On rencontre de plus en plus de végan-e-s qui se disent abolitionnistes. Il suffit par exemple d’aller sur Facebook pour voir fleurir des dizaines de groupes de “veggies” qui se revendiquent abolitionnistes.
Le problème c’est que parmi toutes ces personnes, très peu le sont vraiment.
Pourquoi ?
Mots clés : Francione, welfarisme, réformes
(Traduction de l’essai de Dan Cudahy, avec son accord, « Picking the Low-Hanging Fruit: What Is Wrong with Single Issue Campaigns? « ) Typologie des campagnes ciblées (de réformes ou d’élimination d’une pratique) et pourquoi elles ne sont pas efficaces. Pourquoi y préférer l’éducation au véganisme.
Certains animalistes soutiennent que toute forme de domestication doit être abolie en menant l’extinction des espèces domestiquée. Ce billet critique cette approche à partir de la théorie de la citoyenneté animale développée dans Zoopolis.
Mots-clés: abolitionnisme, extinctionnisme, domestication, Zoopolis.
(Traduction de l’essai de Dan Cudahy, « Are Anti-Cruelty Campaigns Really Effective? ») Les efforts d’un nombre incalculable d’individus sont dispersés à travers un nombre incalculable de campagnes ciblées différentes.Il semble clairement qu’une telle division parmi les défenseurs des animaux fasse fortement le jeu de l’industrie animale…
Pour déterminer la meilleure manière d’encourager les gens à arrêter d’exploiter les animaux, certaines organisations plaidant pour le flexitarisme demandent à ceux et celles qui les exploitent comment nous devrions leur faire passer notre message.
J’ai précédemment exprimé mes inquiétudes concernant une étude dans laquelle le Humane Research Council (aujourd’hui appelé Faunalytics) a déformé ses résultats pour faire valoir que nous devrions militer pour que les gens réduisent leur consommation de viande plutôt que de promouvoir le véganisme.
Nous promouvons la réduction de consommation de produits animaux, les petits pas, les améliorations du bien-être etc., et nous rationalisons une telle promotion à cause de notre « parcours ». Nous déplaçons l’attention loin des victimes et sur l’expérience culinaire des humain·e·s à la place, comme si le goût était plus important que la mort des animaux.
(Traduction de l’essai de Dan Cudahy) Dans la mesure où les néo-welfaristes prennent du temps et de l’argent pour des réformes de bien-être ou des campagnes ciblées alors que l’opportunité pour l’éducation vegan est tellement vaste, ils occasionnent un grave coût d’opportunité sur le progrès réel de la société. Sans même mentionner le message confus et contradictoire qu’ils envoient…
(Traduction de l’essai de Dan Cudahy, « Single Issue Campaigns, Speciesism, and Compartmentalization « ) Les campagnes ciblées, en plus d’être contreproductives en renforçant fortement la compartimentation spéciste et en rendant le public confus, sont inutiles dans le sens où elles s’attaquent aux symptômes du spécisme plutôt qu’à la maladie.
(Traduction de l’essai de Dan Cudahy, « Vegan Education: A Background (Part 1 of 2) « ) Contexte sur l’éducation vegan et explication de certaines différences entre l’éducation welfariste (bien-être animal) et l’éducation abolitionniste, grâce à quelques exemples d’éducation végane.
(Traduction de l’essai de Dan Cudahy, « Basic Economics and Four Types of Advocacy « ) A moins de diriger un commerce vegan, nous devrions passer entre 97% et 100% de notre temps consacré au plaidoyer animal à éduquer au véganisme, et le reste à promouvoir une offre végane. Nous devrions toujours rester totalement à l’écart des actions néfastes welfaristes.
Sections : « Une société plus aimable peut créer une société plus sensible au véganisme » “L’abolitionnisme est fondamentaliste” “Les campagnes ciblées peuvent fonctionner et aider l’éducation végane.” “Division, division, division…” “L’éducation végane est une approche tout-ou-rien ” etc.
(Traduction de l’essai de Dan Cudahy et d’Angel Flinn, « Making a Killing with Animal Welfare Reform ») Bien que ces programmes puissent à première vue sembler offrir une plus grande protection aux animaux, il est douloureusement évident qu’ils sont conçus comme campagne de relation publique (quoique très intelligente) pour augmenter les ventes, en rendant le consommateur plus à l’aise.
En substance, je trouve dommage que des gens qui, au fond, ont le même objectif se tapent dessus. Ça aussi, c’est contre-productif. La viande, c’est mal, certes. Mais on ne changera pas les mentalités du jour au lendemain. Comprendre cela ne signifie pas abandonner ses principes moraux ou ralentir la lutte.
SAUVAAAGE expose pourquoi le réformisme semble stratégique pour faire avancer la cause animale dans l’opinion publique et dans les textes de lois, avec pour objectif l’abolition l’exploitation animale. Mots clés : appel à la vertu, réformisme, welfarisme, libération
Point de vue anti-réformiste condamnant la dénonciation du festival de viande de chien de Yulin. Sections : La manière dont les chiens sont tués est-elle pertinente ? ; Le fait que ce soit des animaux de compagnie est-il pertinent ? ; Comment militer contre pourrait être une mauvaise chose ? ; Que devrait-on plutôt faire ?
(Traduction de l’article de Rob Johnson, « The Freedom to be prejudice ») Pourquoi la liberté d’expression est importante, mais aussi pourquoi les abolitionnistes (anti-réformistes) ne devraient pas provoquer le débat public avec les spéciste et ou les néowelfaristes.
Matt Ball défend ici le réformisme.
Sections : Les leçons de l’histoire : si les abolitionnistes avaient été des absolutistes ; “Ça doit empirer avant de s’améliorer” ; La Pureté ou le Progrès ? ; Si c’était vous
La végéferme se veut en effet l’antithèse de l’élevage industriel et peut sembler une avancée intéressante. Mais l’exploitation « douce » est conceptuellement malsain, car elle ne résout en rien la question de l’exploitation animale et permet de vivre avec en donnant l’illusion qu’elle n’existe pas. Mots clés : anti-welfarisme, exploitation cool, abolitionnisme
Il semblerait qu’il y ait une loi spécifique en vigueur : « Plus une organisation obtient des résultats pour les animaux, plus la probabilité que des militants la critiquent s’approche de 100%. » Ben oui, elle n’a pas encore obtenu la libération animale, c’est donc une asso welfariste qui veut juste agrandir les cages.
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