Selon cet article de Thierry Soucar, extrait de « Prévenir et guérir la grippe », le principal responsable de l’émergence de nouveaux virus mortels de la grippe est aussi le principal responsable des grandes pandémies qui de la Mésopotamie à l’empire Aztèque ont anéanti des pans entiers de l’humanité : l’homme et ses pratiques d’élevage.
Les raisons provoquant la faim de millions d’individus dans le monde sont plus ou moins directement dues au capitalisme libéral couplé à l’impérialisme. Le véganisme sans réflexion sur les ravages du capitalisme ne sert à rien dans la gestion des problèmes de faim dans le monde et n’aidera pas les poules ou encore les cochons.
Dans son livre « Un séjour en France », cette journaliste, rapporte son vécu après avoir travaillé quatre semaines à l’abattoir Doux, à la section du conditionnement des poulets. À aucun moment, elle ne parle de la façon dont les animaux sont tués, ni élevés. C’est pour son journal Le Parisien que Bérangère Lepetit a plongé dans le monde de l’abattoir Doux.
La transition vers un monde végane implique de lutter contre les lobbies de l’industrie animale, de prendre en compte les intérêts des habitants des zones dépendantes de l’exploitation animale, et de remettre en cause le capitalisme dans une perspective écologique.
mots clés: lobby, zone rurale, pays pauvres, capitalisme, écologie, décroissance.
Près de 800 millions d’humains souffrent de malnutrition. 2/3 des terres agricoles dans le monde sont consacrées à l’élevage ou à la production d’aliments pour le bétail. Si les pays riches et émergents divisaient par deux leur consommation de viande, au moins 2,2 millions d’enfants échapperaient à la malnutrition chronique.
Le lien entre la consommation de viande et la faim dans le monde est un fait établi depuis plusieurs années : il y a une dizaine d’années déjà, l’Association Végétarienne de France soulignait à travers différents documents l’impossibilité de nourrir à la fois un cheptel grandissant et les humains dont le nombre et l’appétit carnassier vont également croissant.
Le mouvement végane ne peut pas se contenter d’apporter une réponse morale aux problèmes économiques de la transition végane (pertes d’emplois etc.) mais doit proposer des solutions économiques et mettre en valeur l’importance d’une approche collective.
Mots clés: emplois, économie végane/ antispéciste, transition végane.
Témoignage d’un ancienne inspectrice à l’Agence canadienne des aliments (ACIA) ayant travaillé en abattoir, sur ce qu’elle a vu dans les abattoir et ce pourquoi elle est devenue végétarienne.
L’élevage est responsable du déclenchement d’épizooties (ESB, grippe aviaire, etc.). L’usage massif d’antibiotiques dans les élevages contribue grandement à l’apparition de souches bactériennes résistantes. La surconsommation de produits animaux est mauvaise pour la santé. D’un point de vue nutritionnel, il faudrait diviser par deux (au moins) notre consommation de produits d’origine animale.
Le modèle alimentaire occidental épuise les ressources planétaires au détriment des pays du Sud. Les choix que nous faisons ici restreignent drastiquement ceux des habitants de l’autre hémisphère. Manger végétarien est aussi un acte de solidarité.
La delphinothérapie est devenue un business lucratif ces dernières années et représente une menace sérieuse pour le bien-être des dauphins car elle engendre une augmentation des captures, du commerce et de l’élevage en captivité de dauphins dans le monde.
Mots clés : dauphins, cétacés, delphinothérapie, charlatanisme
Dans des abattoirs industriels, alors que les bêtes sont démembrées, les cadences et la répétitivité des gestes éreintent les corps des hommes. Une plongée vertigineuse dans les entrailles des usines à viande modernes, qui montre la violence du travail déshumanisé.
Plus du tiers de la production mondiale de poisson (en tonnage) est destinée à l’exportation (38% en équivalent poids vif en 2010). Une part croissante de la consommation de poisson des pays développés est couverte par des importations en provenance des pays en développement.
Dans cet article, je suggère que manger de façon éthique implique non seulement l’éthique animale et environnementale, mais aussi la lutte contre la famine.
Mots-clés: alimentation, public et privé, véganisme.
L’intérêt pour les liens entre violence envers les animaux et envers les humains n’est pas nouveau. La liste des philosophes qui ont soutenu que la cruauté envers les uns favorisait celle envers les autres est fort longue : de Pythagore à Schweitzer, en passant par Thomas d’Aquin, Locke, Kant, Schopenhauer et bien d’autres.
«Qui n’aime pas les animaux n’aime pas les gens.» La maxime n’est peut-être pas dénuée de sens: maltraitance animale et actes violents envers ses semblables semblent effectivement liés. Laurent Bègue-Shankland retrace l’histoire du lien entre les violences sur les humains et sur les autres animaux, puis donne quelques résultats d’études plus récentes.
Une mise au point sur la question du cuir.
Mots-clés: cuir, véganisme, pollution des eaux et athmosphériques, maladies liées à l’emploi
J’ai fait des enquêtes d’abord en tant que bénévole, puis en tant que salarié. J’ai la mission de visiter les abattoirs dans le cadre de la protection animale. Vérification des pratiques, du respect de la réglementation en matière d’abattage, secours aux animaux en détresse et en souffrance.
Il me dit avoir jeté son pistolet, et avoir juré aux responsables de la prison, aussi fort qu’il en était capable, qu’ils pouvaient faire ce qu’ils voulaient de lui, que « CETTE VACHE NE VA PAS MOURIR ! »
Il termina en me disant qu’il était maintenant végétarien.
Cet épisode de Programme B revient sur les coût écologiques et humains de la viande, avec Geoffrey Le Guilcher (Steak Machine) et Nicolas Treich.
Mots-clefs: viande, écologie, abattoir, souffrance au travail.
Commentaires (1)