Une critique du « bien-être animal » qui s’appuie sur la manière dont le vocabulaire utilisé (« tuer avec respect, élever humainement, viande heureuse… ») prend pour acquis que l’on peut exploiter les animaux et renforce cette idée.
Mots-clés: bien-être, exploitation, vocabulaire.
(Traduction de l’essai de Dan Cudahy, « Vegan Education: A Background (Part 1 of 2) « ) Contexte sur l’éducation vegan et explication de certaines différences entre l’éducation welfariste (bien-être animal) et l’éducation abolitionniste, grâce à quelques exemples d’éducation végane.
Les améliorations accessibles à court terme sont très loin d’assurer l’égalité de traitement, quel que soit le contenu qu’on lui donne. Les campagnes welfaristes n’en sont pas moins une composante à part entière de la lutte contre le spécisme, parce que le message qu’on peut faire passer à travers chacune de ces campagnes c’est : « Les animaux sont sensibles. Les intérêts des animaux comptent ».
Nous promouvons la réduction de consommation de produits animaux, les petits pas, les améliorations du bien-être etc., et nous rationalisons une telle promotion à cause de notre « parcours ». Nous déplaçons l’attention loin des victimes et sur l’expérience culinaire des humain·e·s à la place, comme si le goût était plus important que la mort des animaux.
Matt Ball défend ici le réformisme.
Sections : Les leçons de l’histoire : si les abolitionnistes avaient été des absolutistes ; “Ça doit empirer avant de s’améliorer” ; La Pureté ou le Progrès ? ; Si c’était vous
(Traduction de l’essai de Dan Cudahy, « Basic Economics and Four Types of Advocacy « ) A moins de diriger un commerce vegan, nous devrions passer entre 97% et 100% de notre temps consacré au plaidoyer animal à éduquer au véganisme, et le reste à promouvoir une offre végane. Nous devrions toujours rester totalement à l’écart des actions néfastes welfaristes.
La végéferme se veut en effet l’antithèse de l’élevage industriel et peut sembler une avancée intéressante. Mais l’exploitation « douce » est conceptuellement malsain, car elle ne résout en rien la question de l’exploitation animale et permet de vivre avec en donnant l’illusion qu’elle n’existe pas. Mots clés : anti-welfarisme, exploitation cool, abolitionnisme
Devrions nous ne jamais demander moins que le véganisme, ou au contraire inciter à la diminution de consommation de produits animaux, en nous basant éventuellement sur des arguments écologiques ou de santé ? Défense par Tobias Leenaert d’une approche pragmatique et incrémentielle pour avancer vers un monde végane, et réponse à quelques contre-arguments.
D’une manière générale, il est toujours préférable de choisir le moindre d’entre deux maux. Cela ne signifie pas pour autant que le moindre des deux maux soit moralement acceptable. Dans la mesure où un mal est évitable, la seule position éthiquement cohérente est de s’abstenir de le commettre ou de le commanditer.
(Traduction de l’essai de Dan Cudahy, avec son accord, « Picking the Low-Hanging Fruit: What Is Wrong with Single Issue Campaigns? « ) Typologie des campagnes ciblées (de réformes ou d’élimination d’une pratique) et pourquoi elles ne sont pas efficaces. Pourquoi y préférer l’éducation au véganisme.
Pureté idéologique Vs Pragmatisme. Attaquer Singer parce qu’il a choisi de travailler au sein de la réalité avec tous ses défauts c’est faire preuve d’une immaturité et d’un manque de discernement équivalents à ce que serait attaquer Gandhi pour avoir travaillé au niveau politique pour l’indépendance de l’Inde au lieu d’en écrire plus au sujet de l’ « ahimsa ».
Cette traduction de Che Green développe l’analogie entre les 5 étapes de deuil et l’évolution des personnes qui milite pour les animaux. Le déni empêche d’agir, la colère nous amène éventuellement à être contre-productives, le marchandage peut nous mener à l’épuisement, avant que nous acceptions n’être qu’un minuscule coup de pouce à un changement qui prendra beaucoup de temps.
Bien que Gary Francione ait écrit quelques livres -qui ont leurs qualités- il s’est surtout fait connaître en critiquant les organisations animalistes. Il n’y a virtuellement aucune organisation, à ses yeux, qui semble apporter un quelconque bénéfice aux animaux. On pourrait se demander : y a-t-il quoi que ce soit d’attirant dans ce message ?
Traduction par vegan.fr de l’article « A Lot of People Are Angry with Me–and They are Right » écrit par Gary L. Francione et publié sur son blog.
Elles sont fâchées que je sois ce qu’elles appellent un « absolutiste » qui maintient que nous ne pouvons justifier *aucune* utilisation des animaux. Mots clés : Welfarisme, abolitionnisme, néowelfarisme, réformes
(Traduction de l’article de Rob Johnson, « The Role of Welfarism and New Welfarism in Manufacturing Consent for Animal Use.) L’analyse de Chomsky démontre la manière dont les médias et autres divertissements fabriquent du consentement. Pour l’éthique animale, il semblerait que le welfarisme tient rôle des médias, et le néo-welfarisme celui des divertissements.
Aucun mouvement puissant de libération animale n’a été à ce jour engendré à partir de « Libération Animale » de Peter Singer sur la scène politique. En cause : la complaisance envers le spécisme et envers le mouvement spéciste de défense animale de la part du promoteur historique de l’idée d’égalité animale, Peter Singer lui-même.
Point de vue anti-réformiste condamnant la dénonciation du festival de viande de chien de Yulin. Sections : La manière dont les chiens sont tués est-elle pertinente ? ; Le fait que ce soit des animaux de compagnie est-il pertinent ? ; Comment militer contre pourrait être une mauvaise chose ? ; Que devrait-on plutôt faire ?
(Traduction de l’essai de Dan Cudahy, « On Cruelty Videos ») Le message abolitionniste ne dépend d’aucune façon de la manière dont les animaux sont traités ; seulement le fait qu’ils soient utilisés, et que toutes ces utilisations sont pour un plaisir, un amusement ou un divertissement dispensable. Dans le doute, il est mieux d’éviter ce genre de vidéos.
On rencontre de plus en plus de végan-e-s qui se disent abolitionnistes. Il suffit par exemple d’aller sur Facebook pour voir fleurir des dizaines de groupes de “veggies” qui se revendiquent abolitionnistes.
Le problème c’est que parmi toutes ces personnes, très peu le sont vraiment.
Pourquoi ?
Mots clés : Francione, welfarisme, réformes
Sections : « Une société plus aimable peut créer une société plus sensible au véganisme » “L’abolitionnisme est fondamentaliste” “Les campagnes ciblées peuvent fonctionner et aider l’éducation végane.” “Division, division, division…” “L’éducation végane est une approche tout-ou-rien ” etc.
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