En raison notamment de textes classiques indiens profondément empreints de compassion pour tous les êtres sensibles, l’Inde apparaît encore comme un modèle en ce qui concerne les animaux. Mais cette image de l’Inde, en tant que fondatrice de la non-violence, de la protection et des soins envers les animaux, est-elle réellement et encore pertinente ?
Jérôme Segal tente d’expliquer la sur-représentation de personnes juives (religieuses ou athées) au sein des luttes animalistes. Les causes énoncées sont la tradition athée de domination de la raison et de l’éthique sur le religieux ou le superstitieux, l’expérience des persécutions et de la Shoah, et plus largement révolte contre l’injustice.
En guise d’épilogue, voici un passage qui montre amplement la sensibilité de Schopenhauer à l’égard des souffrances des animaux : « Le plus grand bienfait des chemins de fer est qu’ils épargnent à des millions de chevaux de trait une existence misérable. »
David Clough est l’auteur de « On Animals », un ouvrage marquant dans le domaine de la théologie et de l’éthique animale chrétienne. Cet article expose la conception qu’il y défend des fondements théologiques de la considération due aux animaux.
David Clough est l’auteur de « On Animals », un ouvrage marquant dans le domaine de la théologie et de l’éthique animale chrétienne. Cet article expose ce que devrait être, selon lui, un comportement chrétien envers les animaux (aux antipodes des pratiques actuelles) et rappelle les fondements théologiques sur lesquels l’auteur appuie ses prescriptions.
On me demande souvent si j’ai « le droit » de manger tel ou tel aliment. C’est un questionnement bien naturel, et je voudrais profiter de ce blog pour rappeler le fonctionnement général de cette grande religion pleine d’interdits qu’est le véganisme.
La première édition d’Animal Gospel [Évangile animal] d’Andrew Linzey date de 1998 (ed. Hodder&Stoughton). Andrew Linzey est prêtre anglican. C’est un théologien internationalement connu pour ses écrits sur le christianisme et les animaux.
L’Islam n’a pas prohibé catégoriquement la consommation de viande mais la permission d’en consommer ne signifie pas qu’il soit obligatoire d’en manger, cela veut dire qu’il est possible de le faire tout simplement et sous certaines conditions. Tour d’horizon des arguments contre et (surtout) pour le végétarisme selon l’islam.
Seules les antiques civilisations fondées sur les philosophies hindouistes et bouddhistes originelles ont reconnu à l’animal un statut d’être conscient existant pour lui-même et non pour l’humain. Mais il y a dans le bouddhisme et l’hindouisme de très nombreuses écoles de pensées différentes, allant du végétarisme à des degrés divers d’exploitation.
On retrouve dans Un Jour dans la vie de Billy Lynn, d’Ang Lee, comme dans l’Odyssée de Pi, du même, « une représentation des animaux et de la viande que n’auraient pas renié quelques millions d’hindouistes ».
Mots-clés: film, cinéma, viande, hindouisme.
Le cas animal est exemplaire de ce qui a été fait et de ce qui est en train de se produire à l’échelle de la création/nature en son ensemble, pour laquelle une représentation longtemps conçue chrétienne/occidentale/normale est aussi en train d’être défaite et une autre édifiée, plus adaptée à une nouvelle conception de la place et de l’action de l’homme dans la nature.
Réflexion sur le deuil des animaux non-humains d’un point de vue antispéciste, à partir d’une expérience personnelle.
Mots clés: deuil, antispécisme.
Assurément, il y a toujours des bouddhistes, des hindous, des taoïstes végétariens et soucieux des animaux par conviction religieuse. (C’est le cas également de minuscules minorités juives, chrétiennes et musulmanes.) Cependant, seul le jaïnisme persiste à prescrire le végétarisme et la non-violence absolue envers les animaux.
Certaines tribus africaines ont des rites expiatoires visant à demander pardon à l’animal tué. Le dénominateur commun est qu’eux comme moi savaient qu’au fond, il y avait un problème moral au fait de tuer et manger un animal.
Jérôme Segal, tente d’expliquer le cas particulier d’Israël, pays aux 5% de véganes en 2018, et pourquoi certains juifs ont un intérêt particulier pour la justice envers les animaux.
Arguments en faveur d’une pratique végétarienne enracinée dans l’éthique de l’Islam et le Coran.
Mots-clefs: haram, halal, végétarisme, religion, islam.
Écrit en 1989, Les Animaux en Islam est rapidement devenu un ouvrage incontournable pour qui s’intéresse aux liens entre la religion musulmane et les animaux. Quelle nourriture peut être considérée comme halal ? L’étourdissement des animaux avant la saignée est-il autorisé par le Coran ? Est-il possible d’être musulman et de ne pas manger de produits carnés ?
Je pense qu’il ne faut pas tout confondre et adopter une position aussi agressive à l’encontre de toute dimension spirituelle que celle qu’exprime ce « farouchement anti-religieux ». Il s’agit dans ce cas de ne pas rejeter agressivement – mais seulement de s’en distancer – tout ce qui participe d’une croyance en un sens profond de l’existence.
Réponse à un article polémique publié sur le site religieux La Question intitulé Le caractère monstrueux de l’antispécisme.
En Inde, la vache jouit d’un statut à part. Vénérée par les Hindous, il est interdit de la manger dans la plupart des états. Pourtant, est-elle bien traitée pour autant ?
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