Les pays développés, gros consommateurs de produits de la pêche et de l’aquaculture, sont nombreux à être importateurs nets de ces produits. Il est nécessaire d’adopter des mesures permettant de réduire la production et la consommation d’animaux aquatiques, couplées à des politiques d’aide à la reconversion pour les travailleurs des filières amenées à décliner.
Ce livret reprend un texte de Joan Dunayer, « Poissons : une sensibilité hors de portée des pêcheurs ». On y trouvera les dernières informations en date sur la sensibilité des poissons à la douleur et au plaisir, sur leurs différents sens également, mais aussi sur l’immensité et l’atrocité des pêches et des élevages, des captivités en aquariums, etc.
Ce texte est extrait des chapitres 5 à 15 et du chapitre 17 du rapport Worse things happen at sea : welfare of wild caught fish, publié en 2010 sur le site fishcount.org.uk. Ce rapport dresse le constat de la souffrance occasionnée par la pêche commerciale, et propose des pistes pour la limiter partiellement.
Statistiques principales sur le nombre de victimes de l’exploitation animale.
Pêche commerciale et pisciculture imposent une souffrance énorme, à un nombre énorme de poissons. Nous résumerons les données montrant que les poissons sont des êtres sentients et qui suggèrent des stratégies pour réduire la souffrance causée par la pêche commerciale. Enfin, nous décrirons les problèmes-clé concernant le bien-être des poissons d’élevage.
Sensibilité des poissons, et condition d’exploitation comme « animaux familiers », pêche commerciale et de loisir, élevage pour la pêche.
En 1950, la production mondiale des pêcheries était de 17,5 millions de tonnes. En 1995, elle atteignait 93,3 millions de tonnes, soit plus de 5 fois plus. Depuis cette date, les prises fluctuent autour de ce niveau, en dépit de l’augmentation des capacités de pêche.
Vidéos et transcription : Panorama par Pierre Sigler de la pisciculture mondiale, des différentes formes d’élevage et d’abattage des poissons. Sections : « Des cages à l’abattoir » « La découpe » « La réalité est souvent bien pire » « Le conditionnement de gros » « L’étourdissement et la saignée » « L’angoisse des tuyaux » « Serrés comme des tilapias »
Prenez n’importe quel Larousse et vous verrez qu’un végétarien ne mange pas de chair animale, donc pas de poisson. Et bon j’avoue, ça m’agace un peu. Pourquoi ? Parce que c’est factuellement faux. Parce que cela tend à populariser l’idée que les poissons « on s’en fout ». Parce qu’on ne se rend pas compte du véritable coût derrière ce bout de poisson. Parce que ça porte à confusion.
Introductions sur les modes d’exploitation des animaux poissons, et leurs conséquences sur les individus. Sections : Mort industrielle et pêche au chalut ; Pêche à la senne et filets maillants ; Pêche à la palangre et prises « déchets » ; « Surpêche » : extermination ; L’aquaculture ; La pêche « de loisir » ; L’aquariophilie
L’exploitation des poissons a atteint des proportions absolument colossales et cela cause du tord évidemment aux intéressés qui meurent dans des conditions atroces, mais cela a également un impact sur tout un écosystème marin. Mise en revue des différents aspects autour de cette exploitation : surpêche, pisciculture, mise à mort, bycatch etc.
Conséquences sur les animaux, écologiques et économiques du chalutage profond, illustré en BD par Pénélope Bagieu.
20 questions sur les revendications, leurs raisons d’être et les objectifs de la Journée Mondiale pour la Fin de la Pêche.
Jean-Marc Gancille expose quelques chiffres témoignant de l’impact de la pêche sur les populations marines de poissons, mammifères marins (dauphins, baleines…), habitants des profondeurs et krill.
Plus de 90 millions de tonnes de poissons sont pêchés chaque année. Soit plus de 1000 milliards de poissons, tués par décompression et suffocation. À cela s’ajoutent les prises accessoires (rejetées en mer) : 7 à 20 millions de tonnes. 29 % des ressources marines sont surexploitées.
L’association Essere Animali vient de rendre publique une enquête filmée sur la pêche traditionnelle des poulpes le long des côtes italiennes. Loin des bateaux de pêche industrielle… une même souffrance, une même violence commise envers des animaux sensibles, timides et dépourvus d’agressivité.
La pêche commerciale est génératrice de beaucoup de souffrances pour les poissons : blessures, écrasement, épuisement, asphyxie… Un rapport d’Eurogroup for animals publié en 2021 émet des recommandations pour limiter et interdire certaines pratiques de pêche afin de réduire la souffrance des animaux.
Non seulement le nombre d’animaux tués par l’exploitation humaine est astronomique, mais derrière chacun de ces animaux se trouve un individu sentient.
Mots-clés: exploitations animale, chiffres.
J’ai même travaillé dans un élevage de bars en Bretagne. Ainsi pendant plusieurs étés, j’ai alimenté, sorti les morts, trié, manipulé les poissons avec des épuisettes (havenaux). Un ancien éleveur raconte son quotidien et sa transition.
Quel est le problème avec la pêche “sportive” et “de loisir” ? 1 – Une pratique éthiquement injustifiable ; 2 – Les poissons sont des êtres sensibles et conscients ; 3 – La pratique du “No-kill” est, elle aussi, délétère ; 4 – Après la pêche, les dégâts continuent
Commentaires (0)