliers et cultivateurs d’oléoprotéagineux n’auraient pas de revenus sans les subventions. Point par filière, pour l’année 2017.
Nos impôts servent à financer une industrie tournée vers l’export qui, certes, rapporte de l’argent, mais aux seuls grands acteurs agro‐alimentaires, plutôt qu’aux agriculteurs. Une agriculture lourdement subventionnée, des éleveurs sous‐payés, une surproduction structurelle… Comment comprendre l’économie du lait ? Par Élodie Vieille Blanchard
Nicolas Treich (Inra) consacre un document de travail à l’analyse économique du véganisme. Un bilan du marché est d’abord dressé, pour analyser ensuite les externalités négatives des produits d’origine animal. L’efficacité des stratégies des associations de protection animale pour sensibiliser l’opinion est ensuite discutée, pour terminer sur une réflexion prospective autour de trois scénarios.
Par Romain Espinosa. Pourquoi les économistes devraient-ils s’intéresser à la question de la consommation de produits d’origine animale ? Quelle peut être la contribution de l’économie aux discussions académiques existantes ? Quelles raisons peuvent expliquer le peu d’intérêt porté jusque-là par les économistes à cette problématique ?
Evaluation sommaire de l’impact d’un choc végane (le passage à une France végane) sur les secteurs de l’économie française qui seraient touchés. Les secteurs directement touchés par un choc végane représentent en termes d’actif total immobilisé un peu plus de 5% de l’ensemble de l’actif immobilisé et 46% de celui des industries manufacturières. 1,5% de l’actif total immobilisé de l’ensemble de l’économie française, soit une centaine de milliards d’euros, serait détruit.
Même ce que nous mangeons subirait les effets d’une telle taxe, mais ce n’est pas très étonnant quand on sait qu’en France la première source d’émissions est l’activité agricole : pour le bœuf et le mouton : environ 6 euros en plus par kg de carcasse chez le producteur (donc probablement jusqu’au double chez le boucher pour de la viande sans os) : adieu les steaks de 500 g….
Bilan en 2017 de l’économie de la filière élevage : 1. Comment sont fixés les prix des produits agricoles ? 2. Qui touche quoi ? 3. Quelles subventions ? 4. Une crise ancienne et complexe
Des rapports entre les subventions de l’Etat et l’industrie alimentaire, du lait en particulier, et des leviers que cela apporte aux citoyens.
Mots-clés: subventions, état, industrie alimentaire, lait.
Notre surconsommation de viande et de produits laitiers, issus de l’élevage industriel, déstabilise les écosystèmes et la planète. 75 % des terres agricoles dans le monde servent à nourrir des bêtes qui serviront, ensuite, à nous nourrir. Notre mode de vie carnivore, réservé à une poignée de privilégiés, exerce une pression telle sur notre planète qu’il déstabilise les écosystèmes.
Dans Santé, mensonges et (toujours) propagande, Jérémy Anso détaille les stratégies des industriels de l’agro-alimentaire pour influencer les recommandations nutritionnelles. Mots clés : Lobby, lait, Cniel
Dans le cas des études sur les troubles de l’attention, la recherche utilisant les animaux s’est révélée coûteuse et peu efficace.
Mots-clés: expérimentation animale, efficacité, troubles de l’attention.
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