La supériorité environnementale de l’élevage extensif sur herbe par rapport à l’élevage hors-sol semble une évidence dans les milieux écologistes. Les prairies stockent-elles plus de carbone que les forêts ? Qu’en est-il vraiment ?
Cet article, paru suite au rapport du GIEC sur l’utilisation des sols, fait le point sur l’impact climatique de l’élevage, avec quelques données chiffrées. Il aborde l’impact carbone de l’élevage extensif, la comparaison par rapport à l’impact du transport, l’importance de prendre en compte l’opportunité de stockage perdue à cause de l’élevage et les estimations de gains de l’alimentation végétale
Une étude américaine parue en janvier 2019 a étudié l’alimentation d’un échantillon représentatif de 16 800 américains. Les données obtenues confirment une fois de plus que les régimes alimentaires faisant la part belle aux protéines végétales et aux céréales sont en général les plus écologiques, mais aussi les plus sains !
Une alimentation végane typique réduit l’impact de l’alimentation sur le réchauffement climatique de moitié (de 30 % vers environ 15 %). C’est pourquoi l’adoption d’une alimentation végane est l’un des choix individuels les plus efficaces pour réduire l’impact sur le réchauffement climatique global.
Les viandes végétales et les viandes de culture présentent des avantages avérés ou prometteurs, en particulier en ce qui concerne la consommation d’eau et la libération de terres agricoles pour le stockage de carbone. En termes d’émissions de gaz à effet de serre, les produits végétaux les plus polluants rivalisent avec les alternatives animales les moins polluantes.
Si les bénéfices de la consommation de légumineuses pour la santé sont bien connus des lecteurs d’Alternatives végétariennes, les cultures de légumineuses sont tout aussi bénéfiques à l’agriculture et à l’environnement.
Le rapport 2019 du GIEC préconise notamment une alimentation saine à base de plantes pour lutter contre le changement climatique et la sur-utilisation des sols. Cet article mentionne quelques chiffres important issus de sources réputées.
Outre les questions éthiques qu’elle soulève, la consommation de viande de poulet n’est pas sans conséquences sur l’environnement et la santé humaine : intoxications alimentaires, antibiorésistance, pollution atmosphérique ou encore déforestation sont inhérentes au mode d’élevage intensif de ces oiseaux.
Docteur Paco Maginot, membre du conseil scientifique de l’ONAV, rappelle l’intérêt écologique de la végétalisation (notamment par rapport à d’autre facteurs d’amélioration de l’impact environnemental), égratigne l’influence des lobbies et des aprioris sur les décisions institutionnelles et donne quelque recommandations pour végétaliser son alimentation.
Absent des négociations de la conférence du Bourget, l’élevage est pourtant un acteur majeur du changement climatique, rappelle la blogueuse et chercheuse en sciences sociales Ophélie Véron.
Mots-clés: élevage, écologie, COP 21.
Selon l’Ademe, en se basant sur la consommation des français déclarée sur Nutrinet, L’alimentation moyenne (107g de viande par jour) nécessite 3,6 fois plus de surface agricole qu’une alimentation végétalienne. La différence d’impact sur l’utilisation des sols entre les régimes les plus carnés et régimes végétaliens s’aggrave quand on considère une alimentation biologique.
La plus grande étude menée à ce jour révèle le considérable impact environnemental du bétail, qui accapare 83 % des terres cultivables tout en ne fournissant que 18 % de nos calories.
Une action bénéfique en soi peut-elle s’avérer néfaste si elle est trop mise en avant ? Cet article prend le cas du zéro déchet en comparant son efficacité pour la vie marine et le climat à la non consommation de poisson et au végétarisme. Trois contre-arguments et nuances sont aussi abordés.
Si l’on en croit les belles déclarations des dirigeants de la planète, la conférence de Paris a tout pour être un succès. Pourtant, la situation du globe et le texte de travail devraient doucher nos espoirs, analyse la blogueuse et chercheuse en sciences sociales Ophélie Véron.
Mots-clés: élevage, climat, COP 21, écologie.
En raclant les sédiments océaniques, le chalutage de fond détruit les fonds marins et libère le carbone stocké depuis des millénaires, provoquant autant d’émissions carbone que l’ensemble du transport aérien. Malgré cet impact catastrophique sur le climat, cette pêche est fortement soutenue par les fonds publics, car elle est très peu rentable.
Dans un rapport édifiant intitulé « Émissions impossibles » publié en juillet dernier, l’ONG GRAIN et l’IATP (Institut pour l’agriculture et la politique commerciale) dénoncent l’impact des plus grosses entreprises de viande et de produits laitiers sur le climat, et leur manque de transparence sur les émissions de gaz à effet de serre dont elles sont responsables.
Un épisode de datagueule rassemblant des données saisissantes sur l’impact environnemental de la viande.
Au travers les résultats des études du cabinet Carbone 4 ainsi que des études internationales d’ampleurs, ce dossier tente de démontrer que le curseur ne pointe délibérément pas vers la meilleure stratégie de réduction des émissions de GES, au profit de l’élevage.
L’indice de l’empreinte carbone alimentaire de nu3 étudie les émissions CO2 dues aux produits d’origine animale versus non-animale dans le monde, par personne et montre comment changer de régime alimentaire peut impacter l’environnement. Listes d’aliments, Sources FAO, ONU et FranceAgriMer
Le fait de manger engendrerait des émissions de gaz à effet de serre ? Allons donc….. Et pourtant, le fait de manger pèse très lourd, en France, dans les émissions de gaz à effet de serre. Nous devons cela au fait que l’agriculture est responsable de l’essentiel des émissions pour les gaz à effet de serre autres que le CO2 : méthane et protoxyde d’azote.
Commentaires (1)