Témoignage poignant d’un ex aficionado.
Il y a quelques jours, en pleines pérégrinations nocturnes dans les méandres d’internet, je suis tombée sur cette image. Devenez le végane que vous auriez aimé rencontré. J’y ai pensé un instant. La formule sonnait bien, un slogan facile à lancer, et terriblement peu subversif. Devenez le végane que vous auriez aimé rencontrer ? Oui mais …
Un jour, une poule rousse est arrivée dans notre jardin. À la nuit tombée, elle s’est réfugiée dans le garage. La croyant égarée, le lendemain nous l’avons reconduite chez notre voisin, quelques cent cinquante mètres plus loin. Mais elle est revenue jour après jour.
Il me dit avoir jeté son pistolet, et avoir juré aux responsables de la prison, aussi fort qu’il en était capable, qu’ils pouvaient faire ce qu’ils voulaient de lui, que « CETTE VACHE NE VA PAS MOURIR ! »
Il termina en me disant qu’il était maintenant végétarien.
C’est aujourd’hui que le Musée Mémorial des Abattoirs ouvrait ses portes. On m’avait invitée à prononcer quelques mots à la cérémonie d’inauguration du matin. J’y ai lu des passages de mon livre sur le travail accompli par ma grand-mère, à l’aube du XXIe siècle.
Ce cochon est en fait une truie, et on suppose qu’après avoir donné naissance à une multitude de petits cochons elle n’était plus bonne à rien. Ne sachant qu’en faire ils me l’ont apportée. Je l’ai donc accueillie et la vie lui était agréable auprès des poules, chèvres, oies… Chaque fois qu’elle me voyait, elle accourait pour recevoir des caresses.
Près de notre ville, il y a un centre de recherche agricole (INRA) très connu pour ses animaux à hublots : c’est-à-dire des vaches, des moutons et des cochons qui se baladent avec une canule dans le ventre, pour que les techniciens puissent faire des prélèvements à tout moment. Ce matin, j’ai téléphoné au responsable du bien-être animal de ce centre.
Ce week-end en Bretagne, au repas d’anniversaire du cousin, il y avait non pas un cochon grillé, mais deux cochons grillés. Leurs cadavres ont tourné au-dessus du feu pendant des heures, à quelques mètres des grandes tables disposées dans le jardin. Ils tournaient déjà lorsqu’on s’est dit « Bonjour, ça va bien, vous avez fait bonne route ? ».
Un matin, je sortis, et dans la blancheur de l’aube, je vis le canard picorer les grains de la prairie verdoyante. C’était magnifique, si calme, si paisible, comment aurais-je pu ne pas partager ce moment ? Mais cette fois encore, mes parents restèrent silencieux. Ils avaient l’air tristes, avec une pointe de réprobation, un air ordinaire, somme toute.
Alors que je passais de chaîne en chaîne, je suis tombé sur un reportage, diffusé par ARTE sans doute, étant donné la tonalité « culturelle » du contenant. Le veau est allongé dans un bac (solidement attaché bien sûr). Le saigneur arrive avec un couteau à la main, désinvolte, en train de rigoler avec les autres saigneurs …
« Pourquoi ils pleurent ? » On entend au loin meugler des veaux. Pas un ou deux. Des dizaines. Ce n’est pas une vache isolée qui meugle dans un pré. Ce sont les pleurs de dizaines de veaux qu’on aperçoit par la porte ouverte du bâtiment à 50m de nous.
Extrait de la conférence qu’Élisabeth Costello. « J’ai l’impression d’être à l’aise avec les gens, d’avoir des relations tout à fait normales avec eux. Alors je me demande : est-il possible que toutes ces personnes autour de moi participent à un crime d’une telle envergure ? »
Mots clés : Treblinka, Shoah, Holocauste, Génocide, analogie
Être opposé à l’exploitation et à l’oppression des « non-humains » n’a rien à voir avec le fait d’être « ami des animaux ». Des amis des animaux, il y en a treize à la douzaine. Les restaurants avec viande à « gogo » en sont pleins. Non, je n’aime pas particulièrement les animaux !
L’histoire particulièrement émouvante relatée ci-dessous par une vétérinaire américaine, nous montre qu’une vache a vécu un dilemme cornélien : choisir entre deux veaux afin d’en sauver un.
Voici la traduction d’un article qui prend comme point de départ un fait divers et qui élargit à d’autres cas de bébés et d’enfants dont les existences ont été impactées par leur régime végan. Je me suis longuement posé la question de traduire ou pas ce texte, parce que ma répugnance au sensationnel me freinait.…
Il est bien difficile d’admettre que les gens du camp d’en face aient des émotions, soient sensibles, comble de l’ironie, puisqu’il est souvent question de cet enjeu dans ce qui oppose végé et omni !
Tout d’abord j’ai cessé d’être végétarienne. Vingt ans d’excès de glucides et de manque de protéines m’ont laissé de nombreuses séquelles. Aujourd’hui je remange de tout. J’aime toujours les animaux et j’essaie au maximum d’acheter de la nourriture éthique et bio. Témoignage d’une ancienne végétarienne.
L’histoire de Michael Fox, un philosophe américain qui a longuement et publiquement défendu des positions vivisectionnistes et spécistes, avant de changer d’avis et de l’admettre publiquement.
Mots-clés: Michael Fox, conversion, témoignage.
L’acquisition des compétences d’urgentiste ne nécessite en aucune façon le recours à des expériences sur des animaux.
De l’importance quand on est végane de ne pas être absolutiste dans la pureté végane, mais de manger la part de gâteau que nous offre notre mamie, pour ne pas nous couper de notre public.
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