Le véganisme est parfois décrit comme une mode, un régime alimentaire dangereux, une religion ou une lubie. D’un point de vue nutritionnel, que dit la science de ce caractère « nécessaire » ?
Certaines personnes affirment qu’il faudrait ou non consommer des produits d’origine animale parce que les êtres humains seraient « naturellement carnivores (ou omnivores) ou « naturellement végétariens ». Rapide mise au point
L’engagement animaliste va donc de pair avec le véganisme. Cela peut toutefois faire peur : « régime sans », « effet de mode », dérive « religieuse » ou « sectaire »… Qu’en est-il vraiment ?
Article abordant la consommation d’eau des produits d’origine animale. Au programme : explication du concept d’empreinte eau et de ses limites, analyse de l’empreinte eau des produits d’origine animale, comparaison avec les végétaux, analyse de l’impact du régime alimentaire sur l’empreinte eau des pays.
On dénonce souvent, en tant qu’antispécistes, l’instrumentalisation médiatique des décès d’enfants imputés de façon tout à fait fallacieuse et abusive au végétalisme ou au véganisme. Il paraît souhaitable et juste, de la même façon, de ne pas instrumentaliser les décès provoqués par l’ingestion de produits d’origine animale dans la perspective de critiquer la consommation de ces derniers.
Les généralisations abusives qui consistent à mettre toutes les formes d’élevage « dans le même panier » ; Les simplifications sur l’eau consommée, les gaz à effet de serre, la meilleure utilisation des sols ; Remplacer la consommation de viande par des substituts de viande tels que la viande artificielle ou les insectes
Arguments erronés ou non pertinents au sein du mouvement végane : « L’homme n’est pas fait pour manger de la viande » ; « Un monde végane éradiquera la faim dans le monde » ; « Il faut 15 000 litres d’eau pour produire un kilo de bœuf » ; « On ne peut pas être écolo si on n’est pas végane » ; « Boire du lait n’est pas naturel » ; « Les vaches sont violées » et « l’Holocauste des animaux » ;
Les raisons provoquant la faim de millions d’individus dans le monde sont plus ou moins directement dues au capitalisme libéral couplé à l’impérialisme. Le véganisme sans réflexion sur les ravages du capitalisme ne sert à rien dans la gestion des problèmes de faim dans le monde et n’aidera pas les poules ou encore les cochons.
Disons-le tout net : le mouvement, en tout cas tel que je le perçois, est bourré de pseudo-science, de conspirationnisme et de diffusion de fausses informations.
Sections : Je suis désolé d’avoir trompé les gens ; Je suis désolé d’avoir cru et partagé des statistiques douteuses ; Je suis désolé pour bien d’autres raisons encore ; Je suis désolé pour mes choix de langue horriblement insensibles ; Je suis désolé pour toutes mes auto-humiliations publiques
Liste de mauvais arguments pro-animalistes, qui ont le tort de se concentrer plus sur les véganes que sur les animaux.
Mots-clés: mauvais arguments, réfutation, véganisme.
Est-ce que manger moins de viande signifie plus de nourriture ? Cette idée répétée par les militant-e-s est fausse selon M. Rosegrant: la diminution de la viande dans les pays industrialisés pourraient faire souffrir plus d’enfants asiatiques de la malnutrition.
Mots-clés: consommation de viande, global, malnutrition
Voilà une stat qu’on entend souvent : pour produire 1kg de viande, il faut 10kgs de végétaux. Dans la bouche d’un.e animaliste, ce chiffre peut être utilisé dans différents contextes. Mais quand on parle de disponibilité et de faim dans le monde, ce chiffre est il bien pertinent? Au programme : différence entre efficiences brute et nette et topo sur la contribution alimentaire de l’élevage.
Cette vidéo de vulgarisation scientifique aborde la question de l’efficacité de l’élevage en matière d’exploitation des terres agricoles. Facteurs abordés : terres cultivable ou non arables, efficience nette ou brute suivant les types d’aliments consommés par les élevages (dont coproduits agricoles non comestibles par les humains et gaspillage alimentaire), efficacité calorique ou suivant un régime alimentaire sain, régime alimentaire des populations et proportion de végétariens, spécificités des territoires et modèles agricoles.
Que mangeaient les Hommes préhistoriques ? Comment pouvons-nous savoir ce qu’ils mangeaient ? Sont-ils de bons modèles pour l’alimentation d’aujourd’hui ? Quid du régime paléo ?
Devrions-nous nous concentrer sur les arguments en faveur de la protection des animaux, de l’environnement ou de la santé humaine lors de la promotion de l’alimentation sans produits animaux ?
L’Homme a-t-il toujours mangé de la viande? L’Homme est-il fait pour manger de la viande? Autant de questions qui n’en finissent plus de faire débat et sur lesquels les scientifiques eux-mêmes ne s’accordent pas. Ce débat fait particulièrement rage entre véganes et carnistes, chacun utilisant le oui ou le non comme un argument pour justifier son choix alimentaire.
En réaction à la Veggie Pride de 2013 à Genève, Bertrand Cassegrain estime que les militants antiviande font fausse route en se positionnant comme victimes de «végéphobie».
Mots-clés: discrimination, végéphobie.
Ces deux arguments sont tout aussi invalides l’un que l’autre : outre le fait qu’ils reposent sur des informations erronées, ils constituent aussi un raisonnement non valide appelé paralogisme naturaliste, qui consiste à confondre ce qui est et ce qui doit être (le même problème de raisonnement se pose donc si on prend en compte la disposition biologique d’Homo sapiens à être omnivore).
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