Cet article du chercheur en psychologie sociale Gordon Hodson liste les principales conclusions des études de 2017 à 2019 sur les préjugés et discriminations envers les végéta*iens. Il traite de l’intensité de la végéphobie (supérieure au rejet de nombreux autres groupes sociaux) et des facteurs qui l’influence (bord politique, empathie envers les animaux, genre, raison du végéta*isme…).
En surface, les débordements anti-véganes sont contre-intuitifs : en décidant de nuire au moins de créatures vivantes possible, les véganes deviennent source de colère. Raisons rapportées : le traitement médiatique déséquilibré, la mise en question de sa propre moralité, la mise en question des normes sociales, l’adhésion à des valeurs de droite, la protection face à la dissonance cognitive.
Certaines attaques contre le véganisme se basent sur l’idée que l’alimentation végétale serait « non naturelle » et carencée (entre autres en B12). Pourtant, la frontière entre naturel ou non est assez arbitraire, et ce qui est naturel n’est pas forcément meilleur. De plus, de nombreux aliments perçus comme naturels (dont les produits animaux) sont enrichis en nutriments.
Dans certains établissements scolaires, on refuse de servir des repas sans produits d’origine animale aux enfants de familles végétariennes. Ce sont là les deux faces d’une même médaille : sous couvert de laïcité, se cache l’affirmation du droit et de l’obligation de manger de la viande.
« Les personnes végé/véganes doivent se complémenter, contrairement au reste de la population” : est-ce vrai et pertinent ? Cette nécessité est souvent dénoncé en défaveur du végétalisme. Cependant la population des pays industrialisés est complémentée de diverses façons, souvent à son insu. Et c’est positif : cela permet de limiter ou d’éliminer certains problèmes de santé.
Certaines personnes affirment qu’il faudrait ou non consommer des produits d’origine animale parce que les êtres humains seraient « naturellement carnivores (ou omnivores) ou « naturellement végétariens ». Rapide mise au point
Comment les aliments consommés peuvent affecter la façon dont une personne est perçue par les autres en termes de moralité, d’amabilité, et de « genre »? C’est ce qu’une étude américaine a essayé de déterminer en sondant une centaine d’adultes sur le véganisme d’un homme et d’une femme fictifs.
Analyse de la presse suite à l’épisode des caillassage de vitrine de 2018, et de la vague de rejet que cela à entrainé avec de nombreux articles anti-véganes dans la presse généraliste. Existe aussi au format article : https://www.mamanvegane.fr/2018/10/19/la-france-a-peur-des-v%C3%A9ganes/
L’abattage religieux, qu’il soit casher ou halal, peut se faire avec étourdissement (comme en Indonésie ou en Jordanie) mais même avec cette précaution, les abattoirs restent des lieux où la terreur n’épargne aucun animal.
«Sectaires», «donneurs de leçon», «ascétiques», «ultrasensibles», «excentriques», «bobos»… Le discours anti-vegan ne manque pas de ressources. Ces attaques végéphobes ont pour conséquence de détourner des vegans, souvent isolés, de leur motivation. C’est ce qu’on appelle le «coût social». Mais d’où vient cette hostilité?
Au sommaire : – Quels sont les produits véganes en lien avec la sexualité ? – Est-ce que les véganes ont une sexualité plus connectée à la nature ? – Est-ce que les véganes sentent meilleurs ? – Est-ce que les véganes sont de meilleurs coups ? – Est-ce que manger une moule c’est végane ? – Qu’est-ce qu’être végésexuelle ? – Y’a-t-il des lien avec orientations sexuelles ou romantiques hors norme ?.
Comme le business du burger s’est progressivement développé au fil du temps, explique Adams, la taille du burger – et les associations de genre – également.
Mots clés : carnisme, sexisme, convergence des luttes, écoféminisme
Comment se détacher du carnisme fait se rendre compte de nombreux problèmes qui passent habituellement inaperçus, et change le quotidien. Sujets abordés : Publicités, étales, formatage carniste, vision de l’élevage, spécisme intériorisé, manque d’information, etc. Format texte : https://www.mamanvegane.fr/2018/09/24/toutes-ces-choses-que-je-ne-voyais-pas-avant-d-%C3%AAtre-v%C3%A9gane/
Pour laisser les questions nutritionnelles à leur juste place.
Mots-clés: nutrition, véganisme, santé.
Quatre astuces qui vous aideront à garder vos relations avec vos amis et proches « non-véganes » par Maria Mooney. GUIDER PAR L’EXEMPLE – NE PRÊCHEZ PAS – LAISSEZ LE VÉGANISME EN DEHORS DE CERTAINES RELATIONS – SOUVENEZ-VOUS QUE VOUS N’ÊTES PAS NÉ(E) VÉGANE
Les « nouveaux végétariens » sont des personnes qui choisissent de ne plus consommer de chair animale. Elles sont issues de milieux et cultures où la consommation carnée est la norme. Quelles sont leurs motivations et valeurs ? Qu’est-ce qui a déclenché chez elles l’évolution vers le végétarisme ?
Réponses à des critiques auxquelles font face les parents qui élèvent leurs enfants de manière végane. Sections : Imposer son choix, rendre son enfant hors norme, protéger son enfant de la vérité sur l’élevage, le faire passer à coter de plaisirs gustatifs. Existe en version texte : https://www.mamanvegane.fr/2016/05/07/pourquoi-j-impose-le-v%C3%A9ganisme-%C3%A0-mon-enfant/
Conseils d’une végé navigant un monde carniste: les vacances.
Mots-clés: véganisme.
Leilani a souvent demandé si ses cousins, papi et mamie étaient véganes. Je pense que c’est un sujet délicat car il y a une ligne étroite entre excuser le fait que d’autres mangent de la viande et affirmer que tous ceux qui mangent de la viande sont d’horribles personnes.
Les végétariens prennent la B12 artificielle directement, c’est là la seule différence. Nous devons cesser d’être sur la défensive à propos de la B12 ; nous ne sommes que les révélateurs de l’artificialité obligatoire de l’alimentation humaine actuelle.
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