Le « militantisme végé » suppose quelques dispositions particulières que l’on peut rappeler ici : non-violence, altruisme, connaissance, tolérance.
Vous cherchez le moyen de réduire l’impact positif que vous créez en faveur des animaux en étant végane ? Ne cherchez plus ! Rendez-vous à la toute première Conférence pour un Militantisme Négatif pour les Animaux. Cet événement permettra d’aiguiser finement les aptitudes à la critique de ceux qui sont toujours là pour dire du mal des bonnes nouvelles.
Tous les jours, nous découvrons de nouvelles images dans des abattoirs ou tout autre horreur. Il est souvent difficile de faire face à tant d’atrocités. Témoignage et conseils pour utiliser ses émotions comme moteur. Sections : Faire un geste symbolique ; Se préserver ; Méditer ; En parler ; Limiter les réseaux sociaux.
c’est justement parce que l’antispécisme est un concept si raffiné que nous avons tendance à l’utiliser dans toutes les circonstances, et c’est là, à mon humble avis, que nous faisons peut-être erreur.
Si vous avez le sentiment que la vie en société est la pierre d’achoppement qui vous empêche de devenir végane, vous n’êtes pas seul. Les personnes qui relèvent le défi d’une période d’essai rapportent souvent que la vie en société fait partie de leurs craintes. Stratégies d’évitement de la végéphobie.
Les cinq raisons principales pour lesquelles les personnes renoncent à passer au véganisme ou au végétarisme :
J’aime trop le goût de la viande (81 %) Les substituts à la viande sont trop chers (58 %) Je ne trouverais pas d’idées de repas (50 %) Ma famille mange de la viande (41 %) L’attitude de certains végétariens/véganes (26%)
Méthode en 5 points, décrivant pourquoi et comment les appliquer : Préparation et approfondissement de sa réflexion, écoute et compréhension des idées peurs et motivations de l’autre, partage de points de vues sans créer d’oppositions, recherche de solutions, gestion de ses émotions.
Car même si la colère peut nous aider à avancer et à nous rassembler, je pense qu’agir en montrant sa colère aux gens n’est, dans la plupart des cas, probablement pas une bonne chose.
À moins qu’on ne vous invite à manger, il n’est généralement pas nécessaire d’annoncer aux gens que vous êtes végane. Si quelqu’un cuisine pour vous, assurez-vous préalablement que cette personne sait que vous êtes végane : ne vous présentez pas chez quelqu’un pour refuser le repas qu’on vous a cuisiné !
Le parallèle toute proportion gardée, est juste souligné ici pour montrer les réactions quand on remet en cause un système de valeurs qui fondent notre façon d’être et notre moral.
J’ai le sentiment que souvent, les militants pro-animaux, effrayés par les réactions négatives à l’encontre de cette comparaison, la rejettent comme inopportune, et ne savent plus eux-mêmes s’ils la trouvent juste ou non. Mon avis personnel est que nous devons d’abord nous rendre compte du fait qu’elle est juste; et que dès lors, il devient difficilement défendable de la rejeter comme inopportune.
Trois raisons pour lesquelles, selon moi, l’agressivité de certains militants vegans dessert la cause animale.
C’est une bonne chose d’avoir une passion. Cela permet de s’enthousiasmer, de motiver, de changer, d’influencer les autres. Mais parfois il y a trop de passion. Je pense que parfois ça donne : plus on est convaincu, moins on est convaincant.
Certains défenseurs des animaux tiennent parfois des propos extrémistes. Cela peut aller de la comparaison du mangeur de hamburger à un monstre à la comparaison de l’élevage à des crimes contre l’humanité comme l’esclavage. Peut on décemment comparer l’exploitation actuelle de dizaines de millions d’individus à l’exploitation de quelques dizaines de milliards par an d’individus…
L’omnivorisme et le spécisme sont la norme, et cela signifie que les efforts à fournir pour sortir de cet état de fait ne peuvent pas être du même type que lorsqu’il s’agit de luttes concernant des sujets plus « consensuels ».
Se réjouir de la mort d’un torero, insulter les omnivores… les vegans peuvent se montrer parfois bien agressifs. D’où cela vient-il au juste?
L’humour militant est une arme redoutable : il crée une pression sociale sur nos adversaires politiques, par peur du ridicule, et discrédite leurs arguments. Alors ne cherchons pas à rire de la majorité qui mangent des animaux, rions plutôt avec eux des piètres militants que sont les anti-véganes et de leurs arguments les plus foireux !
Devrions-nous utiliser toujours les mêmes slogans, images, etc., ou devrions-nous les adapter à chaque campagne, chaque association, etc.?
Une traduction depuis le Sentience Institute
Autant le dire tout de suite, je me fiche complètement de choquer. Je ne considère pas qu’il faille protéger la sensibilité des gens si cela signifie mettre fin à l’exploitation animale. Ce n’est donc pas cela qui me gène. En revanche, je me pose la question de l’efficacité de ces campagnes : n’est-ce pas parfois inutile, voire contre-productif ?
L’oppression animale est déjà en soi suffisamment horrible pour que l’on puisse se passer de ce genre de comparaison inepte et dépolitisée. Que l’on cesse donc de marcher sur des personnes toujours opprimées et de s’en servir comme marche-pied pour soulever des problématiques d’autres opprimé-e-s. [analogies, racisme/spécisme, esclavage, Shoah]
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