Traduction par vegan.fr de l’article « A Lot of People Are Angry with Me–and They are Right » écrit par Gary L. Francione et publié sur son blog.
Elles sont fâchées que je sois ce qu’elles appellent un « absolutiste » qui maintient que nous ne pouvons justifier *aucune* utilisation des animaux. Mots clés : Welfarisme, abolitionnisme, néowelfarisme, réformes
On rencontre de plus en plus de végan-e-s qui se disent abolitionnistes. Il suffit par exemple d’aller sur Facebook pour voir fleurir des dizaines de groupes de “veggies” qui se revendiquent abolitionnistes.
Le problème c’est que parmi toutes ces personnes, très peu le sont vraiment.
Pourquoi ?
Mots clés : Francione, welfarisme, réformes
La végéferme se veut en effet l’antithèse de l’élevage industriel et peut sembler une avancée intéressante. Mais l’exploitation « douce » est conceptuellement malsain, car elle ne résout en rien la question de l’exploitation animale et permet de vivre avec en donnant l’illusion qu’elle n’existe pas. Mots clés : anti-welfarisme, exploitation cool, abolitionnisme
« Je chercherai à démontrer pourquoi il est utile d’adapter son approche à son public et aux circonstances, et problématique d’appeler à ne pas le faire. »
Réponse à un argumentaire abolitionniste fondamentaliste (anti-réformes).
(Traduction de l’essai de Dan Cudahy, « On Cruelty Videos ») Le message abolitionniste ne dépend d’aucune façon de la manière dont les animaux sont traités ; seulement le fait qu’ils soient utilisés, et que toutes ces utilisations sont pour un plaisir, un amusement ou un divertissement dispensable. Dans le doute, il est mieux d’éviter ce genre de vidéos.
Certains animalistes soutiennent que toute forme de domestication doit être abolie en menant l’extinction des espèces domestiquée. Ce billet critique cette approche à partir de la théorie de la citoyenneté animale développée dans Zoopolis.
Mots-clés: abolitionnisme, extinctionnisme, domestication, Zoopolis.
Il est d’une importance capitale de faire la distinction entre la philosophie abstraite et rationnelle, qui justifie l’idéal éthique sur une base déontologique, et la psychologie sociale appliquée qui, sur une base conséquentialiste, oriente en pratique la politique des campagnes.
(Traduction de l’essai de Dan Cudahy) Dans la mesure où les néo-welfaristes prennent du temps et de l’argent pour des réformes de bien-être ou des campagnes ciblées alors que l’opportunité pour l’éducation vegan est tellement vaste, ils occasionnent un grave coût d’opportunité sur le progrès réel de la société. Sans même mentionner le message confus et contradictoire qu’ils envoient…
Lorsque nous préconisons un changement de régime alimentaire individuel, devrions-nous mettre l’accent sur le réductarisme ou le véganisme ?
Mots clés : Sentience Institute, flexitarisme, végétarisme, véganisme
(Traduction de l’essai de Dan Cudahy, « Single Issue Campaigns, Speciesism, and Compartmentalization « ) Les campagnes ciblées, en plus d’être contreproductives en renforçant fortement la compartimentation spéciste et en rendant le public confus, sont inutiles dans le sens où elles s’attaquent aux symptômes du spécisme plutôt qu’à la maladie.
Aujourd’hui je souhaite partager avec vous les réflexions de l’auteur du blog The Animalist dont je partage le choix d’un militantisme pragmatique et qui se passe de porter des jugements sur tout. Ce billet est une traduction partielle d’un de ses textes, ainsi que l’adaptation en français des mèmes qu’il a créés (mèmes que je vous…
(Traduction de l’article de Corey Wrenn, « Compassion Over Killing and Quorn collaborate, nonhuman animals lose ») Assurément, une disponibilité et une présence accrue de produits vegan est bénéfique pour notre mouvement. Cependant, nous avons plusieurs entreprises entièrement vegan déjà en activité. Il est troublant que COK persiste à collaborer avec des exploitants d’animaux nonhumains.
(Traduction de l’essai de Dan Cudahy, avec son accord, « Picking the Low-Hanging Fruit: What Is Wrong with Single Issue Campaigns? « ) Typologie des campagnes ciblées (de réformes ou d’élimination d’une pratique) et pourquoi elles ne sont pas efficaces. Pourquoi y préférer l’éducation au véganisme.
Le but de cette Déclaration Universelle des Droits de l’Animal crée par la Ligue Française des Droits de l’Animal (LFDA) est peut-être simplement d’occuper le terrain, et de laisser croire que les droits de l’animal sont une question de bien être avant mise à mort. Notre but à nous est ici de rétablir le sens de quelques mots.
(Traduction de l’essai de Dan Cudahy, « Basic Economics and Four Types of Advocacy « ) A moins de diriger un commerce vegan, nous devrions passer entre 97% et 100% de notre temps consacré au plaidoyer animal à éduquer au véganisme, et le reste à promouvoir une offre végane. Nous devrions toujours rester totalement à l’écart des actions néfastes welfaristes.
(Traduction de l’essai de Dan Cudahy, « Vegan Education: A Background (Part 1 of 2) « ) Contexte sur l’éducation vegan et explication de certaines différences entre l’éducation welfariste (bien-être animal) et l’éducation abolitionniste, grâce à quelques exemples d’éducation végane.
Pureté idéologique Vs Pragmatisme. Attaquer Singer parce qu’il a choisi de travailler au sein de la réalité avec tous ses défauts c’est faire preuve d’une immaturité et d’un manque de discernement équivalents à ce que serait attaquer Gandhi pour avoir travaillé au niveau politique pour l’indépendance de l’Inde au lieu d’en écrire plus au sujet de l’ « ahimsa ».
(Traduction de l’essai de Dan Cudahy, « Are Anti-Cruelty Campaigns Really Effective? ») Les efforts d’un nombre incalculable d’individus sont dispersés à travers un nombre incalculable de campagnes ciblées différentes.Il semble clairement qu’une telle division parmi les défenseurs des animaux fasse fortement le jeu de l’industrie animale…
Cette traduction de Che Green développe l’analogie entre les 5 étapes de deuil et l’évolution des personnes qui milite pour les animaux. Le déni empêche d’agir, la colère nous amène éventuellement à être contre-productives, le marchandage peut nous mener à l’épuisement, avant que nous acceptions n’être qu’un minuscule coup de pouce à un changement qui prendra beaucoup de temps.
Bien que Gary Francione ait écrit quelques livres -qui ont leurs qualités- il s’est surtout fait connaître en critiquant les organisations animalistes. Il n’y a virtuellement aucune organisation, à ses yeux, qui semble apporter un quelconque bénéfice aux animaux. On pourrait se demander : y a-t-il quoi que ce soit d’attirant dans ce message ?
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