La supériorité environnementale de l’élevage extensif sur herbe par rapport à l’élevage hors-sol semble une évidence dans les milieux écologistes. Les prairies stockent-elles plus de carbone que les forêts ? Qu’en est-il vraiment ?
Cet article, paru suite au rapport du GIEC sur l’utilisation des sols, fait le point sur l’impact climatique de l’élevage, avec quelques données chiffrées. Il aborde l’impact carbone de l’élevage extensif, la comparaison par rapport à l’impact du transport, l’importance de prendre en compte l’opportunité de stockage perdue à cause de l’élevage et les estimations de gains de l’alimentation végétale
L’élevage est responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre. Et de 63 % de la déforestation en Amazonie.
Le 5e rapport du GIEC recommande une diminution importante de la consommation de viande.
Un végétalien émet 2,5 fois moins de GES par son alimentation qu’un omnivore occidental.
Cet épisode de Programme B revient sur les coût écologiques et humains de la viande, avec Geoffrey Le Guilcher (Steak Machine) et Nicolas Treich.
Mots-clefs: viande, écologie, abattoir, souffrance au travail.
Notre surconsommation de viande et de produits laitiers, issus de l’élevage industriel, déstabilise les écosystèmes et la planète. 75 % des terres agricoles dans le monde servent à nourrir des bêtes qui serviront, ensuite, à nous nourrir. Notre mode de vie carnivore, réservé à une poignée de privilégiés, exerce une pression telle sur notre planète qu’il déstabilise les écosystèmes.
L’écart est tel que même si l’on parvenait à réduire à zéro le total de kilomètres imputables au transport de tous les aliments, l’impact sur le climat serait moindre que si un carnivore renonçait à manger de la viande une fois par semaine. Sources : Carnegie Mellon University à Pittsburgh, Pendos CO2, Öko-Institut et WWF Suisse
Pourquoi le véganisme est-il une nécessité écologique?
Mots-clés: véganisme, écologie.
Selon un sondage Ipsos de 2021 et une étude d’opinion américaine, les consommateurs, et en particulier en France, évaluent très mal les impacts climatiques de leurs écogestes et de leurs choix alimentaires. Laurent Bègue-Shankland pointe la responsabilité des lobbies économiques, des biais des chercheurs favorables à l’élevage et de la mauvaise vulgarisation scientifique.
Les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine sont dues à plus de 70 % à la consommation des ménages. En France, c’est près d’un tiers des émissions totales de gaz à effet de serre qui sont liées à notre système alimentaire. Et parmi les aliments consommés, la viande et les produits animaux sont de loin les plus émetteurs de gaz à effet de serre.
Le rôle des pâturages dans l’absorption du CO2 est largement surestimé par les défenseurs de l’élevage. Les lobbies de l’agroalimentaire insufflent une incertitude scientifique face à des rapports internationaux accablants, dans le but de défendre les « bénéfices des prairies » et les « atouts » d’un modèle agricole devenu obsolète.
Article écrit par Martin Gibert à quelques mois de la COP21 pour s’interroger sur l’absence presque totale du végétarisme et véganisme des discours écologistes.
Mots-clés: climat, écologie, véganisme, pollution.
Arrêter l’élevage permettrait la repousse des forêts sur les prairies et les cultures qui nourrissent actuellement le bétail et évacuerait une partie du méthane de l’atmosphère. L’action conjointe du stockage de carbone dans le sol et de la réduction des émissions permettrait un article scientifique en libre accès de nullifier les émissions de gaz à effet de serre pendant 30 ans.
En matière d’alimentation, les pistes qui reviennent le plus souvent sont de manger local, et de manger bio. Mais s’agit-il vraiment des mesures les plus efficaces ? Cet article vous invite à reconsidérer les priorités. Il est aussi efficace de manger végétalien un jour par semaine que d’être locavore omnivore sept jours sur sept.
Une étude américaine parue en janvier 2019 a étudié l’alimentation d’un échantillon représentatif de 16 800 américains. Les données obtenues confirment une fois de plus que les régimes alimentaires faisant la part belle aux protéines végétales et aux céréales sont en général les plus écologiques, mais aussi les plus sains !
Une alimentation végane typique réduit l’impact de l’alimentation sur le réchauffement climatique de moitié (de 30 % vers environ 15 %). C’est pourquoi l’adoption d’une alimentation végane est l’un des choix individuels les plus efficaces pour réduire l’impact sur le réchauffement climatique global.
Les viandes végétales et les viandes de culture présentent des avantages avérés ou prometteurs, en particulier en ce qui concerne la consommation d’eau et la libération de terres agricoles pour le stockage de carbone. En termes d’émissions de gaz à effet de serre, les produits végétaux les plus polluants rivalisent avec les alternatives animales les moins polluantes.
Si les bénéfices de la consommation de légumineuses pour la santé sont bien connus des lecteurs d’Alternatives végétariennes, les cultures de légumineuses sont tout aussi bénéfiques à l’agriculture et à l’environnement.
Le rapport 2019 du GIEC préconise notamment une alimentation saine à base de plantes pour lutter contre le changement climatique et la sur-utilisation des sols. Cet article mentionne quelques chiffres important issus de sources réputées.
Outre les questions éthiques qu’elle soulève, la consommation de viande de poulet n’est pas sans conséquences sur l’environnement et la santé humaine : intoxications alimentaires, antibiorésistance, pollution atmosphérique ou encore déforestation sont inhérentes au mode d’élevage intensif de ces oiseaux.
Docteur Paco Maginot, membre du conseil scientifique de l’ONAV, rappelle l’intérêt écologique de la végétalisation (notamment par rapport à d’autre facteurs d’amélioration de l’impact environnemental), égratigne l’influence des lobbies et des aprioris sur les décisions institutionnelles et donne quelque recommandations pour végétaliser son alimentation.
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