Je sors de la lecture du livre La révolution antispéciste, édité aux PUF et paru la semaine dernière, auquel ont contribué Yves Bonnardel, Thomas Lepeltier, David Olivier, Estiva Reus et Pierre Sigler. Et je pense pouvoir dire sans exagérer que j’ai une nouvelle référence à proposer aux francophones curieux qui voudraient s’initier à l’antispécisme et même l’approfondir.
« Corrida la honte » de Roger Lahana ; Les livres d’Elisabeth Hardouin-Fugier à découvrir ! ; A favor de los toros de Jesus Mosterin ; Anthologie d’éthique animale. Apologies des bêtes
Ce premier chapitre situe les auteurs de Zoopolis et met en évidence les axes directeurs autour desquels s’articule leur réflexion. Après l’avoir lu, vous connaîtrez le squelette de l’ouvrage.
Donaldson et Kymlicka proposent d’évoluer vers des sociétés où les animaux domestiques seraient citoyens, c’est-à-dire membres à part entière d’une communauté politique, sur un pied d’égalité avec ses autres membres. Ceci implique un rejet franc de doctrines « du contrat »…
Donaldson et Kymlicka proposent pour les animaux sauvages un statut inspiré du principe de souveraineté des peuples. Dans ce chapitre, nous allons détailler de quoi il s’agit. Par « animaux sauvages » on entend les animaux qui vivent dans des espaces inhabités ou peu habités par les humains.
Dans ce chapitre, il sera question des animaux liminaux. Ceux-ci ont en commun avec les animaux sauvages de ne pas être membres des sociétés formées d’humains et d’animaux domestiques, au sens où ils ne sont pas partie prenante de l’ensemble des droits, obligations, normes, etc. qui associent étroitement les membres des communautés humanimales.
Zoopolis n’est pas un traité de philosophie politique, et encore moins un traité de philosophie éthique. Cependant, l’arrière-plan intellectuel des auteurs joue un rôle dans leur façon de raisonner. Ce chapitre a pour but de donner une idée de ce qu’est cet arrière-plan à l’aide d’éléments puisés dans des écrits antérieurs de Kymlicka.
La réflexion sur la citoyenneté animale est la composante la plus novatrice de l’approche politique des droits des animaux de Donaldson et Kymlicka. Dans ce dernier chapitre, nous allons y revenir de façon à mettre en lumière des compléments apportés par les auteurs dans des articles postérieurs à la parution de leur livre Zoopolis.
Un jour, une poule rousse est arrivée dans notre jardin. À la nuit tombée, elle s’est réfugiée dans le garage. La croyant égarée, le lendemain nous l’avons reconduite chez notre voisin, quelques cent cinquante mètres plus loin. Mais elle est revenue jour après jour.
Approche critique de l’humanisme du point de vue antispéciste. Le billet présente également le livre de P. Rouget, « La violence de l’humanisme: pourquoi faut-il persécuter les animaux? »
Mots clés: humanisme, philosophie, antispécisme.
Bien souvent, adhérer à ces thèses n’empêche pas les éthologues ou les philosophes de manger de la viande. Mais ils le font généralement avec une mauvaise conscience plus ou moins prononcée. Lestel, au contraire, est fier de manger de la viande. Il va jusqu’à consacrer un pamphlet, paru en avril 2011, à « l’apologie du carnivore » et à la critique sévère des végétariens éthiques.
En guise d’épilogue, voici un passage qui montre amplement la sensibilité de Schopenhauer à l’égard des souffrances des animaux : « Le plus grand bienfait des chemins de fer est qu’ils épargnent à des millions de chevaux de trait une existence misérable. »
Vrin a publié en mai 2010 un épais volume (380 pages) au format poche, réunissant des écrits choisis par Hicham-Stéphane Afeissa et Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, et introduits par eux. Ce recueil, principalement composé de textes traduits, constitue un apport appréciable à la documentation disponible en français sur la question animale.
Oxford, 1970 Norm Phelps dans The Longest Struggle (Lantern books, 2007), retrace la naissance du mouvement moderne de libération animale, dont le premier foyer fut l’Angleterre. En 1964, Ruth Harrison publie Animal Machines, un essai consacré à l’élevage industriel.
La première défense du système est son invisibilité ; l’invisibilité reflète les mécanismes de défense que sont l’évitement et le déni, et constitue le socle sur lequel reposent tous les autres mécanismes. L’invisibilité nous permet par exemple de consommer du bœuf sans visualiser l’animal que nous mangeons ; elle nous masque nos propres pensées.
Vous cherchez un nouveau livre de référence dans la lutte pour les droits des animaux ? Alors, Fondements éthiques pour une alimentation végétarienne est pour vous. Écrit par Helmut F. Kaplan, philosophe et écrivain, cet ouvrage est un recueil de textes écrits séparément, chacun porteur de sa propre unité de sens.
Au sein des Églises chrétiennes (catholique, orthodoxe, protestantes, anglicane) il y a eu et il y a toujours une petite minorité de fidèles convaincus que la défense des animaux et de leurs droits est inscrite dans le message chrétien.
La première édition d’Animal Gospel [Évangile animal] d’Andrew Linzey date de 1998 (ed. Hodder&Stoughton). Andrew Linzey est prêtre anglican. C’est un théologien internationalement connu pour ses écrits sur le christianisme et les animaux.
Florence Burgat parachève ici l’examen critique entrepris dans Animal mon prochain des discours sur « l’Animal » dont regorge la philosophie. Ces discours pour la plupart n’ont nullement pour objet de comprendre les animaux, dans leur immense diversité. Ils ne sont que monuments élevés à la gloire de l’Homme (singulier, majuscule).
Depuis la première fois où je l’ai lu, lorsque j’étais étudiant, je me suis toujours senti en forte affinité avec John Stuart Mill, à la fois avec ses valeurs et avec le style de son écriture, clair et sans verbiage.
Mots clés : Singer, utilitarisme, liberté individuelle, liberté d’expression, nature
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