Jérôme Segal tente d’expliquer la sur-représentation de personnes juives (religieuses ou athées) au sein des luttes animalistes. Les causes énoncées sont la tradition athée de domination de la raison et de l’éthique sur le religieux ou le superstitieux, l’expérience des persécutions et de la Shoah, et plus largement révolte contre l’injustice.
Selon David Olivier, l’animalisme a tout intérêt à développer son propre discours sur l’interdiction de l’abatage religieux (casher, halal…). Il développe en particulier l’idée qu’il ne violerait la liberté religieuse de personne. Si la société peut accepter une telle idée, c’est qu’elle considère la possibilité de manger de la viande comme un droit inviolable et allant de soi.
Réponse à un article polémique publié sur le site religieux La Question intitulé Le caractère monstrueux de l’antispécisme.
Dans certaines communautés orthodoxes, cette fête sera précédée du sacrifice brutal d’innombrables poulets pour les Kapparot. Une fois encore, des voix s’élèvent, y compris dans la communauté juive, pour réclamer la fin de ces actes cruels envers les animaux. Mots clés : judaïsme, juif, poules
On retrouve dans Un Jour dans la vie de Billy Lynn, d’Ang Lee, comme dans l’Odyssée de Pi, du même, « une représentation des animaux et de la viande que n’auraient pas renié quelques millions d’hindouistes ».
Mots-clés: film, cinéma, viande, hindouisme.
Réflexion sur le deuil des animaux non-humains d’un point de vue antispéciste, à partir d’une expérience personnelle.
Mots clés: deuil, antispécisme.
En raison notamment de textes classiques indiens profondément empreints de compassion pour tous les êtres sensibles, l’Inde apparaît encore comme un modèle en ce qui concerne les animaux. Mais cette image de l’Inde, en tant que fondatrice de la non-violence, de la protection et des soins envers les animaux, est-elle réellement et encore pertinente ?
Arguments en faveur d’une pratique végétarienne enracinée dans l’éthique de l’Islam et le Coran.
Mots-clefs: haram, halal, végétarisme, religion, islam.
Il existe un mythe qui voudrait que le bien-être animal soit une philosophie ancienne et consacrée, remontant loin dans l’histoire, tandis que les droits des animaux seraient un nouveau venu, qui aurait surgi il y a une trentaine d’années seulement. Ce mythe est infondé. La notion de droits des animaux est très ancienne – plus vieille, en réalité, que celle de bien-être animal.
Tuer des animaux pour les manger. Un acte justifié d’un point de vue chrétien ? Deux points de vue sur la question. Robert Culat auteur de Méditations bibliques sur les animaux (2015) et Le paradis végétarien (2016) et Jean-Blaise Fellay qui n’a pas l’intention, lui, de délaisser la viande.
L’Islam n’a pas prohibé catégoriquement la consommation de viande mais la permission d’en consommer ne signifie pas qu’il soit obligatoire d’en manger, cela veut dire qu’il est possible de le faire tout simplement et sous certaines conditions. Tour d’horizon des arguments contre et (surtout) pour le végétarisme selon l’islam.
En guise d’épilogue, voici un passage qui montre amplement la sensibilité de Schopenhauer à l’égard des souffrances des animaux : « Le plus grand bienfait des chemins de fer est qu’ils épargnent à des millions de chevaux de trait une existence misérable. »
Vidéo présentant la 2ème édition du projet lancé par l’artiste Kreezy R l’année dernière: UNE MAISON POUR l’AÏD dont l’objectif double est d’épargner des vies animales tout en étant solidaires avec les personnes victimes de l’exclusion.
Mots-clés: Islam, Aïd, mouton, sacrifice, don, religion.
Oxford, 1970 Norm Phelps dans The Longest Struggle (Lantern books, 2007), retrace la naissance du mouvement moderne de libération animale, dont le premier foyer fut l’Angleterre. En 1964, Ruth Harrison publie Animal Machines, un essai consacré à l’élevage industriel.
Seules les antiques civilisations fondées sur les philosophies hindouistes et bouddhistes originelles ont reconnu à l’animal un statut d’être conscient existant pour lui-même et non pour l’humain. Mais il y a dans le bouddhisme et l’hindouisme de très nombreuses écoles de pensées différentes, allant du végétarisme à des degrés divers d’exploitation.
Assurément, il y a toujours des bouddhistes, des hindous, des taoïstes végétariens et soucieux des animaux par conviction religieuse. (C’est le cas également de minuscules minorités juives, chrétiennes et musulmanes.) Cependant, seul le jaïnisme persiste à prescrire le végétarisme et la non-violence absolue envers les animaux.
Cette conférence de Nadim Ghodbane, auteur de « Islam et Écologie, Fragments de vie, Lève toi de ton sommeil, Pour un végétarisme musulman » décrit l’Islam comme tellement concerné par la cause animale que l’on peut se demander pourquoi il a autorisé à tuer pour notre nourriture, et pourquoi il ne prescrit le végétarisme.
Au sein des Églises chrétiennes (catholique, orthodoxe, protestantes, anglicane) il y a eu et il y a toujours une petite minorité de fidèles convaincus que la défense des animaux et de leurs droits est inscrite dans le message chrétien.
(Traduction de l’article de Dan Cudahy et d’Angel Flinn, « Speciesism and Veganism: Transcending Politics and Religion) Bien que cela puisse être une surprise pour certains, on trouve des vegans éthiques de toute tendance politique et dans toutes les grandes religions.
La première édition d’Animal Gospel [Évangile animal] d’Andrew Linzey date de 1998 (ed. Hodder&Stoughton). Andrew Linzey est prêtre anglican. C’est un théologien internationalement connu pour ses écrits sur le christianisme et les animaux.
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