Une réflexion sur l’anthropomorphisme et son refus spéciste à partir d’un court métrage, « Battle at Kruger », de David Budzinski et Jason Schlosberg (2004).
Mots-clés: anthropomorphisme, spécisme, cinéma, court-métrage, documentaire, cinéma.
Table ronde entre chercheur-e-s qui retrace l’histoire des rapports animaux-humains.
Mots-clefs: histoire, animaux, humains.
Deux historiens abordent la consommation de cochon dans l’Egypte ancienne et celle du lièvre au Moyen Âge, un regard croisé qui permet de se pencher sur des sources très anciennes et de saisir l’origine des premiers interdits alimentaires (audio).
Mots-clefs: lapin, lièvre, porc, tabou, interdit, alimentation, viande, histoire.
Les causes des violences à l’encontre des animaux sont souvent classées en deux catégories : les perturbations psychologiques individuelles et les normes culturelles. Cet article utilise les exemple de mutilations ou de meurtres d’animaux domestiques pour illustrer la première, et de l’industrie du cinéma pour illustrer la seconde.
Les partisans de divers mouvements de justice sociale se soutiennent régulièrement mais les groupes de défense des droits des animaux restent en dehors de ce cercle de solidarité progressiste. Will Kymlicka l’explique, au delà de l’intérêt personnel et du désengagement moral, par la remise en cause de leur pilier philosophique central : l’« humanisme ».
Compte rendu de travaux de psychologie sociale de Benoît Monin et Julia Minson parus en 2007 et 2012, expliquant pourquoi le sentiment d’infériorité morale risque d’être mal vécu, et les réactions de défense qu’il déclenche dans ce cas.
Xavier Gravelaine présente l’importance d’offrir aux élèves de terminale la possibilité de réfléchir au bien-fondé du spécisme en montrant des images de ce qu’endurent les animaux d’élevage. Ce professeur de philosophie récuse les accusations de prosélytisme et d’endoctrinement et décrit le phénomène de censure s’exerçant sur lui en défense de l’idéologie carniste.
Le mouvement antispéciste actuel, majoritairement de gauche et dont la morale se centre sur les individus, porte un discours inaudible pour une grande partie de la population. Selon Pierre Sigler, les enseignements de la psychologie morale et politique devraient amener le mouvement animaliste a formuler des messages plus conformes à la diversité des intuitions morales.
Cette vidéo expose les différentes manières de représenter (ou non) les animaux dans les publicités françaises. Elle aborde entre autres l’invisibilisation des individus et en ne les représentant que sous la forme de produits, la happyfication ou suicide food (présentations d’animaux heureux de vivre l’exploitation), l’utilisation d’animaux de compagnie ou sauvage comme facteur d’attractivité.
Enquête sociologique de Jocelyne Porcher auprès d’éleveurs en désarrois face à ce que leur métier leur demande de faire subir aux animaux. Critique du concept de bien-être animal, qui mène selon elle à adapter les animaux aux productions animales, plus que l’inverse.
Comment se détacher du carnisme fait se rendre compte de nombreux problèmes qui passent habituellement inaperçus, et change le quotidien. Sujets abordés : Publicités, étales, formatage carniste, vision de l’élevage, spécisme intériorisé, manque d’information, etc. Format texte : https://www.mamanvegane.fr/2018/09/24/toutes-ces-choses-que-je-ne-voyais-pas-avant-d-%C3%AAtre-v%C3%A9gane/
En surface, les débordements anti-véganes sont contre-intuitifs : en décidant de nuire au moins de créatures vivantes possible, les véganes deviennent source de colère. Raisons rapportées : le traitement médiatique déséquilibré, la mise en question de sa propre moralité, la mise en question des normes sociales, l’adhésion à des valeurs de droite, la protection face à la dissonance cognitive.
A quels mécanismes psychologiques faisons-nous consciemment ou inconsciemment appel pour nous placer au-dessus du règne animal? L’émission « Dans la tête de » aborde la dissonance cognitive, le carnisme, la mentaphobie et les capacités cognitives des animaux.
Cet article discute de ce que peut être l’étrange amour des éleveurs pour leurs animaux, de la pertinence qu’ils trouvent à en parler et de pourquoi cette question devrait intéresser les personnes qui agissent pour l’abolition de l’exploitation animale. Quel genre d’amour peut se concilier facilement avec l’envoi à l’abattoir ?
Comme il n’y a encore que peu de personnes qui pensent que manger de la viande est un problème et agissent en conséquence, la plupart des gens ne se demandent pas si manger des animaux est un problème moral. Retour sur l’expérience du psychologue américain Solomon Asch montrant la tendance au conformisme.
Pierre Sigler cherche à définir ce qu’est le carnivorisme éthique et comment il se traduit en pratique. Il conclut que celui-ci n’existe guère dans la pratique, mais existe comme discours déculpabilisant. Le carnivorisme éthique et ses succédanés (flexitarisme) sont le signe que la moralité du carnivorisme ne va plus de soi.
Cette traduction de Che Green développe l’analogie entre les 5 étapes de deuil et l’évolution des personnes qui milite pour les animaux. Le déni empêche d’agir, la colère nous amène éventuellement à être contre-productives, le marchandage peut nous mener à l’épuisement, avant que nous acceptions n’être qu’un minuscule coup de pouce à un changement qui prendra beaucoup de temps.
Et si l’émotion ressentie devant la dégradation d’un bâtiment familier était un exemple de dissonance cognitive ? L’article aborde le mécanisme de rationalisation a posteriori menant à attribuer nos sentiments aux causes qui nous arrangent, et les mécanismes de réaction aux dissonances entre émotion et réflexion, en pointant leurs intérêts dans le cadre d’une communication militante.
Comment la place de l’animal a-t-elle évolué au cours de l’histoire ? Quelle est cette place dans notre société aujourd’hui ? Florence Burgat – La place des animaux dans les sociétés humaines n’a, globalement, jamais été enviable. Mais l’emprise qui s’exerçait sur eux n’était pas épaulée par les moyens scientifiques et techniques qui sont actuellement les nôtres.
Tom Bry-Chevalier décrit les évolutions qui ont vu se transformer les tueries parisiennes du 18ième siècle en abattoirs extra-urbains, et sur les évolutions de vocabulaire et de pratiques de mise à mort qui les ont accompagnées. Les causes invoquées sont à la fois sanitaires, la peur de contamination de la violence vers les humains et la prise en compte morale de la sensibilité animale.
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