Ainsi, l’emploi du non-dit peut-il être un vrai piège linguistique ; et de fait, il est souvent employé comme tel. Dire, comme le font les défenseurs de la vivisection, que la vivisection est utile, ou, comme beaucoup de ses adversaires, qu’elle est inutile, sous-entend toujours : « utile – ou inutile – pour les humains ».
(Traduction de l’essai de Dan Cudahy, « Understanding the Anti-Animal Rights Viewpoint ») Cet essai concerne exclusivement le point de vue des gens qui plaident activement pour l’exploitation animale. Forme extrême de la doctrine de William James appelée La volonté de croire.
Les règles gouvernant la bienséance, en particulier au repas, se sont constamment déplacées au fur et à mesure de l’histoire. Peut-on penser qu’elles inclueront un jour le dégoût pour la viande?
Mots-clés: dégoût, bienséance, viande, norme.
Allégorie sur l’exploitation animale : Cela avait commencé classiquement, lorsqu’on s’était rendu compte que le sang de bébé fraîchement décapité avait des propriétés médicinales. Le problème de la surpopulation avait aidé à faire avaler la pilule au début, et bien vite on avait reconnu la nécessité de décapiter les bébés pour faire d’une pierre deux coups (de hache).
Une quinzaine d’intellectuels, dont Matthieu Ricard, signent une tribune appelant à mieux intégrer la protection des animaux dans les programmes scolaires. Un enseignement à l’empathie qui participe au respect de l’autre.
Selon Frédéric Mesguich, les défenseurs de l’idéologie spéciste évitent sa remise en question en présentant la domination humaine comme une nécessité vitale (à travers la consommation de viande) et en invisibilisant ses victimes. L’existence d’une idéologie est mise en évidence par les tentatives de convaincre les enfants du bienfondé à manger des animaux.
Dans certains établissements scolaires, on refuse de servir des repas sans produits d’origine animale aux enfants de familles végétariennes. Ce sont là les deux faces d’une même médaille : sous couvert de laïcité, se cache l’affirmation du droit et de l’obligation de manger de la viande.
Que faire s’il refuse de manger les « pauvres animaux » que vous osez lui donner à manger ? Depuis qu’il connaît la provenance de la viande et du poisson, il trouve cela dégoûtant… Ne paniquez pas. Votre enfant fait sa « crise de végétarien », ce qui arrive à beaucoup d’enfants qui se posent des questions sur la mort. …
Explication de quelques mécanismes, comme l’objectification ou la massification, qui rendent possible les oppressions.
Mots-clés: objectification, oppression, psychologie.
Florence Burgat présente sa thèse selon laquelle le déni du meurtre animal ne peut plus expliquer la continuation de l’élevage, mais à un enjeu enjeu est métaphysique et identitaire de l’humanité. Elle explique ensuite pourquoi selon elle la solution n’est pas dans un simple « meilleur traitement », et répond aux objections sur la prédation et la sensibilité des plantes.
Extrait de la conférence qu’Élisabeth Costello. « J’ai l’impression d’être à l’aise avec les gens, d’avoir des relations tout à fait normales avec eux. Alors je me demande : est-il possible que toutes ces personnes autour de moi participent à un crime d’une telle envergure ? »
Mots clés : Treblinka, Shoah, Holocauste, Génocide, analogie
L’omnivorisme et le spécisme sont la norme, et cela signifie que les efforts à fournir pour sortir de cet état de fait ne peuvent pas être du même type que lorsqu’il s’agit de luttes concernant des sujets plus « consensuels ».
Alors que de très nombreux animaux vivent dans des élevages intensifs, près de neuf Français sur dix se prononcent contre ces élevages. Ceci peut s’expliquer par le manque de crédibilité envers les labels, le montant à dépenser, le boycott de tout produit d’élevage, l’indisposition à faire un sacrifice personnel alors qu’on souhaite un changement global et l’absence de réflexion lors des achats.
Comme le business du burger s’est progressivement développé au fil du temps, explique Adams, la taille du burger – et les associations de genre – également.
Mots clés : carnisme, sexisme, convergence des luttes, écoféminisme
Comme il n’y a encore que peu de personnes qui pensent que manger de la viande est un problème et agissent en conséquence, la plupart des gens ne se demandent pas si manger des animaux est un problème moral. Retour sur l’expérience du psychologue américain Solomon Asch montrant la tendance au conformisme.
Pourquoi reste-t-on souvent inactive face à des souffrances de masse, mais est-on prêt à agir pour sauver une personne en danger? Ou des relations entre les émotions, les saucisses et les tramways.
Mots-clés: psychologie morale, carnisme.
Une explication de la végéphobie proposée par le psychologue Martin Gibert.
Mots-clés: végéphobie, discrimination, médias.
Si l’émotion provoquée par la découverte de vidéos témoins interroge sur la naïveté du consommateur de viande qui semble ignorer que donner la mort à un être vivant « sentient » est profondément violent. Cette ignorance est alimentée par l’absence d’images, le vocabulaire et la notion de « bien-être ».
Comment est-il possible, psychologiquement, de tuer des dizaines de milliers d’animaux parents et de se considérer une personne heureuse? Etude le psychologie des éleveurs, par James McWilliams.
Mots-clés: psychologie, élevage.
Le parallèle toute proportion gardée, est juste souligné ici pour montrer les réactions quand on remet en cause un système de valeurs qui fondent notre façon d’être et notre moral.
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