Pourquoi le Véganisme est une façon extrêmement efficace et concrète de lutter pour l’environnement et l’animalité, mais insuffisant pour régler tous les problèmes de ce monde. Permaculture et Véganisme, doivent dialoguer et proposer leurs solutions complémentaires si on veut avoir une chance de survivre en tant qu’espèce mais également vivre dans un monde un peu moins dégueulasse.
L’élevage intervient dans les cinq principaux mécanismes responsable de l’érosion de la biodiversité : modification des habitats, réchauffement climatique, invasions biologiques, sur-exploitation des espèces et pollution. Son rôle est variable dans chaque facteur mais souvent son impact se fait de manière directe et indirecte, renforçant ainsi les conséquences de sa présence.
La question de l’agriculture dans un monde végane est non pertinente pour choisir son comportement dans la situation actuelle, mais une agriculture végane serait d’ores et déjà possible et consommerait moins de ressources.
Mots clés : exploitation animale, engrais, traction animale, fertilisation, agriculture biovégétale
La supériorité environnementale de l’élevage extensif sur herbe par rapport à l’élevage hors-sol semble une évidence dans les milieux écologistes. Les prairies stockent-elles plus de carbone que les forêts ? Qu’en est-il vraiment ?
Cet article, paru suite au rapport du GIEC sur l’utilisation des sols, fait le point sur l’impact climatique de l’élevage, avec quelques données chiffrées. Il aborde l’impact carbone de l’élevage extensif, la comparaison par rapport à l’impact du transport, l’importance de prendre en compte l’opportunité de stockage perdue à cause de l’élevage et les estimations de gains de l’alimentation végétale
Les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine sont dues à plus de 70 % à la consommation des ménages. En France, c’est près d’un tiers des émissions totales de gaz à effet de serre qui sont liées à notre système alimentaire. Et parmi les aliments consommés, la viande et les produits animaux sont de loin les plus émetteurs de gaz à effet de serre.
La consommation de poissons, qu’il s’agisse de poissons sauvages ou d’élevage, est responsable d’une dégradation considérable des écosystèmes marins. En cause : la demande des pays riches.
L’exploitation irresponsable ou hasardeuse des terres, qui induit dégradation des sols et déforestation, menace à la fois la sécurité alimentaire, la biodiversité, le climat et la stabilité des sociétés. Deux études internationales dénoncent l’énorme part de responsabilité de l’élevage dans ces processus.
Le changement vers la désindustrialisation de l’élevage provoquerait une déforestation massive, décimant au passage les dernières populations d’animaux sauvages. Ces élevages prennent plus de place, maintiennent en captivité davantage d’animaux, utilisent davantage de pâturages et de cultures pour produire la même quantité.
Le rôle des pâturages dans l’absorption du CO2 est largement surestimé par les défenseurs de l’élevage. Les lobbies de l’agroalimentaire insufflent une incertitude scientifique face à des rapports internationaux accablants, dans le but de défendre les « bénéfices des prairies » et les « atouts » d’un modèle agricole devenu obsolète.
Les humains interviennent souvent dans la nature pour des raisons anthropocentriques ou environnementales. La réintroduction des loups dans des territoires d’où ils ont disparu, afin de créer ce que l’on appelle « l’écologie de la peur », actuellement débattue dans des régions comme l’Écosse, en est un exemple.
Vous avez peut-être déjà entendu que 70 % des surfaces agricoles sont dédiées aux animaux d’élevage. Mais qu’est-ce que ça veut dire au juste ? Que se passerait-il si tout le monde devenait vegan ? Thèmes : Vulgarisation scientifique, méthodes d’estimations, changement d’utilisation des surfaces, rotation des cultures
Article écrit par Martin Gibert à quelques mois de la COP21 pour s’interroger sur l’absence presque totale du végétarisme et véganisme des discours écologistes.
Mots-clés: climat, écologie, véganisme, pollution.
Arrêter l’élevage permettrait la repousse des forêts sur les prairies et les cultures qui nourrissent actuellement le bétail et évacuerait une partie du méthane de l’atmosphère. L’action conjointe du stockage de carbone dans le sol et de la réduction des émissions permettrait un article scientifique en libre accès de nullifier les émissions de gaz à effet de serre pendant 30 ans.
Nos choix alimentaires peuvent avoir des impacts importants sur l’environnement. Ces impacts varient grandement selon si l’on choisit de mettre dans notre assiette des produits animaux ou des végétaux comme des légumineuses. Quels sont ces impacts? Peut-on faire de meilleurs choix pour réduire ces impacts? Mots clés : FAO, rendement agricole, efficacité
Les raisons écologiques d’adopter un régime végane.
Mots-clés: écologie, véganisme.
En matière d’alimentation, les pistes qui reviennent le plus souvent sont de manger local, et de manger bio. Mais s’agit-il vraiment des mesures les plus efficaces ? Cet article vous invite à reconsidérer les priorités. Il est aussi efficace de manger végétalien un jour par semaine que d’être locavore omnivore sept jours sur sept.
« Les politiques menées ont conduit à une surexploitation chronique des ressources marines et à un appauvrissement généralisé de la biodiversité », déplore le géographe Jean Chaussade.
Ce texte propose une réflexion sur les raisons écologiques pouvant mener à adopter une alimentation végétalienne, et sur quelques questions qu’un-e écologiste radical-e peut se poser au sujet de l’exploitation animale.
Extraits d’un livre (Animal Liberation Now) et de 6 entretiens (datant de 2022 et 2023) dans lesquels Peter Singer expose sa position sur ce qu’il serait souhaitable de faire afin d’améliorer la condition des animaux sauvages. Il approuve l’inclusion de ces derniers dans notre sphère de considération morale, tout en précisant qu’il donne la priorité à la lutte contre l’élevage intensif.
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