Bien que les crevettes soient largement consommées dans le monde, les préoccupations quant aux conditions dans lesquelles elles sont élevées et abattues augmentent de manière significative. Avec une production mondiale annuelle d’environ 440 milliards de crevettes, il est crucial de considérer leur bien-être.
Des chercheurs de l’Inra démontrent l’impact de la concurrence alimentaire des colonies d’abeilles domestiques sur les abeilles sauvages en milieu naturel. Ces travaux révèlent l’existence d’une zone d’influence autour de chaque rucher et peuvent être mis à profit pour organiser la cohabitation entre les différentes populations d’abeilles.
Cet article du journal du CNRS retrace les avancées du droit animal ces dernières décennies. Au vu des incohérences persistantes des textes législatifs, la jurisprudence peut elle aussi faire avancer le statut des animaux.
Cet article publié sur la revue du CNRS revient sur les découvertes de ces dernières décennies. Compas céleste, chronomètre interne et mémoire exceptionnelle permettent à certains animaux de se projeter aussi bien dans le passé que dans le futur pour prendre des décisions.
De plus en plus d’études démontrent l’existence de cultures animales et de transmissions sociales au sein d’une même espèce. Ils sont capables d’utiliser et fabriquer des outils, ainsi que planifier leur utilisation. Même certains insectes sont capables d’apprentissage social sophistiqué – la clé de toute tradition culturelle dans un groupe – et de conformisme.
Les travaux sur les émotions ressenties par les animaux dévoilent une vie psychique riche (empathie, altruisme, attachement, sens de la justice, frustration de ses attentes) et des liens sociaux qui vont jusqu’au deuil. Cet article vulgarise rapidement quelques expériences et leurs résultats, démontrant ce que perçoivent depuis longtemps les personnes vivants avec des chiens ou des chats.
Présentation d’un siècle de progrès en éthologie, science qui étudie le comportement des animaux. Cet historique décrit l’abandon du behaviorisme/animal machine, la découverte de performances cérébrales proches des nôtres, l’abandon des « propres de l’hommes », des capacités plus rares telles que la métacognition et l’acceptation d’un anthropomorphisme critique.
Sébastien Moro vulgarise quelques études scientifiques montrant la capacité des poissons à ressentir consciemment la douleur et éprouver des émotions. Depuis les années 2000, un nouveau consensus scientifique prend forme et s’établit sur la capacité des poissons à ressentir la douleur, même s’il nous reste encore beaucoup à comprendre.
Comparaison des impacts de l’élevage de différentes espèces et labels, en terme d’utilisation des ressources, de surface et de concurrence alimentaire. L’article précise quelques bénéfices apportés par certaines pratiques, tout en soulignant l’impact positif drastique d’une plus grande végétalisation de l’alimentation.
Cette vidéo de Tout Simplement – Kurzgesagt illustre de manière chiffrée et animée les problèmes causés par la production de viande : climat, biodiversité, gaspillage de ressources, altruisme envers les animaux, santé…
Laurent Bègue-Shankland défend l’interdiction de la corrida aux plus jeunes en mobilisant quelques études de psychologie sociale abordant le sujet. Les enfants sont généralement plus affectés par la violence que les adultes, et plus sensibles au sort des animaux.
Article de vulgarisation sourcé sur les risques sanitaires que présentent les rats liminaires en France selon lequel les risques liés à la salmonellose et à la leptospirose sont faibles, connus et maitrisés. Les risques d’autres maladies sont extrêmement faibles ou inexistants. Il n’existe aucune étude scientifique permettant de parler de prolifération dans nos villes.
Les viandes végétales et les viandes de culture présentent des avantages avérés ou prometteurs, en particulier en ce qui concerne la consommation d’eau et la libération de terres agricoles pour le stockage de carbone. En termes d’émissions de gaz à effet de serre, les produits végétaux les plus polluants rivalisent avec les alternatives animales les moins polluantes.
Chercheur.ses qui étudions le comportement des animaux d’élevage, nous avons proposé des changements de pratiques afin d‘améliorer le bien-être de ces animaux. Après toutes ces années où nous avons travaillé avec l’injonction d’améliorer le bien-être animal, nous faisons le bilan des retombées de nos travaux : certains systèmes n’ont pas été améliorés, et pour cause, ils ne sont pas améliorables.
Les 1 000 à 1 200 milliards d’insectes individuels élevés chaque année pour l’alimentation humaine et animale n’ont probablement pas de souffrance consciente, mais si c’était le cas leurs conditions d’élevage leur donneraient une bonne vie. Leur alimentation à partir de déchets agricole permet aussi de limiter le nombre de morts par récolte, avec au final un bilan similaire au véganisme.
L’engagement en faveur des causes animales et les marques d’empathie envers les animaux semblent factuellement beaucoup plus féminins que masculins. A l’inverse, les comportements violents sont davantage masculins. Cette empathie sexuée se retrouve aussi chez d’autres mammifères et chez les nouveaux nés. La variabilité interindividuelle et la culture peuvent aller contre cette tendance.
Arrêter l’élevage permettrait la repousse des forêts sur les prairies et les cultures qui nourrissent actuellement le bétail et évacuerait une partie du méthane de l’atmosphère. L’action conjointe du stockage de carbone dans le sol et de la réduction des émissions permettrait un article scientifique en libre accès de nullifier les émissions de gaz à effet de serre pendant 30 ans.
Selon diverses recherches, l’empathie humaine est d’autant plus grande qu’il existe de similarité physiques entre les humains et les autres animaux considéré. Nous adhérons d’autant mieux à la maxime « tu ne tueras point » (même pour sauver un plus grand nombre) que l’animal est phylogénétiquement proche de nous. Les enfants sont moins susceptibles à ce favoritisme.
Ces dernières années, les éthologues et autres spécialistes du comportement animal ont mis en évidence de nombreuses situations qui s’apparentent fortement à de la transmission culturelle. Par exemple, les chimpanzés fabriquent des outils pour pêcher des insectes au fond des fourmilières ou pour casser des noix et chez les baleines et chez de nombreuses espèces d’oiseaux, on a rapporté l’existence de dialectes.
La science a démontré que les animaux peuvent ressentir des émotions négatives (peur…) mais aussi des émotions positives (anticipation, joie…). Certains animaux montrent également tous les symptômes d’une dépression. Des chercheurs se sont penchés sur l’influence de la captivité sur la santé mentale des animaux.
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