Soixante pour cent des populations animales du monde ont été exterminées depuis 1970 et l’élevage est cité comme l’une des principales raisons à cela. Quelques chiffres sur les liens entre élevage et extinction des espèces.
Des chercheurs de l’Inra démontrent l’impact de la concurrence alimentaire des colonies d’abeilles domestiques sur les abeilles sauvages en milieu naturel. Ces travaux révèlent l’existence d’une zone d’influence autour de chaque rucher et peuvent être mis à profit pour organiser la cohabitation entre les différentes populations d’abeilles.
Depuis soixante-six millions d’années, notre planète n’a jamais perdu d’espèces animales à un rythme aussi rapide qu’aujourd’hui, et la responsable n’est autre que l’espèce humaine. Deux grands facteurs concourent à la destruction de la biodiversité : une prédation trop mal régulée des espèces sauvages ainsi que notre modèle agricole, basé sur l’élevage.
Loin d’être un conservatoire des espèces, l’élevage a largement érodé la biodiversité. Du fait de la sélection des quelques espèces les plus rentables et adaptées aux besoins des filières, de nombreuses espèces rustiques ont disparues ou sont en fort déclin.
Il ne faut pas intervenir dans le cours naturel des choses, nous dit-on. Mais lorsque les humaines considèrent que leurs intérêts en jeu sont suffisamment importants, ils/elles n’hésitent finalement guère. Les écologistes et les « amies » des animaux comme les autres. Les koalas « prolifèrent » en Australie du Sud.
Les humains interviennent souvent dans la nature pour des raisons anthropocentriques ou environnementales. La réintroduction des loups dans des territoires d’où ils ont disparu, afin de créer ce que l’on appelle « l’écologie de la peur », actuellement débattue dans des régions comme l’Écosse, en est un exemple.
Si toi aussi tu en as marre d’entendre que l’humanité est une espèce supérieure et que par conséquent elle peut/doit régner sur toutes les autres, alors reste avec moi, on va mettre un bon coup de pied au cul de cette idée reçue !
Mots-clés: humanité, espèce supérieure, idée reçue.
Nous allons dans un premier temps nous attarder à examiner en détail comment les chasseurs se définissent. Nous allons donc voir la différence fondamentale entre ce qu’ils tentent d’être et ce qu’ils sont réellement. Le but ici est uniquement de replacer correctement les curseurs.
Pierre Rigaux fait le point sur les impacts écologiques de la chasse en France : chasse d’oiseaux migrateurs déclarés menacés par l’UICN, 20 millions d’animaux lâchés chaque année, espèces prétendument « régulées » ne concernant que 5% des 30 millions d’animaux tués par an, rejet de plombs et braconnage. L’auteur questionne aussi l’efficacité réelle de cette prétendue régulation.
Article de vulgarisation faisant le point sur la concurrence entre abeilles domestiques et abeilles sauvages, et le risque que fait porter l’apiculture sur la biodiversité et les 20 000 espèces d’abeilles autres que Apis mellifera.
Les éoliennes sont la source de nombreuses morts chez les insectes, les oiseaux, les mammifères et les poissons. Cet article liste les inconvénients connus de cette technologie. Attention : bilan à comparer avec d’autres méthodes de production d’énergie et fiabilité des informations incertaine.
Le naturalisme peut favoriser la discrimination entre humains et animaux. Peut-être est-ce cependant aller un peu vite que de pousser le zèle jusqu’à s’attaquer aussi au mouvement écologiste sous prétexte que lui aussi s’apparenterait nécessairement à ces formes de naturalisme sommaire, puisqu’il est censé idéaliser la nature.
Observations issues d’une lecture de l’Évaluation mondiale de la biodiversité et des services écosystémiques de l’IPBES. L’Iddri fait ici ressortir l’impact de la pêche et de l’élevage pointés par le rapport de mai 2019. Ce résumé de 4 pages propose également quelques actions.
L’élevage intervient dans les cinq principaux mécanismes responsable de l’érosion de la biodiversité : modification des habitats, réchauffement climatique, invasions biologiques, sur-exploitation des espèces et pollution. Son rôle est variable dans chaque facteur mais souvent son impact se fait de manière directe et indirecte, renforçant ainsi les conséquences de sa présence.
Cette interview de Demos Kratos questionne l’action des prétendus « premiers écologistes de France » : chasse d’espèce menacées, régulation, élevage destinés à la chasse, lobbying auprès des politiques…
Cet article a pour objectif d’examiner les justifications de l’élimination violente des animaux férals lors des projets de restauration d’habitats. La restauration d’habitats est le processus consistant à modifier un paysage, qui a été altéré par les activités humaines, afin qu’il retrouve approximativement son ancienne apparence.
Cette émission revient sur les problèmes écologiques de la viande, en particulier ceux liés au soja, dont la production a doublé en vingt ans justement pour nourrir les animaux d’élevage (audio).
Mots-clefs: viande, soja, déforestation, climat.
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