La force des preuves nous amène à conclure que les humains ne sont pas seuls à posséder les substrats neurologiques de la conscience. Des animaux non-humains, notamment l’ensemble des mammifères et des oiseaux ainsi que de nombreuses autres espèces telles que les pieuvres, possèdent également ces substrats neurologiques.
Eddy Fougier (spécialiste des mouvements protestataires) donne un point de vue extérieur sur la situation du mouvement abolitionniste Français en 2018. Sections : Historique ; Caractéristiques (propos, visions, modes opératoires) ; 3 pôles (véganisme, antispécisme, libération animale) ; 3 mouvements (économie végane, assos sensibilisatrices, groupes d’action) ; Impopularité et influence.
Ce mémoire de linguistique de Louise Billoud étudie l’ampleur du phénomène végane, les différentes formes graphiques utilisées, les contextes variés d’occurrence, la teneur du contenu, les néologismes formés à partir de la racine VEG-, les thématiques qui y sont le plus souvent rapportées.
«Qui n’aime pas les animaux n’aime pas les gens.» La maxime n’est peut-être pas dénuée de sens: maltraitance animale et actes violents envers ses semblables semblent effectivement liés. Laurent Bègue-Shankland retrace l’histoire du lien entre les violences sur les humains et sur les autres animaux, puis donne quelques résultats d’études plus récentes.
Cet article du chercheur en psychologie sociale Gordon Hodson liste les principales conclusions des études de 2017 à 2019 sur les préjugés et discriminations envers les végéta*iens. Il traite de l’intensité de la végéphobie (supérieure au rejet de nombreux autres groupes sociaux) et des facteurs qui l’influence (bord politique, empathie envers les animaux, genre, raison du végéta*isme…).
Les viandes végétales et les viandes de culture présentent des avantages avérés ou prometteurs, en particulier en ce qui concerne la consommation d’eau et la libération de terres agricoles pour le stockage de carbone. En termes d’émissions de gaz à effet de serre, les produits végétaux les plus polluants rivalisent avec les alternatives animales les moins polluantes.
Si le monde devenait végane, qu’adviendrait-il des bocages, prairies et paysages champêtres façonnés par l’élevage ? Diplômée en architecture du paysage, Alix Gancille montre que dans la Thiérache (Belgique) une agriculture végétale est à même de préserver des paysages ouverts et riches en biodiversité, ainsi que de larges espaces dédiés à la vie sauvage.
Fabien Carrié restitue la genèse et la carrière de la notion de végéphobie pour en comprendre les logiques de formalisation. En traduisant les résistances rencontrées comme autant d’expressions d’un système généralisé d’oppression, il s’agit de redéfinir partiellement l’entreprise de représentation politique afin d’y inclure également les représentant·e·s revendiqué·e·s des animaux.
Enquête sociologique de Jocelyne Porcher auprès d’éleveurs en désarrois face à ce que leur métier leur demande de faire subir aux animaux. Critique du concept de bien-être animal, qui mène selon elle à adapter les animaux aux productions animales, plus que l’inverse.
Résumé par son autrice d’un livre portant sur le deuil, traduit depuis le journal scientifique Animal Sentience. Comment reconnaître la présence ou l’absence de deuil ? Quelles sont les spécificités du deuil humain ? Comment la connaissance du deuil chez d’autres animaux devrait changer nos comportements envers eux ?
Extrait des « causeries » de Merleau-Ponty où le philosophe français s’interroge sur le statut de l’animal (texte complet en pdf).
Mots-clés: philosophie, animalité, Merleau-Ponty.
Article scientifique de V. Chenille étudiant la représentation des abattoirs dans le cinéma de fiction, depuis les années 1950 jusqu’à nos jours.
Mots-clef: fiction, cinéma, représentation, abattoir, film, mise à mort, culture.
La viabilité de l’agriculture reste intimement liée à son industrialisation. Un retour à une forme d’agriculture paysanne et locale serait nocif pour l’environnement, la société et l’économie. Une alimentation végétale pourrait retourner à la nature une superficie de 3,1 milliards d’hectares (équivalente à celle de l’Afrique) ou de nourrir 4 milliards de personnes de plus.
Jonathan Fernandez a étudié les imbrications, au sein de la population suisse, entre les opinions racistes, spécistes et sexistes. Son analyse porte notamment sur les différences de nature comme justification de la discrimination.
Joel Marks, philosophe et défenseur des droits des animaux, explique comment il a réalisé que les vérités morales n’existent pas. Son engagement pour le véganisme est resté intact après ce tournant.
A quel point devrions-nous être confrontationnels dans notre activisme?
Mots clés : Action directe, violence, sentience institute
Emilie Dardenne, chercheure, expose dans cette conférence l’historique des études animales et de leur évolution au cours des époques.
Mots-clés: sciences sociales, études animales, audio, histoire.
Nicolas Treich (Inra) consacre un document de travail à l’analyse économique du véganisme. Un bilan du marché est d’abord dressé, pour analyser ensuite les externalités négatives des produits d’origine animal. L’efficacité des stratégies des associations de protection animale pour sensibiliser l’opinion est ensuite discutée, pour terminer sur une réflexion prospective autour de trois scénarios.
Une critique de l’idée de Nature et de la manière dont elle s’inscrit dans les discours normatifs. La Nature joue en particulier un rôle important dans la justification du spécisme.
Mots-clés: spécisme, nature, critique.
Cet article publié sur la revue du CNRS revient sur les découvertes de ces dernières décennies. Compas céleste, chronomètre interne et mémoire exceptionnelle permettent à certains animaux de se projeter aussi bien dans le passé que dans le futur pour prendre des décisions.
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