Cet article traite de la communication en faveur de la viande cultivée. Il propose quelques pistes basées sur l’expérience, pour parler de viande propre de façon précise et positive.
Mots-clés: viande cellulaire, propre, communication, stratégie.
Devrions-nous utiliser toujours les mêmes slogans, images, etc., ou devrions-nous les adapter à chaque campagne, chaque association, etc.?
Une traduction depuis le Sentience Institute
La recherche suppose que des personnes puissent émettre des hypothèses différentes sur des faits imparfaitement connus, et présenter des options différentes sur les critères à appliquer pour agir de façon morale. Qu’elles puissent le faire sans être prises à parti par la meute de ceux qui imaginent que c’est en crachant sur elles qu’ils peuvent sauver leur respectabilité.
Conférence de Frédéric Mesguich sur l’optimisation de la communication militante. Est-il éthique d’influencer ou de manipuler ? Quels objectifs se fixer pour chaque interaction ? Comment cibler les destinataires de notre message militant ? Comment provoquer un changement ? Comment éviter de nuire à la cause animale par nos erreurs de communication ?
Autant le dire tout de suite, je me fiche complètement de choquer. Je ne considère pas qu’il faille protéger la sensibilité des gens si cela signifie mettre fin à l’exploitation animale. Ce n’est donc pas cela qui me gène. En revanche, je me pose la question de l’efficacité de ces campagnes : n’est-ce pas parfois inutile, voire contre-productif ?
L’oppression animale est déjà en soi suffisamment horrible pour que l’on puisse se passer de ce genre de comparaison inepte et dépolitisée. Que l’on cesse donc de marcher sur des personnes toujours opprimées et de s’en servir comme marche-pied pour soulever des problématiques d’autres opprimé-e-s. [analogies, racisme/spécisme, esclavage, Shoah]
Article en 2 parties : Pourquoi militer dans son propre intérêt, afin de satisfaire son amour-propre, peut poser problème pour les animaux ou dans le cadre d’une morale d’inspiration religieuse. Pourquoi se vanter des actions menées en faveur des animaux, et tirer une satisfaction personnelle de ses actions, sont tout de même des bonnes choses.
Pourquoi être ou avoir l’air moralisateur est un problème ? Tout simplement parce que la plupart des gens qui se sentent jugés seront probablement moins enclin à vous écouter et à changer. Personne (ou presque personne) n’apprécie quelqu’un qui juge.
Parler du choix vegan et échanger avec ses proches en sérénité. Si les réactions face à votre véganisme dépendent évidemment de chaque personne, elles peuvent être influencées par la manière dont on aborde le sujet.
Devons-nous nous concentrer, dans nos messages et nos interventions, sur le changement des individus ou le changement des institutions et des normes sociales?
Traduction depuis le Sentience institute
(Non) complémentarité entre arguments « scientifiques » et éthiques, particulièrement dans le domaine de l’expérimentation animale.
Marco affirme que l’emploi des deux arguments – l’argument éthique et l’argument « scientifique » – permet l’addition de leurs forces. Mais on peut aussi craindre qu’elle multiplie leurs faiblesses.
Le foie gras n’est après tout qu’un produit de l’esclavagisme animal parmi tant d’autres. J’estime qu’il n’y a aucune distinction morale entre ce produit et d’autres et j’ai du mal à comprendre que des militants pour les droits des animaux souhaitent carrément la mort ou une longue agonie à ceux qui en consomment.
En substance, je trouve dommage que des gens qui, au fond, ont le même objectif se tapent dessus. Ça aussi, c’est contre-productif. La viande, c’est mal, certes. Mais on ne changera pas les mentalités du jour au lendemain. Comprendre cela ne signifie pas abandonner ses principes moraux ou ralentir la lutte.
Personne n’a à mes yeux à subir l’arrogance de ces Véganes™ qui ont tout compris mieux que tout le monde et qui se croient autorisés à parler comme à des merdes à toutes ces personnes qui valent moins bien parce que non-véganes ou moins véganes qu’elleux. [colère et agressivité dans les discussions]
Cet article explique ce qu’est l’effet normatif et décrit quelques expériences qui ont permis de mieux le comprendre. Il donne ensuite quelques conseils pour prendre en compte l’influence sociale afin de mieux communiquer en faveur des animaux.
Je crois aussi qu’il faut se rendre compte d’une chose : ni vous ni moi ne sommes devenus véganes uniquement grâce à notre motivation morale. Sans une certaine disponibilité d’alternatives, nous n’aurions peut-être pas franchi le cap.
Cheminement d’un militant, de l’agressivité et de la misanthropie à une méthode de communication bienveillante.
Mots-clés: communication, témoignage, militantisme.
À quel point devrions-nous utiliser des coups de pubs, buzz ou des stratagèmes qui suscitent beaucoup d’attention mais aussi beaucoup de rejet auprès de certains spectateurs, antagonisent d’autres mouvements sociaux (images de femmes sexualisées, phrases chocs offensives, costumes ridicules…) ou semblent prendre avec légèreté le sujet de la souffrance animale ?
La crainte de voir l’emploi d’argumentations scientifiques contre la vivisection en parallèle avec les argumentations éthiques engendrer une « multiplication des faiblesses » me semble franchement peu fondée.
Faites attention à ce que les autres pensent de votre message et de vous. Ça n’a rien à voir avec la vanité, ou la douceur, ou quoi que ce soit. Au contraire, tenir compte de la façon dont vous et votre message êtes perçus est une exigence pour changer les cœurs et les esprits.
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