Un épisode de datagueule rassemblant des données saisissantes sur l’impact environnemental de la viande.
L’indice de l’empreinte carbone alimentaire de nu3 étudie les émissions CO2 dues aux produits d’origine animale versus non-animale dans le monde, par personne et montre comment changer de régime alimentaire peut impacter l’environnement. Listes d’aliments, Sources FAO, ONU et FranceAgriMer
Analyse de l’année 2011 : Il existe une forte inégalité dans les disponibilités alimentaires entre les régions du monde. La part des produits d’origine animale dans les disponibilités alimentaires est très supérieure à la moyenne mondiale dans les pays développés. La France se situe parmi les pays où la disponibilité de produits d’origine animale dans l’alimentation est la plus forte.
Publié le 1er juin 2018 dans la revue Science, l’article de Poore et Nemecek, dresse tout d’abord le constat alarmant d’une chaîne d’approvisionnement alimentaire (production + post-traitement et distribution) aujourd’hui incroyablement consommatrice de ressources.
L’Union européenne subventionne le développement de la production de viande et de produits laitiers avec l’argent de la Politique Agricole Commune. La prochaine PAC sera mise en place en 2021, et les négociations ont déjà commencé. Greenpeace appelle les responsables politiques à Bruxelles et les États membres à garantir que la future PAC protège notre santé et notre environnement.
Les élevages cunicoles sont source de grandes souffrances pour les lapins et sont contraires aux objectifs de développement durable. Bref article sur les pollutions de l’air, des eaux et l’utilisation de ressources.
En 2019, la volaille d’élevage représenterait 70 % de la masse des oiseaux de la planète. 75 % de l’alimentation mondiale reposerait sur 12 plantes et 5 espèces animales. 68 % de la production d’oeufs en France est issue de l’élevage en batterie. 60 % (en masse) des mammifères sont du bétail. +78 % de consommation de viande en 50 ans .
Déforestation et agriculture engendrent environ 30% du total. Cela n’inclut pas les émissions ailleurs mais associées à la fonction alimentaire (camions servant au transport de nourriture, émissions de l’industrie pour fabriquer les emballages, pour fabriquer les tracteurs et les entrepôts, etc).
Jean-Marc Gancille expose quelques chiffres témoignant de l’impact de la pêche sur les populations marines de poissons, mammifères marins (dauphins, baleines…), habitants des profondeurs et krill.
Voilà une stat qu’on entend souvent : pour produire 1kg de viande, il faut 10kgs de végétaux. Dans la bouche d’un.e animaliste, ce chiffre peut être utilisé dans différents contextes. Mais quand on parle de disponibilité et de faim dans le monde, ce chiffre est il bien pertinent? Au programme : différence entre efficiences brute et nette et topo sur la contribution alimentaire de l’élevage.
Si l’on s’intéresse à l’avenir de la planète, et même si l’on aime manger du béluga en sorbet et que le bien-être animal nous laisse aussi froid que le sorbet susmentionné, il est logique de s’opposer à l’élevage. Et pas juste d’un « oui, l’élevage intensif, holala, c’est pas bien ».
La PAC a favorisé le développement d’une agriculture industrielle et polluante au détriment des petits producteurs et des fermes plus respectueuses de l’environnement. Pour la prochaine réforme en 2021, il faut se mobiliser pour une PAC plus verte, plus juste et plus durable.
Environ 70 % de l’espace agricole du monde est utilisé pour le pâturage ou la production d’aliments destinés aux animaux d’élevage. 91 % de la surface aujourd’hui détruite de forêt amazonienne l’est pour libérer de l’espace nécessaire au pâturage ou à la production de soja. Cette déforestation contribue à libérer les vastes quantités de carbone stockées par la forêt.
Pendant longtemps, l’aquaculture a accru la demande de produits de la pêche. Le développement des élevages a ainsi favorisé la surexploitation des stocks de ces poissons de moindre valeur, aux dépens des oiseaux, phoques et poissons carnivores qui disparaissent des zones surexploitées par manque de nourriture.
La production de produits animaux nécessite de très grandes quantités d’eau et l’élevage industriel génère une redoutable pollution des nappes phréatiques.
Vérification par Libération : Plusieurs études montrent qu’un régime carné a un impact carbone plus important qu’un régime végétarien ou végétalien. Mais l’origine et les conditions de production des produits alimentaires doivent aussi être prises en compte. Emissions de gaz à effet de serre ; Consommation d’eau ; Comparaison de repas types
L’élevage est responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre. Et de 63 % de la déforestation en Amazonie.
Le 5e rapport du GIEC recommande une diminution importante de la consommation de viande.
Un végétalien émet 2,5 fois moins de GES par son alimentation qu’un omnivore occidental.
Notre surconsommation de viande et de produits laitiers, issus de l’élevage industriel, déstabilise les écosystèmes et la planète. 75 % des terres agricoles dans le monde servent à nourrir des bêtes qui serviront, ensuite, à nous nourrir. Notre mode de vie carnivore, réservé à une poignée de privilégiés, exerce une pression telle sur notre planète qu’il déstabilise les écosystèmes.
L’écart est tel que même si l’on parvenait à réduire à zéro le total de kilomètres imputables au transport de tous les aliments, l’impact sur le climat serait moindre que si un carnivore renonçait à manger de la viande une fois par semaine. Sources : Carnegie Mellon University à Pittsburgh, Pendos CO2, Öko-Institut et WWF Suisse
Pourquoi le véganisme est-il une nécessité écologique?
Mots-clés: véganisme, écologie.
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