De récentes et nombreuses découvertes scientifiques attestent que les animaux sont beaucoup plus intelligents qu’on ne le croyait. « Les animaux pensent-ils ? », réalisé en 2012, révèle quelques-unes des dernières découvertes concernant les aptitudes cognitives des animaux. Quelques exemples.
Dans cet article, Melissa Boyde propose plusieurs récits pour répondre aux considérations de Jocelyne Porcher et Vinciane Despret, selon lesquelles les vaches « laitières » sont des ouvrières qui collaborent avec l’éleveur.
L’INRA au secours du foie gras (Éditions Sentience, 2006) contient un examen critique détaillé de l’ensemble des arguments mis en avant par les chercheurs de l’INRA pour contester la nocivité du gavage.
Des recherches comparatives dans les domaines de l’anatomie, la morphologie, la physiologie, la neurophysiologie et l’éthologie, ainsi qu’en biologie théorique et biologie de l’évolution, permettent d’examiner de manière rationnelle les processus mentaux présents chez les insectes et d’asseoir sur des bases solides le plaidoyer en faveur de leur inclusion dans la sphère de notre considération morale.
Première vidéo sur la cognition, car il y a tellement de choses à dire que j’ai dû la diviser en trois. Oui, les poules ont encore pas mal de choses à nous apprendre! Dans cette première partie, nous allons lever le voile sur le titre énigmatique de cette vidéo, et nous allons montrer qu’une cervelle d’oiseau, c’est quand même pas mal la classe.
Les cochons maîtrisent la théorie de l’esprit : ils savent que les autres savent. Vulgarisation scientifique et jeux de mots autour d’expériences au cours desquelles des cochons dominant tentent de profiter de cochons dominés qui savent où est cachée de la nourriture, et où les cochons dominés mettent en place différentes stratégies pour pouvoir manger un maximum.
La plupart des philosophes admettent que nous avons des obligations envers tous les êtres « sentients », c’est-à-dire capables d’expériences plaisantes ou déplaisantes. Cet article décompose l’argument sentientiste et répond aux objection selon lesquelles ce critère serait anthropocentriste, expliquerait une caractéristique binaire par un critère graduel et serait difficile à appliquer.
Un grand nombre de zoologistes, éthologues et biologistes pense que la culture n’est pas le propre de l’espèce humaine. Bien au contraire, des variations comportementales ont été observées chez des espèces de primates et d’oiseaux et suggèrent donc l’existence d’une transmission culturelle chez un certain nombre de vertébrés.
La caractéristique “sentience” d’un individu n’est donc pas une donnée binaire. La sentience est une caractéristique graduelle. Un animal peut être plus ou moins sentient, même si quelques animaux comme les éponges ou les moules sont plus proches du zéro absolu sur l’échelle de la sentience.
Les biographies proposées par Éric Baratay se distinguent des œuvres antécédentes (1) par la méthode scientifique, le refus (autant que possible) de l’anthropomorphisme et de l’anthropocentrisme : ses récits se basent sur des faits réels, recoupent de nombreuses sources historiques, et l’auteur n’invente pas s’il vient à manquer d’informations.
Les chercheurs en éthologie affirment que les poulets sont des oiseaux sensibles et intelligents capables d’empathie, de rêver, de relations sociales complexes, de compter, de communiquer précisément… Ce sont aussi les principales victimes de l’élevage industriel…
Présentation de Pierre Sigler sur les connaissances actuelles au sujet de la conscience. Ce mot est chargé de beaucoup de sens en Français, il présente ici la conscience d’accès qu’étudient les scientifiques, vu comme un espace de travail global de l’esprit, qui récolte, synthétise et distribue des informations dans tout le cerveau.
Petit tour d’horizon par Jonathan Balcombe, Docteur en éthologie et Directeur de la sentience animale chez Humane Society Institute for Science and Policy (Etats-Unis).
La réflexion sur la citoyenneté animale est la composante la plus novatrice de l’approche politique des droits des animaux de Donaldson et Kymlicka. Dans ce dernier chapitre, nous allons y revenir de façon à mettre en lumière des compléments apportés par les auteurs dans des articles postérieurs à la parution de leur livre Zoopolis.
À l’initiative de la Ligue Française des Droits de l’Animal, s’est tenu le 11 mars 2000 un colloque sur le thème « Éthique et invertébrés ». Le colloque s’est ouvert sur une communication de Suzanne Antoine (juriste) faisant la synthèse des textes français et européens régissant l’expérimentation animale, dont il ressort qu’aucune loi ou règlement ne protège les invertébrés.
Les animaux jouissent-ils ? Comment en être sûr ? Cela a-t-il de l’importance, et pour qui ?
Comment définit-on la souffrance, et comment la prouve-t-on?
Mots-clés: souffrance, nosiception, cri de la carotte, sentience.
La façon dont les humains ont défini le langage et la politique a conduit à réduire les animaux au silence en tant que groupe politique. Dans ce texte, Eva Meijer expose les grandes lignes d’une théorie de la communication entre humains et animaux, basée notamment sur le concept de jeu de langage de Ludwig Wittgenstein.
Dans le grand public, l’intelligence des poissons est sujette à de nombreuses idées reçues : ils n’auraient que 3 secondes de mémoire, n’auraient que des comportements stéréotypés, ne sauraient pas compter et n’utiliseraient pas d’outils. Mais qu’en est-il des connaissances scientifiques acquises par les éthologues sur ce sujet ?
Ce cochon est en fait une truie, et on suppose qu’après avoir donné naissance à une multitude de petits cochons elle n’était plus bonne à rien. Ne sachant qu’en faire ils me l’ont apportée. Je l’ai donc accueillie et la vie lui était agréable auprès des poules, chèvres, oies… Chaque fois qu’elle me voyait, elle accourait pour recevoir des caresses.
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