Devrions-nous utiliser toujours les mêmes slogans, images, etc., ou devrions-nous les adapter à chaque campagne, chaque association, etc.?
Une traduction depuis le Sentience Institute
Autant le dire tout de suite, je me fiche complètement de choquer. Je ne considère pas qu’il faille protéger la sensibilité des gens si cela signifie mettre fin à l’exploitation animale. Ce n’est donc pas cela qui me gène. En revanche, je me pose la question de l’efficacité de ces campagnes : n’est-ce pas parfois inutile, voire contre-productif ?
L’oppression animale est déjà en soi suffisamment horrible pour que l’on puisse se passer de ce genre de comparaison inepte et dépolitisée. Que l’on cesse donc de marcher sur des personnes toujours opprimées et de s’en servir comme marche-pied pour soulever des problématiques d’autres opprimé-e-s. [analogies, racisme/spécisme, esclavage, Shoah]
Article en 2 parties : Pourquoi militer dans son propre intérêt, afin de satisfaire son amour-propre, peut poser problème pour les animaux ou dans le cadre d’une morale d’inspiration religieuse. Pourquoi se vanter des actions menées en faveur des animaux, et tirer une satisfaction personnelle de ses actions, sont tout de même des bonnes choses.
Pourquoi être ou avoir l’air moralisateur est un problème ? Tout simplement parce que la plupart des gens qui se sentent jugés seront probablement moins enclin à vous écouter et à changer. Personne (ou presque personne) n’apprécie quelqu’un qui juge.
Parler du choix vegan et échanger avec ses proches en sérénité. Si les réactions face à votre véganisme dépendent évidemment de chaque personne, elles peuvent être influencées par la manière dont on aborde le sujet.
Le foie gras n’est après tout qu’un produit de l’esclavagisme animal parmi tant d’autres. J’estime qu’il n’y a aucune distinction morale entre ce produit et d’autres et j’ai du mal à comprendre que des militants pour les droits des animaux souhaitent carrément la mort ou une longue agonie à ceux qui en consomment.
En substance, je trouve dommage que des gens qui, au fond, ont le même objectif se tapent dessus. Ça aussi, c’est contre-productif. La viande, c’est mal, certes. Mais on ne changera pas les mentalités du jour au lendemain. Comprendre cela ne signifie pas abandonner ses principes moraux ou ralentir la lutte.
Cet article explique ce qu’est l’effet normatif et décrit quelques expériences qui ont permis de mieux le comprendre. Il donne ensuite quelques conseils pour prendre en compte l’influence sociale afin de mieux communiquer en faveur des animaux.
Je crois aussi qu’il faut se rendre compte d’une chose : ni vous ni moi ne sommes devenus véganes uniquement grâce à notre motivation morale. Sans une certaine disponibilité d’alternatives, nous n’aurions peut-être pas franchi le cap.
À quel point devrions-nous utiliser des coups de pubs, buzz ou des stratagèmes qui suscitent beaucoup d’attention mais aussi beaucoup de rejet auprès de certains spectateurs, antagonisent d’autres mouvements sociaux (images de femmes sexualisées, phrases chocs offensives, costumes ridicules…) ou semblent prendre avec légèreté le sujet de la souffrance animale ?
La crainte de voir l’emploi d’argumentations scientifiques contre la vivisection en parallèle avec les argumentations éthiques engendrer une « multiplication des faiblesses » me semble franchement peu fondée.
Faites attention à ce que les autres pensent de votre message et de vous. Ça n’a rien à voir avec la vanité, ou la douceur, ou quoi que ce soit. Au contraire, tenir compte de la façon dont vous et votre message êtes perçus est une exigence pour changer les cœurs et les esprits.
Il est important de se battre pour ses convictions. Il est également appréciable d’influencer les gens pour qu’ils suivent notre exemple. Seulement parfois, nous pouvons prendre notre mission un peu trop à cœur . C’est notamment le cas des nouvelles recrues, prêtes à militer 24/7, souvent de manière …
Si vous souhaitez avoir un club végane plutôt qu’un monde végane, il est étonnamment facile de s’assurer que les gens ne rejoignent pas le club. Voici quelques façons de se comporter avec les mangeurs de viande de manière à s’assurer qu’ils ne soient pas tentés de faire le moindre pas vers le véganisme.
Devrions-nous cibler notre communication militante vers la population en générale ou plus particulièrement vers les influenceurs ?
Traduction depuis le Sentience Institute
Un exemple concret des effets néfastes de la comparaison entre élevage et esclavage : L’affiche des Cahier Antispécistes : « Ceux qui s’opposèrent à l’esclavage au XIXè siècle sont ceux qui cessent de manger de la viande aujourd’hui ».
Mots clés : analogie, comparaison, concernés
Qu’est ce que l’antispécisme ? Erreurs d’interprétations et définitions, leurs origines et leurs conséquences.
Sections : Je suis désolé d’avoir trompé les gens ; Je suis désolé d’avoir cru et partagé des statistiques douteuses ; Je suis désolé pour bien d’autres raisons encore ; Je suis désolé pour mes choix de langue horriblement insensibles ; Je suis désolé pour toutes mes auto-humiliations publiques
Lorsqu’on devient vegan, on aimerait que notre entourage le devienne aussi. Mais on ne s’y prends pas toujours de la bonne façon. Alors, comment faire ? Cet article propose 4 actions au delà d’en parler : cuisiner, proposer des documentaires, envoyer des pétitions et aller ensemble à des événements.
Commentaires (0)