Réponse à la justification de l’élevage par l’idée que les prairies seraient des puits de carbone, particulièrement avec une gestion holistique des pâturages, que les vaches de réformes pollueraient moins, et que le fumier serait nécessaire à l’agriculture végétale.
Le rôle des pâturages dans l’absorption du CO2 est largement surestimé par les défenseurs de l’élevage. Les lobbies de l’agroalimentaire insufflent une incertitude scientifique face à des rapports internationaux accablants, dans le but de défendre les « bénéfices des prairies » et les « atouts » d’un modèle agricole devenu obsolète.
Article qui traite du lien entre consommation d’eau et impact écologique. Sujets traités : différences entre méthodes Water Fooprint Assessment et Analyse de Cycle de Vie, prise en compte de l’eau verte, importance de la prise en compte du stress hydrique, communication d’Interbev.
Réponse à une Tribune de Libération, datée du 18 mars 2018, au titre très mesuré et informatif, dans le respect des codes du bon journalisme, de « Pourquoi les végans ont tout faux ».
Sur le site iPhilo, le professeur de philosophie Philippe Granarolo a publié une tribune dans laquelle il « s’insurge contre la radicalisation de l’idéologie animaliste et ses multiples variantes, toutes tendant à effacer le statut particulier de l’homme parmi les animaux ». Ça s’appelle « Halte au végano-fascisme » (*sigh*) et c’est pas jojo.
Pour Jean-Marc Gancille, les écologistes refusant de se donner comme objectif l’abolition de l’élevage font preuve en brandissant le triptyque « paysan, local, respectueux des animaux » font preuve de cynisme (ces solutions scientifiquement erronées sont porteuses politiquement) et de spécisme (trahissant les idéaux d’égalité dont ils devraient être porteurs).
Dans un communiqué, Interbev affirme vouloir “rétablir des vérités”. En tant qu’association qui s’intéresse aux problèmes environnementaux, sanitaires et éthiques posés par la viande, l’AVF propose un fact-checking documenté aux affirmations non sourcées d’Interbev.
Valéry Schollaert contredit l’idée selon laquelle le passage de l’élevage intensif à l’élevage extensif pourrait à lui seul régler les problèmes écologiques liés à l’élevage (biodiversité, climat) et au contraire pousserait à exploiter les dernières zones naturelles protégées terrestres. Il conclut dans la nécessité de diminuer la consommation, entre autre par l’augmentation des végétaliens.
Le changement vers la désindustrialisation de l’élevage provoquerait une déforestation massive, décimant au passage les dernières populations d’animaux sauvages. Ces élevages prennent plus de place, maintiennent en captivité davantage d’animaux, utilisent davantage de pâturages et de cultures pour produire la même quantité.
Un état des controverses autour de la viande cellulaire (2019), et en particulier sur l’impact carbone. Le titre répond à l’INRA « La viande in vitro, une fausse bonne idée ? ».
Mots-clés: viande propre, viande cellulaire, viande de culture
article en réponse à un article du blog « La Sociale » de Philippe Collin
Mots clés : impact environnemental de l’élevage, gaz à effet de serre, agriculture, agronomie
Contre-argumentation du livre de Paul Ariès, « Lettre ouverte aux mangeurs de viande qui souhaitent le rester sans culpabiliser ». Thèmes : comparaison à Hitler, prise en compte des écosystèmes, critères éthiques anthropocentriques, détection de la sentience, tuer sans souffrance, humanisme, convergence des luttes, invariants anthropologiques, animaux tués dans l’agriculture, victimes végétales…
Accès libre (pdf) au livre « Luc Ferry ou le rétablissement de l’ordre », qui polémique avec cet intellectuel français qui « s’est fait connaître en attaquant les mouvements écologiste et pour l’égalité animale ».
Mots-clés: Luc Ferry, ordre, critique.
Cet article traite de la séquestration de carbone dans les prairies : comment cela fonctionne, quel est l’influence des animaux (piétinement, déjections et broutage), quel est le potentiel et comment l’améliorer, quelles sont les limites.
Si l’impact de la viande sur le réchauffement climatique est souvent remis en cause, réduire notre consommation est pourtant essentiel à la baisse des émissions de gaz à effet de serre. Réponse à Bjorn Lomborg, universitaire danois devenu mondialement célèbre grâce à son best-seller L’Écologiste sceptique (2004). Mots clés : Médias, Réchauffement climatique, Déforestation, Végétalisation
« Quand un paysan élève son bétail avec de la prairie, il permet la capture du carbone par le sol ». Cet argument est-il fondé?
Cet article est une réponse (tardive) à un article paru l’an passé intitulé : « Les méfaits écologiques du Vegan illustrés par l’INRA » qui comporte des raccourcis et des arguments fallacieux problématiques. Je reviens point par point dessus.
Mon texte était essentiellement motivé par le souci de ne pas entraver l’action du mouvement écologiste. Les écologistes mènent en effet une lutte bien concrète et d’une urgence extrême. Il me paraît donc particulièrement inopportun de leur chercher querelle sur un thème qui ne relève que de la spéculation philosophique à long terme, celui de la prédation animale.
Finalement, la prédation fait bien partie du domaine de l’interrogation humaine. La route est certainement longue avant que le pas culturel soit franchi, qui la verra devenir un sujet de recherche des sciences de la vie. Néanmoins, j’ai confiance dans les capacités de réflexion de l’esprit humain et je pense que cette évolution est inéluctable.
Critique du « Plaidoyer pour les territoires d’un paysan végano-sceptique », qui délivre une bonne dose de blabla pseudo-spirituel, à grand renfort de termes inutilement compliqué. Réponse aux arguments : Le véganisme est par définition a-territorial et repose sur l’extractivisme ; L’élevage est indispensable à la biodiversité d’un territoire ; Interdire aux paysans d’élever des animaux serait terrible pour eux et les rendrait malheureux ; Le véganisme repose sur des dualismes manichéens ; contre l’uniformisation du monde
Commentaires (0)