Pourquoi reste-t-on souvent inactive face à des souffrances de masse, mais est-on prêt à agir pour sauver une personne en danger? Ou des relations entre les émotions, les saucisses et les tramways.
Mots-clés: psychologie morale, carnisme.
Une explication de la végéphobie proposée par le psychologue Martin Gibert.
Mots-clés: végéphobie, discrimination, médias.
Si l’émotion provoquée par la découverte de vidéos témoins interroge sur la naïveté du consommateur de viande qui semble ignorer que donner la mort à un être vivant « sentient » est profondément violent. Cette ignorance est alimentée par l’absence d’images, le vocabulaire et la notion de « bien-être ».
Comment est-il possible, psychologiquement, de tuer des dizaines de milliers d’animaux parents et de se considérer une personne heureuse? Etude le psychologie des éleveurs, par James McWilliams.
Mots-clés: psychologie, élevage.
Le parallèle toute proportion gardée, est juste souligné ici pour montrer les réactions quand on remet en cause un système de valeurs qui fondent notre façon d’être et notre moral.
(Traduction de l’article de Javier Moreno, « The construction of our species identity ») Depuis l’enfance, nous intériorisons l’identité de l’espèce via le processus d’apprentissage et de socialisation, nous différenciant du reste des animaux. Dans cette catégorisation, nous apprenons à faire la différence entre humain/animal ou personne/animal.
Pour beaucoup de végétariennes* et de véganes, c’est un mystère : nous faisons de notre mieux pour être attentionnées et compatissantes envers toute vie sensible et, par conséquent, choisissons de boycotter les produits animaux. N’est-ce pas quelque chose de louable? Mais alors pourquoi tant de gens se moquent, critiquent …
David Olivier justifie l’usage du terme « végéphobie » contre un critique qui l’avait accusé de confondre préjugé et discrimination.
Mots-clés: végéphobie, discrimination.
Un phénomène linguistique témoignant du malaise autour de la viande, propre au Français: l’adoucissement des titres tranchants dans les traductions de textes d’éthique animale.
Mots-clés: langage, traduction, animaux.
Certains défenseurs des animaux tiennent parfois des propos extrémistes. Cela peut aller de la comparaison du mangeur de hamburger à un monstre à la comparaison de l’élevage à des crimes contre l’humanité comme l’esclavage. Peut on décemment comparer l’exploitation actuelle de dizaines de millions d’individus à l’exploitation de quelques dizaines de milliards par an d’individus…
(Traduction de l’essai de Dan Cudahy, « On Indoctrination and Education (Part 2 of 2) « ) Description de l’endoctrinement au carnisme que nous recevons en tant qu’adultes et appel au véganisme comme solution.
This post is also available in: EnglishPour comprendre la différence entre nous autres végétariens, véganes, ou défenseurs des animaux, et le reste du monde, on peut prendre comme repère le fameux modèle de « diffusion de l’innovation », qui tente d’analyser la vitesse à laquelle les idées novatrices et les nouvelles technologies se diffusent au …
Avec les moyens de transport et les objets du quotidien, les animaux de la ferme constituent l’un des thèmes omniprésents dans la vie des enfants en bas âge. Livres, Duplos et Playmobils, jouets en bois, chansons, jeux de société, décorations de chambre, dessins animés…
Cet article est un extrait de l’article Où mène la confrontation ? paru sur ce même blog. Cet extrait ne présente que les aspects négatifs de la confrontation et devrait donc être complétés avec la prise en compte des arguments en faveur de ce mode d’action.
Mots clés : vitrines, action directe, confrontation, violence, opinion publique, crédibilité
En 2018, au moins 55 incendies en élevage ont tué des dizaines de milliers d’animaux. Le ton choisi, invariablement laconique, dépourvu de toute émotion, reflète bien la façon dont on considère la mort de ces animaux : comme de simples pertes matérielles. Mots clés : feu, objectification, presse, accidents
Introduction et résumé sur le sujet. Le carnisme est un système puissant et bien enraciné. Il est en nous, et tout autour de nous. Il est porté et renforcé par les institutions, les discours officiels, les politiques et les technologies d’élevage.
Depuis longtemps j’ai souvent hasardé l’hypothèse selon laquelle parmi les gens relativement nombreux qui ne mangent pas de viande en invoquant la santé, l’écologie, etc., c’est-à-dire toutes les raisons autres que les animaux, il y en avaient beaucoup dont la vraie motivation, inavouée y compris à eux-mêmes, était le refus de participer au meurtre.
Un retour sur le parcours de Stevan Harnad, docteur en psychologie et militant végane. Par Élise Desaulniers.
Mots-clés: Stevan Harnad, véganisme.
Les cinq raisons principales pour lesquelles les personnes renoncent à passer au véganisme ou au végétarisme :
J’aime trop le goût de la viande (81 %) Les substituts à la viande sont trop chers (58 %) Je ne trouverais pas d’idées de repas (50 %) Ma famille mange de la viande (41 %) L’attitude de certains végétariens/véganes (26%)
Ainsi, l’emploi du non-dit peut-il être un vrai piège linguistique ; et de fait, il est souvent employé comme tel. Dire, comme le font les défenseurs de la vivisection, que la vivisection est utile, ou, comme beaucoup de ses adversaires, qu’elle est inutile, sous-entend toujours : « utile – ou inutile – pour les humains ».
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