En surface, les débordements anti-véganes sont contre-intuitifs : en décidant de nuire au moins de créatures vivantes possible, les véganes deviennent source de colère. Raisons rapportées : le traitement médiatique déséquilibré, la mise en question de sa propre moralité, la mise en question des normes sociales, l’adhésion à des valeurs de droite, la protection face à la dissonance cognitive.
Cet article du chercheur en psychologie sociale Gordon Hodson liste les principales conclusions des études de 2017 à 2019 sur les préjugés et discriminations envers les végéta*iens. Il traite de l’intensité de la végéphobie (supérieure au rejet de nombreux autres groupes sociaux) et des facteurs qui l’influence (bord politique, empathie envers les animaux, genre, raison du végéta*isme…).
Certaines attaques contre le véganisme se basent sur l’idée que l’alimentation végétale serait « non naturelle » et carencée (entre autres en B12). Pourtant, la frontière entre naturel ou non est assez arbitraire, et ce qui est naturel n’est pas forcément meilleur. De plus, de nombreux aliments perçus comme naturels (dont les produits animaux) sont enrichis en nutriments.
Conseils d’une végé navigant un monde carniste: les sorties.
Est-ce qu’un antispéciste peut avoir une relation amoureuse sérieuse avec une personne spéciste ? Pourraient-ils fonder une famille et vivre heureux ensemble ? Est-ce qu’une personne fondamentalement contre la violence peut fonder un foyer avec une personne qui cautionne la violence, sous quelque forme que ce soit ?
Il faut s’en tenir aux faits : non, ce ne sont pas les végétariens qui se supplémentent. Ils se supplémentent moins, parce qu’ils le font directement, sans gaspillages intermédiaires.
Comment la communication publique d’Edward Bernays, au service de l’industrie du début du 20ième siècle, a réussi à imposer le bacon dans le petit déjeuner américain. Vidéo accompagnée de conseils pour le petit déjeuner.
Conseils d’une végé navigant un monde carniste: les invitations.
Vous vous préparez peut-être à accueillir sous votre toit la personne végane de votre famille, j’aimerais profiter de l’occasion pour vous parler de certaines choses qu’il-elle n’oserait peut-être pas aborder avec vous.
Explication des objectifs de la Veggie Pride et de son nom.
Mots clés : Végéphobie, placard « santé/nature/tiers-monde », Fierté, double appartenance
La viande rouge fait partie de l’image de la virilité et du pouvoir financier. Ainsi, certains viandards vont exhiber leur steak comme d’autres leur quéquette. Ceux qui publient des photos de steak, veulent montrer qu’ils sont « solides », qu’ils ne se laissent pas influencer par les courants progressistes et se solidarisent contre la « menace extérieur » associée à l’élite parisienne et bobo.
Parler du choix vegan et échanger avec ses proches en sérénité. Si les réactions face à votre véganisme dépendent évidemment de chaque personne, elles peuvent être influencées par la manière dont on aborde le sujet.
Fabien Carrié restitue la genèse et la carrière de la notion de végéphobie pour en comprendre les logiques de formalisation. En traduisant les résistances rencontrées comme autant d’expressions d’un système généralisé d’oppression, il s’agit de redéfinir partiellement l’entreprise de représentation politique afin d’y inclure également les représentant·e·s revendiqué·e·s des animaux.
Cesser de manger de la viande ? Non, vraiment non. Je réalisais bien la souffrance animale engendrée par une telle alimentation, mon alimentation. Mais abandonner la viande m’apparaissait terriblement difficile. Passionnée par les arts culinaires, exiler la viande de mes repas m’effrayait. Je m’imaginais être contrainte de vivre dans un désert gastronomique.
Compte rendu d’une étude ayant recueilli des données qualitatives autour de la perception des véganes par des omnivores,des ovo-lacto-végétariens et des véganes. La mise à distance générale des véganes, jugés entre autres comme trop prosélytes, encourage à soi-même stigmatiser les véganes et décourage l’adoption du véganisme. Ceci ne semble pas applicable au flexitarisme.
Conseils et souvenirs de James McWilliams, professeur d’histoire à l’Université du Texas, sur comment naviguer les tensions sociales liées au véganisme.
Mots-clés: communication, consommation.
En Inde, la vache jouit d’un statut à part. Vénérée par les Hindous, il est interdit de la manger dans la plupart des états. Pourtant, est-elle bien traitée pour autant ?
Comment les réactions au nouveau Guide alimentaire canadien de 2019, retirant les produits laitiers de leur piédestal, témoignent des liens entre les représentations symboliques du lait et le suprématisme blanc. Par Elise Desaulniers.
L’Homme a-t-il toujours mangé de la viande? L’Homme est-il fait pour manger de la viande? Autant de questions qui n’en finissent plus de faire débat et sur lesquels les scientifiques eux-mêmes ne s’accordent pas. Ce débat fait particulièrement rage entre véganes et carnistes, chacun utilisant le oui ou le non comme un argument pour justifier son choix alimentaire.
Une employée a critiqué son entreprise pour n’avoir pas respecter son droit à manger de la viande. Peut-on parler de discrimination au travail contre les droits alimentaires de quelqu’un? Et si oui, s’applique-t-elle de la même manière aux véganes et aux carnistes?
Mots-clés: travail, droit, discrimination, véganisme.
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