La question de l’agriculture dans un monde végane est non pertinente pour choisir son comportement dans la situation actuelle, mais une agriculture végane serait d’ores et déjà possible et consommerait moins de ressources.
Mots clés : exploitation animale, engrais, traction animale, fertilisation, agriculture biovégétale
La gestion de la forêt est un sujet qui est source de nombreuses tensions et incompréhensions entre les animalistes, les écologistes, les forestiers, les chasseurs… Dans cet article, l’auteur propose de réfléchir à une gestion rationnelle et non spéciste de la forêt, en prenant en compte les intérêts des individus sensibles qui y vivent, et à ce que nous pouvons y faire maintenant ou dans l’idéal.
Evaluation sommaire de l’impact d’un choc végane (le passage à une France végane) sur les secteurs de l’économie française qui seraient touchés. Les secteurs directement touchés par un choc végane représentent en termes d’actif total immobilisé un peu plus de 5% de l’ensemble de l’actif immobilisé et 46% de celui des industries manufacturières. 1,5% de l’actif total immobilisé de l’ensemble de l’économie française, soit une centaine de milliards d’euros, serait détruit.
Dans les sociétés humaines, les exemples d’utilisations inoffensives sont légion, que ce soit dans les transactions économiques ou d’autres formes d’échange, y compris s’agissant de produits corporels tels que le sang ou les cheveux. La question est de savoir à quel moment on bascule vers l’exploitation.
Anne-Laure Thessard a conçu un scénario en trois étapes sur l’hypothèse d’une libération des « animaux de rente », avec la particularité d’envisager l’initiative des « carnivores éthiques » plutôt que des véganes. Cette fiction commence par la reconnaissance du problème de l’élevage industriel, passe par une éthique du chasseur pour finir par la création d’un animal non sentient appelé totipote.
Au commencement, la terreur et la haine imprégnaient la terre, et la main de l’homme était rouge de sang. Les ténèbres de la mort voilaient la face du ciel. Mais un jour, un homme se leva et dit : « Que la lumière soit ! » Et la lumière fut. Et dans cette lumière l’homme vit tout ce que l’obscurité lui avait masqué : les multiples souffrances des êtres.
Et si l’humanité, et sa capacité d’altruisme dépassant la barrière des espèces, était la meilleure chose qui soit arrivée sur Terre ? Un texte prospectif sur le bien que pourrait apporter l’humanité future en réduisant la souffrance dans le monde sauvage. Mots clés : RWAS, interventionnisme, humanisme
Le dressage, le travail ainsi que le statut légal de ces chiens donnent pourtant lieu à de sérieuses incohérences.
Mots clés : dressage, chien d’assistance, chien d’aveugle
Si le monde devenait végane, qu’adviendrait-il des bocages, prairies et paysages champêtres façonnés par l’élevage ? Diplômée en architecture du paysage, Alix Gancille montre que dans la Thiérache (Belgique) une agriculture végétale est à même de préserver des paysages ouverts et riches en biodiversité, ainsi que de larges espaces dédiés à la vie sauvage.
Une organisation britannique, VEDA, a mis au point une alternative, la ferme végétarienne ou « végéferme ». Le modèle de relations homme/animal qu’ils proposent est fondée sur la protection et l’entraide mutuelles et réduit au minimum la souffrance animale. Réponse : http://www.cahiers-antispecistes.org/lhomme-est-la-mesure-de-toutes-chose/
Mots clés : welfarisme niveau max, exploitation cool, zoopolis, production animale sans abattoirs
Selon Manu Herrán, donner naissance à de nouveaux individus n’est moralement justifié que dans les cas où nous pouvons raisonnablement garantir leur bonheur. Dès lors, la meilleure façon de prévenir les souffrances serait-elle éradiquer la vie sentiente ? Ou au contraire, devons nous préserver les humains pour qu’ils puissent agir par altruisme dans le futur ?
Ce premier chapitre situe les auteurs de Zoopolis et met en évidence les axes directeurs autour desquels s’articule leur réflexion. Après l’avoir lu, vous connaîtrez le squelette de l’ouvrage.
Nicolas Marty présente différentes voies d’amélioration pour la qualité de vie des chevaux : modification des conditions de détention, prise en compte des préférences des individus, libération malgré les risques inhérents à la vie sauvage, aide en milieu naturel, arrêt de la reproduction en captivité.
Certains animalistes soutiennent que toute forme de domestication doit être abolie en menant l’extinction des espèces domestiquée. Ce billet critique cette approche à partir de la théorie de la citoyenneté animale développée dans Zoopolis.
Mots-clés: abolitionnisme, extinctionnisme, domestication, Zoopolis.
Article listant quelques effets positifs : diminution de la souffrance, libération des terres pour les animaux sauvages, limitation de la pollution et du réchauffement climatique, santé humaine et disparition de races créées pour l’élevage.
Donaldson et Kymlicka proposent d’évoluer vers des sociétés où les animaux domestiques seraient citoyens, c’est-à-dire membres à part entière d’une communauté politique, sur un pied d’égalité avec ses autres membres. Ceci implique un rejet franc de doctrines « du contrat »…
Prendre en considération les intérêts des animaux non humains requiert la reconnaissance de leur agentivité, désirs et volontés, et l’intégration de ce qu’ils ont à nous dire dans l’organisation sociale, qu’ils soient animaux. Axelle Playoust Braure propose ici une utopie accessible, en se basant sur des démarches concrètes en faveur de la citoyenneté, du voisinage et de l’autonomie des animaux.
Sections : Fertilité des sols : cycles des nutriments dans l’écosystème agricole ; L’élevage n’est pas nécessaire à l’agriculture ; En finir avec la traction animale ; Les animaux ne sont pas nécessaires à l’alimentation ; Les terres marginales : ultimes bastions de l’exploitation animale ? ; Pratiques agricoles sans exploitation animale
Récit d’anticipation exposant les relations de compagnonnage et de travail avec les animaux dans un monde végane.
Donaldson et Kymlicka proposent pour les animaux sauvages un statut inspiré du principe de souveraineté des peuples. Dans ce chapitre, nous allons détailler de quoi il s’agit. Par « animaux sauvages » on entend les animaux qui vivent dans des espaces inhabités ou peu habités par les humains.
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