Monsieur Phi explique ce qu’est le spécisme et répond à quelques tentatives de justifications philosophiques (favoritisme des proches, capacitisme, objections aux cas marginaux) avant de conclure sur la possibilité d’une catastrophe morale et l’asymétrie des coûts moraux en situation d’incertitude.
En souscrivant aux demandes de minorités marginales (chasseurs, industriels…) et en refusant de débattre de l’arrêt de pratiques rejetées par une large majorité de la population, de nombreux partis politiques tiennent une position extrémiste vis-à-vis des animaux. La plupart des associations animalistes réformistes sont bien plus représentatives de la norme en la matière.
De nombreux ouvrages se sont attaqués à la pensée antispéciste. Yves Bonnardel leur reproche leur ignorance des travaux en philosophie morale, ainsi que leur sempiternelle invocation des idées de nature humaine et de supériorité. Deux idées, à ses yeux, injustifiables et meurtrières.
Certaines personnes s’opposent au véganisme ou à d’autres positions éthiques en argumentant qu’il n’existerait pas de valeurs morales objectives et que l’opposition à l’exploitation animale relaverait de préférences personnelles liées à nos émotions. Selon Marc Lamballais, l’antiréalisme moral est cependant bien trop incertain pour justifier des actions potentiellement immorales.
Pourquoi la souffrance des animaux sauvages est éthiquement aussi significative que celle des humains ou des animaux domestiques.
Termes-clef: sauvages, souffrance animale, éthique.
Dans son livre L’imposture antispéciste, Ariane Nicolas prétend montrer l’incohérence et la dangerosité de l’antispécisme en relativisant l’importance de la souffrance animale, en rappelant l’importance des plaisirs humains, en dénonçant le vocabulaire choquant utilisé par les militantes, leur mise en danger des « cas marginaux » ainsi que leur idéalisation et leur mépris de l’humanité.
Cet article liste explique comment l’agriculture végétale tue aussi des animaux, comment il serait possible de limiter ses victimes et pourquoi l’élevage en tue encore plus. Malgré son imperfection, le véganisme est utile pour inciter à la prise en compte des animaux d’élevage, étape essentielle avant que la société s’intéresse aux morts par moisson.
Xavier Gravelaine présente l’importance d’offrir aux élèves de terminale la possibilité de réfléchir au bien-fondé du spécisme en montrant des images de ce qu’endurent les animaux d’élevage. Ce professeur de philosophie récuse les accusations de prosélytisme et d’endoctrinement et décrit le phénomène de censure s’exerçant sur lui en défense de l’idéologie carniste.
Cette vidéo de l’Effet Chimpanzé expose les méthodes de production du foie gras et dénonce les méthodes de désinformation employée par ses défenseurs : images non représentatives, temps passé en extérieur, pénibilité du gavage, biais de financement des études scientifiques, taille des élevages, méthodes traditionnelles, pratiques mimant la nature et impact environnemental.
L’antispécisme nie-t-il les différences existant entre les animaux et les humains comme l’affirme quelques-uns de ses opposants ? Florence Dellerie rappelle que loin d’affirmer que les êtres humains sont identiques aux autres animaux la pensée antispéciste revendique une égale considération des intérêts des êtres susceptibles de ressentir une nuisance.
Récemment, beaucoup de journalistes et universitaires français ont pris leur plume pour critiquer et même vilipender l’antispécisme. Mais, pour Thomas Lepeltier et Yves Bonnardel, leurs propos témoignent d’une très grande méconnaissance de cette philosophie. Aussi, dans cet article, se permettent-ils de souligner leurs nombreuses erreurs.
Réponse à la tribune « contre la radicalisme vegan » de Mathieu Bock-Côté publiée dans Le Figaro, dans laquelle il aborde la violence végane, assimile le véganisme à une religion et l’accuse d’être basé sur le fantasme bucolique d’une « humanité primitive harmonieuse ».
Critique par Nicolas Bureau de « Encore carnivores demain ? Quand manger de la viande pose question au quotidien » d’Olivier Néron de Surgy et Jocelyne Porcher. Ce texte apporte la contradiction sur le terrain de l’éthique face à la défense du petit élevage respectueux, du lien avec les animaux, des appels à la nature et à la tradition.
Recension du livre de The Ethical Carnivore: My Year Killing to Eat par Louise Gray, qui a décidé de ne plus manger que les animaux qu’elle a elle-même tué. Cette dernière propose un texte teinté de mysticisme où elle invoque la tradition, la nécessité, le rituel, le respect dans la tuerie – comme si les animaux en avaient quoi que ce soit à faire au moment où on leur tranche la gorge.
Pierre Sigler cherche à définir ce qu’est le carnivorisme éthique et comment il se traduit en pratique. Il conclut que celui-ci n’existe guère dans la pratique, mais existe comme discours déculpabilisant. Le carnivorisme éthique et ses succédanés (flexitarisme) sont le signe que la moralité du carnivorisme ne va plus de soi.
Proposition par Loïs Boullu des principaux arguments pour et contre l’abattage pour la viande, en employant la démarche « homme d’acier » (en opposition à « homme de paille »). Cette démarche vise à renforcer au maximum la formulation et crédibilité des arguments de ses opposants afin d’éviter les mécompréhensions et améliorer la qualité des débats.
Contre-argumentation du livre de Paul Ariès, « Lettre ouverte aux mangeurs de viande qui souhaitent le rester sans culpabiliser ». Thèmes : comparaison à Hitler, prise en compte des écosystèmes, critères éthiques anthropocentriques, détection de la sentience, tuer sans souffrance, humanisme, convergence des luttes, invariants anthropologiques, animaux tués dans l’agriculture, victimes végétales…
Qu’il s’agisse d’un élevage label rouge, d’un élevage biologique ou d’un élevage en batterie : les produits laitiers et les œufs éthiques n’existent pas.
Réponse à la « Lettre ouverte aux mangeurs de viande qui souhaitent le rester sans culpabiliser » de Paul Ariès et à un article faisant sa promotion. Sections : production céréalière ; multinationales ; Soja et déforestation ; industrie ; transhumanisme ; intransigeance ; apprentis sorciers ; nazis ; violence militante ; apôtres de la destruction (Only One Solution)
Réponse du philosophe François Jaquet à l’interview de Jean-Pierre Digard « accusant l’homme de tous les maux, l’animalisme devient un spécisme antihumain » suite à la sortie de son livre « L’animalisme est un antihumanisme ».
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