Je sors de la lecture du livre La révolution antispéciste, édité aux PUF et paru la semaine dernière, auquel ont contribué Yves Bonnardel, Thomas Lepeltier, David Olivier, Estiva Reus et Pierre Sigler. Et je pense pouvoir dire sans exagérer que j’ai une nouvelle référence à proposer aux francophones curieux qui voudraient s’initier à l’antispécisme et même l’approfondir.
Contre-argumentation du livre de Paul Ariès, « Lettre ouverte aux mangeurs de viande qui souhaitent le rester sans culpabiliser ». Thèmes : comparaison à Hitler, prise en compte des écosystèmes, critères éthiques anthropocentriques, détection de la sentience, tuer sans souffrance, humanisme, convergence des luttes, invariants anthropologiques, animaux tués dans l’agriculture, victimes végétales…
Critique par Nicolas Bureau de « Encore carnivores demain ? Quand manger de la viande pose question au quotidien » d’Olivier Néron de Surgy et Jocelyne Porcher. Ce texte apporte la contradiction sur le terrain de l’éthique face à la défense du petit élevage respectueux, du lien avec les animaux, des appels à la nature et à la tradition.
En s’appuyant sur les travaux, expériences, théories et arguments d’évolutionnistes, d’éthologues, de philosophes et de scientifiques, en nous donnant des exemples banals ou singuliers du passé et de l’actualité, et en nous parlant de raison et de moralité, Matthieu Ricard nous offre le livre le plus complet, le plus perspicace et le plus prégnant.
Préface à la VF de La Politique sexuelle de la viande de C. J. Adams, un classique de l’approche féministe de l’animalisme, par E. Desaulniers.
Mots-clés: Desaulniers, Adams, Politique sexuelle de la viande, carnosexisme, féminisme.
Avec Rosa B., on a le même humour, la même manière d’approcher les choses par l’absurde afin d’interpeller. J’ai toujours beaucoup apprécié son travail. Seulement voilà, un de nous deux sait dessiner, pas l’autre. Illustration de ce que c’est de « sortir de sa zone de confort ». *
Il s’agit en fait d’un livre qui rassemble une quantité d’histoires vraies dont les protagonistes sont des animaux, pour la plupart non humains : éléphants, certes, mais aussi singes, lions, girafes, rats, chevaux, chiens, ours, agneaux, etc. Ces récits tristes, drôles ou émouvants, illustrent l’intensité et la diversité de leur vie émotionnelle.
Un jour, une poule rousse est arrivée dans notre jardin. À la nuit tombée, elle s’est réfugiée dans le garage. La croyant égarée, le lendemain nous l’avons reconduite chez notre voisin, quelques cent cinquante mètres plus loin. Mais elle est revenue jour après jour.
Le texte ci-après, extrait du chapitre 1 de Rattling the Cage, donne un aperçu général des thèmes abordés par Steven Wise dans cet ouvrage consacré aux grands singes. Pendant quatre mille ans, un mur juridique épais et impénétrable a séparé tous les animaux humains de tous les animaux non-humains.
Le livre de 45 chapitres et 900 pages discute ainsi à la fois du bénéfice global des régimes à base de plantes sur la santé ; et le risque de maladie et des problèmes concernant le statut en certains nutriments chez les personnes qui consomment ces régimes, en considérant la question sur l’ensemble de l’éventail des régimes végétariens.
Donaldson et Kymlicka proposent d’évoluer vers des sociétés où les animaux domestiques seraient citoyens, c’est-à-dire membres à part entière d’une communauté politique, sur un pied d’égalité avec ses autres membres. Ceci implique un rejet franc de doctrines « du contrat »…
Donaldson et Kymlicka proposent pour les animaux sauvages un statut inspiré du principe de souveraineté des peuples. Dans ce chapitre, nous allons détailler de quoi il s’agit. Par « animaux sauvages » on entend les animaux qui vivent dans des espaces inhabités ou peu habités par les humains.
Dans ce chapitre, il sera question des animaux liminaux. Ceux-ci ont en commun avec les animaux sauvages de ne pas être membres des sociétés formées d’humains et d’animaux domestiques, au sens où ils ne sont pas partie prenante de l’ensemble des droits, obligations, normes, etc. qui associent étroitement les membres des communautés humanimales.
Zoopolis n’est pas un traité de philosophie politique, et encore moins un traité de philosophie éthique. Cependant, l’arrière-plan intellectuel des auteurs joue un rôle dans leur façon de raisonner. Ce chapitre a pour but de donner une idée de ce qu’est cet arrière-plan à l’aide d’éléments puisés dans des écrits antérieurs de Kymlicka.
La réflexion sur la citoyenneté animale est la composante la plus novatrice de l’approche politique des droits des animaux de Donaldson et Kymlicka. Dans ce dernier chapitre, nous allons y revenir de façon à mettre en lumière des compléments apportés par les auteurs dans des articles postérieurs à la parution de leur livre Zoopolis.
Brève recension du livre « Zoopolis » de Sue Donaldson et Will Kymlicka.
Dans The Lost City of Z, de James Gray, « racisme et sexisme sont adressés directement à plusieurs reprises ; leur corollaire immanquable, le spécisme, l’est à mots couverts, mais est loin d’être tu. »
Mots-clefs: film, cinéma, colonialisme, spécisme.
Critique de Quelques minutes après minuit, de J.A.Bayona. Anthropomorphisme et absence d’animaux dans un film qui représente une psychanalyse menée par un arbre doué de parole.
Mots-clés: psychologie, psychiatrie, film, cinéma.
On retrouve dans Un Jour dans la vie de Billy Lynn, d’Ang Lee, comme dans l’Odyssée de Pi, du même, « une représentation des animaux et de la viande que n’auraient pas renié quelques millions d’hindouistes ».
Mots-clés: film, cinéma, viande, hindouisme.
Une critique du film de Toni Erdmann : nothing but a hound dog. Ou la centralité des animaux dans un monde d’où ils sont absents.
Mots-clés: chien, cinéma, film.
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