En rédigeant cet article, j’ai bien dû me rendre à l’évidence: je n’ai jamais eu d’attirance particulière envers le monde aquatique, ni la mer, je crois même que je suis malade quand je monte sur un bateau.
Et c’est bien pour ça que ce billet prend tout son sens : l’antispécisme n’est pas forcément la traduction d’un amour fou, systématique et aveugle envers tous les animaux, mais avant tout une posture pour plus de justice, et un combat pour considérer les droits fondamentaux de tout individu sentient !
En raclant les sédiments océaniques, le chalutage de fond détruit les fonds marins et libère le carbone stocké depuis des millénaires, provoquant autant d’émissions carbone que l’ensemble du transport aérien. Malgré cet impact catastrophique sur le climat, cette pêche est fortement soutenue par les fonds publics, car elle est très peu rentable.
Pascal Lamy, directeur de l’OMC, a déclaré à propos de la menace d’épuisement des ressources halieutiques : « Pour avoir accordé chaque année au secteur de la pêche près de 16 milliards de dollars de subventions, les gouvernements ont leur part de responsabilité dans ce problème. À cause de ces aides, il y a plus de bateaux sur l’eau et moins de poissons dans la mer. »
Les dommages environnementaux des élevages de saumons en captivité.
Mots-clés: saumons, poissons, pisciculture, élevage, environnement, océans.
Malgré l’absence de statistiques officielles sur le nombre de poissons capturés, est-il possible d’en effectuer une estimation à partir des tonnages de pêche communiqués par la FAO et d’autres données disponibles ? L’évaluation du nombre de poissons pêchés faisant partie du projet d’écriture de ce rapport, l’auteure s’est attelée à cette tâche dans ce qui suit.
Les pays développés, gros consommateurs de produits de la pêche et de l’aquaculture, sont nombreux à être importateurs nets de ces produits. Il est nécessaire d’adopter des mesures permettant de réduire la production et la consommation d’animaux aquatiques, couplées à des politiques d’aide à la reconversion pour les travailleurs des filières amenées à décliner.
Ce livret reprend un texte de Joan Dunayer, « Poissons : une sensibilité hors de portée des pêcheurs ». On y trouvera les dernières informations en date sur la sensibilité des poissons à la douleur et au plaisir, sur leurs différents sens également, mais aussi sur l’immensité et l’atrocité des pêches et des élevages, des captivités en aquariums, etc.
Ce texte est extrait des chapitres 5 à 15 et du chapitre 17 du rapport Worse things happen at sea : welfare of wild caught fish, publié en 2010 sur le site fishcount.org.uk. Ce rapport dresse le constat de la souffrance occasionnée par la pêche commerciale, et propose des pistes pour la limiter partiellement.
Statistiques principales sur le nombre de victimes de l’exploitation animale.
Pêche commerciale et pisciculture imposent une souffrance énorme, à un nombre énorme de poissons. Nous résumerons les données montrant que les poissons sont des êtres sentients et qui suggèrent des stratégies pour réduire la souffrance causée par la pêche commerciale. Enfin, nous décrirons les problèmes-clé concernant le bien-être des poissons d’élevage.
Sensibilité des poissons, et condition d’exploitation comme « animaux familiers », pêche commerciale et de loisir, élevage pour la pêche.
En 1950, la production mondiale des pêcheries était de 17,5 millions de tonnes. En 1995, elle atteignait 93,3 millions de tonnes, soit plus de 5 fois plus. Depuis cette date, les prises fluctuent autour de ce niveau, en dépit de l’augmentation des capacités de pêche.
Vidéos et transcription : Panorama par Pierre Sigler de la pisciculture mondiale, des différentes formes d’élevage et d’abattage des poissons. Sections : « Des cages à l’abattoir » « La découpe » « La réalité est souvent bien pire » « Le conditionnement de gros » « L’étourdissement et la saignée » « L’angoisse des tuyaux » « Serrés comme des tilapias »
Prenez n’importe quel Larousse et vous verrez qu’un végétarien ne mange pas de chair animale, donc pas de poisson. Et bon j’avoue, ça m’agace un peu. Pourquoi ? Parce que c’est factuellement faux. Parce que cela tend à populariser l’idée que les poissons « on s’en fout ». Parce qu’on ne se rend pas compte du véritable coût derrière ce bout de poisson. Parce que ça porte à confusion.
Introductions sur les modes d’exploitation des animaux poissons, et leurs conséquences sur les individus. Sections : Mort industrielle et pêche au chalut ; Pêche à la senne et filets maillants ; Pêche à la palangre et prises « déchets » ; « Surpêche » : extermination ; L’aquaculture ; La pêche « de loisir » ; L’aquariophilie
L’exploitation des poissons a atteint des proportions absolument colossales et cela cause du tord évidemment aux intéressés qui meurent dans des conditions atroces, mais cela a également un impact sur tout un écosystème marin. Mise en revue des différents aspects autour de cette exploitation : surpêche, pisciculture, mise à mort, bycatch etc.
Conséquences sur les animaux, écologiques et économiques du chalutage profond, illustré en BD par Pénélope Bagieu.
20 questions sur les revendications, leurs raisons d’être et les objectifs de la Journée Mondiale pour la Fin de la Pêche.
Jean-Marc Gancille expose quelques chiffres témoignant de l’impact de la pêche sur les populations marines de poissons, mammifères marins (dauphins, baleines…), habitants des profondeurs et krill.
Plus de 90 millions de tonnes de poissons sont pêchés chaque année. Soit plus de 1000 milliards de poissons, tués par décompression et suffocation. À cela s’ajoutent les prises accessoires (rejetées en mer) : 7 à 20 millions de tonnes. 29 % des ressources marines sont surexploitées.
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