Banalisation des fermes-usines et l’arrêt de mort de l’agriculture paysanne: les animaux seront les premières victimes du Tafta.
Mots clés : mondialisation, traité libre échange, commerce international
Les mesures de libéralisation des échanges dans le cadre du GATT puis de l’OMC constituent un frein au progrès du bien-être animal. En effet, si un pays impose des normes élevées de protection des animaux aux éleveurs nationaux, et que ces mesures ont un coût, cela les désavantage dans la concurrence internationale.
Malgré une faible consommation per capita et une forte réprobation sociale de l’hippophagie, peu de pays consomment autant de viande chevaline que la France. Sections : Un commerce très mondialisé ; Commerce et consommation de cheval en France
La filière animale canadienne est incapable de s’adapter aux nouvelles exigences (éthique, santé, environnement) des consommateurs, ce qui la rend économiquement aberrante.
Mots-clés: économie, filière agro-alimentaire, offre, demande.
Dans le cas des études sur les troubles de l’attention, la recherche utilisant les animaux s’est révélée coûteuse et peu efficace.
Mots-clés: expérimentation animale, efficacité, troubles de l’attention.
Nos impôts servent à financer une industrie tournée vers l’export qui, certes, rapporte de l’argent, mais aux seuls grands acteurs agro‐alimentaires, plutôt qu’aux agriculteurs. Une agriculture lourdement subventionnée, des éleveurs sous‐payés, une surproduction structurelle… Comment comprendre l’économie du lait ? Par Élodie Vieille Blanchard
Pascal Lamy, directeur de l’OMC, a déclaré à propos de la menace d’épuisement des ressources halieutiques : « Pour avoir accordé chaque année au secteur de la pêche près de 16 milliards de dollars de subventions, les gouvernements ont leur part de responsabilité dans ce problème. À cause de ces aides, il y a plus de bateaux sur l’eau et moins de poissons dans la mer. »
C’est dans les pays riches que la consommation de produits animaux est la plus forte. Le financement d’aides à l’exportation de certains produits en dehors de l’Union européenne est fréquent et défavorise l’agriculture locale des pays du tiers-monde.
Les subventions maintiennent à flot les éleveurs et les grands céréaliers, dont la majorité de la production est dédiée à nourrir les élevages. 87% des éleveurs spécialisés dans la viande bovine et 65% des céréaliers et cultivateurs d’oléoprotéagineux n’auraient pas de revenus sans les subventions. Point par filière, pour l’année 2017.
Pour en savoir plus sur Jean-Michel Cohen, le nutritionniste le plus médiatisé en France, et ses conflits d’intérêts avec l’industrie agroalimentaire.
Conséquences sur les animaux, écologiques et économiques du chalutage profond, illustré en BD par Pénélope Bagieu.
Dans Santé, mensonges et (toujours) propagande, Jérémy Anso détaille les stratégies des industriels de l’agro-alimentaire pour influencer les recommandations nutritionnelles. Mots clés : Lobby, lait, Cniel
Notre surconsommation de viande et de produits laitiers, issus de l’élevage industriel, déstabilise les écosystèmes et la planète. 75 % des terres agricoles dans le monde servent à nourrir des bêtes qui serviront, ensuite, à nous nourrir. Notre mode de vie carnivore, réservé à une poignée de privilégiés, exerce une pression telle sur notre planète qu’il déstabilise les écosystèmes.
État des lieux et perspectives quant au rapport de force économique entre laits végétaux et laits animaux.
Mots clés : lait, économie, industrie laitière, lait végétal
Selon un sondage Ipsos de 2021 et une étude d’opinion américaine, les consommateurs, et en particulier en France, évaluent très mal les impacts climatiques de leurs écogestes et de leurs choix alimentaires. Laurent Bègue-Shankland pointe la responsabilité des lobbies économiques, des biais des chercheurs favorables à l’élevage et de la mauvaise vulgarisation scientifique.
Un article de la revue Food Policy identifie quatre stratégies utilisées pour minimiser les effets sanitaires et environnementaux de la consommation de viande rouge et transformée :
– « le débat reste ouvert »,
– « la plupart des gens n’ont pas à s’inquiéter »,
– « continuez à manger de la viande pour être en bonne santé » et
– « pas besoin de réduire sa consommation pour être écolo ».
Même ce que nous mangeons subirait les effets d’une telle taxe, mais ce n’est pas très étonnant quand on sait qu’en France la première source d’émissions est l’activité agricole : pour le bœuf et le mouton : environ 6 euros en plus par kg de carcasse chez le producteur (donc probablement jusqu’au double chez le boucher pour de la viande sans os) : adieu les steaks de 500 g….
Certains éleveurs lâchent leur activité au profit de la méthanisation, plus rémunératrice, subventionnée et avec un prix plancher garanti sur vingt ans. Dans d’autres exploitations, la méthanisation est devenue l’activité principale et encourage de nouvelles installations. L’optimisation de la production de biogaz concurrence aussi l’élevage pour l’utilisation des cultures intermédiaires.
Bilan en 2017 de l’économie de la filière élevage : 1. Comment sont fixés les prix des produits agricoles ? 2. Qui touche quoi ? 3. Quelles subventions ? 4. Une crise ancienne et complexe
Comment la communication publique d’Edward Bernays, au service de l’industrie du début du 20ième siècle, a réussi à imposer le bacon dans le petit déjeuner américain. Vidéo accompagnée de conseils pour le petit déjeuner.
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