Dans cet article, j’explique pourquoi les réformes de bien-être sont importantes, et pourquoi s’y opposer fait plus de tort que de bien.
(Traduction de l’essai de Dan Cudahy, « Are Anti-Cruelty Campaigns Really Effective? ») Les efforts d’un nombre incalculable d’individus sont dispersés à travers un nombre incalculable de campagnes ciblées différentes.Il semble clairement qu’une telle division parmi les défenseurs des animaux fasse fortement le jeu de l’industrie animale…
En substance, je trouve dommage que des gens qui, au fond, ont le même objectif se tapent dessus. Ça aussi, c’est contre-productif. La viande, c’est mal, certes. Mais on ne changera pas les mentalités du jour au lendemain. Comprendre cela ne signifie pas abandonner ses principes moraux ou ralentir la lutte.
Explication de comment et pourquoi les industriels des produits animaux ont intérêt à s’allier avec les grandes associations welfaristes ou néowelfaristes pour contrer l’approche abolitionniste.
Il semblerait qu’il y ait une loi spécifique en vigueur : « Plus une organisation obtient des résultats pour les animaux, plus la probabilité que des militants la critiquent s’approche de 100%. » Ben oui, elle n’a pas encore obtenu la libération animale, c’est donc une asso welfariste qui veut juste agrandir les cages.
(Traduction de l’essai de Dan Cudahy, « PETA: A Corporate Tangle of Contradictions ») Malgré l’image publique de « droits des animaux » que PETA promeut intentionnellement, leur philosophie et leurs actions sont résolument, et de loin, welfaristes et contredisent de façon substantielle toute notion cohérente des droits des animaux.
Bien que Gary Francione ait écrit quelques livres -qui ont leurs qualités- il s’est surtout fait connaître en critiquant les organisations animalistes. Il n’y a virtuellement aucune organisation, à ses yeux, qui semble apporter un quelconque bénéfice aux animaux. On pourrait se demander : y a-t-il quoi que ce soit d’attirant dans ce message ?
(Traduction de « More room to die » de John Morlino) Dans mes moments de réflexion, je me demande parfois ce que nous demanderaient les animaux ? Le pari, ici, est que ce ne serait pas : plus de place pour mourir.
Mise au point des différences fondamentales entre welfarisme, néowelfarisme et abolitionnisme. Et pourquoi je suis néowelfariste.
(Traduction de l’essai de Dan Cudahy) Dans la mesure où les néo-welfaristes prennent du temps et de l’argent pour des réformes de bien-être ou des campagnes ciblées alors que l’opportunité pour l’éducation vegan est tellement vaste, ils occasionnent un grave coût d’opportunité sur le progrès réel de la société. Sans même mentionner le message confus et contradictoire qu’ils envoient…
Aujourd’hui je souhaite partager avec vous les réflexions de l’auteur du blog The Animalist dont je partage le choix d’un militantisme pragmatique et qui se passe de porter des jugements sur tout. Ce billet est une traduction partielle d’un de ses textes, ainsi que l’adaptation en français des mèmes qu’il a créés (mèmes que je vous…
Pour déterminer la meilleure manière d’encourager les gens à arrêter d’exploiter les animaux, certaines organisations plaidant pour le flexitarisme demandent à ceux et celles qui les exploitent comment nous devrions leur faire passer notre message.
Certains animalistes soutiennent que toute forme de domestication doit être abolie en menant l’extinction des espèces domestiquée. Ce billet critique cette approche à partir de la théorie de la citoyenneté animale développée dans Zoopolis.
Mots-clés: abolitionnisme, extinctionnisme, domestication, Zoopolis.
(Traduction de l’essai de Dan Cudahy, « Single Issue Campaigns, Speciesism, and Compartmentalization « ) Les campagnes ciblées, en plus d’être contreproductives en renforçant fortement la compartimentation spéciste et en rendant le public confus, sont inutiles dans le sens où elles s’attaquent aux symptômes du spécisme plutôt qu’à la maladie.
Il est d’une importance capitale de faire la distinction entre la philosophie abstraite et rationnelle, qui justifie l’idéal éthique sur une base déontologique, et la psychologie sociale appliquée qui, sur une base conséquentialiste, oriente en pratique la politique des campagnes.
J’ai précédemment exprimé mes inquiétudes concernant une étude dans laquelle le Humane Research Council (aujourd’hui appelé Faunalytics) a déformé ses résultats pour faire valoir que nous devrions militer pour que les gens réduisent leur consommation de viande plutôt que de promouvoir le véganisme.
Une critique du « bien-être animal » qui s’appuie sur la manière dont le vocabulaire utilisé (« tuer avec respect, élever humainement, viande heureuse… ») prend pour acquis que l’on peut exploiter les animaux et renforce cette idée.
Mots-clés: bien-être, exploitation, vocabulaire.
(Traduction de l’essai de Dan Cudahy, « Vegan Education: A Background (Part 1 of 2) « ) Contexte sur l’éducation vegan et explication de certaines différences entre l’éducation welfariste (bien-être animal) et l’éducation abolitionniste, grâce à quelques exemples d’éducation végane.
Les améliorations accessibles à court terme sont très loin d’assurer l’égalité de traitement, quel que soit le contenu qu’on lui donne. Les campagnes welfaristes n’en sont pas moins une composante à part entière de la lutte contre le spécisme, parce que le message qu’on peut faire passer à travers chacune de ces campagnes c’est : « Les animaux sont sensibles. Les intérêts des animaux comptent ».
Nous promouvons la réduction de consommation de produits animaux, les petits pas, les améliorations du bien-être etc., et nous rationalisons une telle promotion à cause de notre « parcours ». Nous déplaçons l’attention loin des victimes et sur l’expérience culinaire des humain·e·s à la place, comme si le goût était plus important que la mort des animaux.
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