Plus du tiers de la production mondiale de poisson (en tonnage) est destinée à l’exportation (38% en équivalent poids vif en 2010). Une part croissante de la consommation de poisson des pays développés est couverte par des importations en provenance des pays en développement.
Les premières victimes du spécisme sont les poissons.
Mots-clés: poissons.
60% de la production mondiale provient de l’élevage ; Un poisson migrateur … dans quelques mètres carrés ; Des poissons modifiés génétiquement et hormonalement ; Des conditions de vie sordides ; Des traitements douloureux ; L’utilisation de produits toxiques ; Nourriture chimique ; Contamination de l’environnement ; Des actes de cruauté ; Les poissons, ces êtres sentients
Si on analyse uniquement la pêche en termes de « durabilité » ou d’équité dans l’accès aux « ressources » halieutiques, on oublie d’intégrer une dimension majeure dans l’évaluation de cette activité. Les mers, lacs et cours d’eau sont hérissés de pièges humains qui conduisent à la mort des dizaines (centaines) de milliards d’animaux chaque année.
Au-delà des souffrances terribles infligés aux poissons, la pêche est responsable de la mort de plus d’un million de victimes collatérales (mammifères marins, tortues et oiseaux) chaque année. Elle contribue également à la destruction de l’environnement sous-marin (plancher, récifs).
Un rapport du CIWF présente 8 raisons majeures pour lesquelles l’élevage de poulpes ne devrait pas être autorisé : leur tempérament solitaire et agressif, leurs besoins cognitifs, leur alimentation dépendant de la pêche, le manque de connaissance sur leurs besoins, leur vulnérabilité aux blessures, la difficulté d’abattage indolore, l’absence de réglementation, les orientations environnementales.
Pendant longtemps, l’aquaculture a accru la demande de produits de la pêche. Le développement des élevages a ainsi favorisé la surexploitation des stocks de ces poissons de moindre valeur, aux dépens des oiseaux, phoques et poissons carnivores qui disparaissent des zones surexploitées par manque de nourriture.
La pisciculture est aujourd’hui une industrie tout à fait similaire à celle des poulets de batterie et cause bien plus de victimes que l’ensemble des élevages terrestres. Les conséquences sur le bien-être des poissons comme sur l’environnement sont dramatiques.
En rédigeant cet article, j’ai bien dû me rendre à l’évidence: je n’ai jamais eu d’attirance particulière envers le monde aquatique, ni la mer, je crois même que je suis malade quand je monte sur un bateau.
Et c’est bien pour ça que ce billet prend tout son sens : l’antispécisme n’est pas forcément la traduction d’un amour fou, systématique et aveugle envers tous les animaux, mais avant tout une posture pour plus de justice, et un combat pour considérer les droits fondamentaux de tout individu sentient !
Pascal Lamy, directeur de l’OMC, a déclaré à propos de la menace d’épuisement des ressources halieutiques : « Pour avoir accordé chaque année au secteur de la pêche près de 16 milliards de dollars de subventions, les gouvernements ont leur part de responsabilité dans ce problème. À cause de ces aides, il y a plus de bateaux sur l’eau et moins de poissons dans la mer. »
Les dommages environnementaux des élevages de saumons en captivité.
Mots-clés: saumons, poissons, pisciculture, élevage, environnement, océans.
Malgré l’absence de statistiques officielles sur le nombre de poissons capturés, est-il possible d’en effectuer une estimation à partir des tonnages de pêche communiqués par la FAO et d’autres données disponibles ? L’évaluation du nombre de poissons pêchés faisant partie du projet d’écriture de ce rapport, l’auteure s’est attelée à cette tâche dans ce qui suit.
Les pays développés, gros consommateurs de produits de la pêche et de l’aquaculture, sont nombreux à être importateurs nets de ces produits. Il est nécessaire d’adopter des mesures permettant de réduire la production et la consommation d’animaux aquatiques, couplées à des politiques d’aide à la reconversion pour les travailleurs des filières amenées à décliner.
Ce livret reprend un texte de Joan Dunayer, « Poissons : une sensibilité hors de portée des pêcheurs ». On y trouvera les dernières informations en date sur la sensibilité des poissons à la douleur et au plaisir, sur leurs différents sens également, mais aussi sur l’immensité et l’atrocité des pêches et des élevages, des captivités en aquariums, etc.
Ce texte est extrait des chapitres 5 à 15 et du chapitre 17 du rapport Worse things happen at sea : welfare of wild caught fish, publié en 2010 sur le site fishcount.org.uk. Ce rapport dresse le constat de la souffrance occasionnée par la pêche commerciale, et propose des pistes pour la limiter partiellement.
Statistiques principales sur le nombre de victimes de l’exploitation animale.
Pêche commerciale et pisciculture imposent une souffrance énorme, à un nombre énorme de poissons. Nous résumerons les données montrant que les poissons sont des êtres sentients et qui suggèrent des stratégies pour réduire la souffrance causée par la pêche commerciale. Enfin, nous décrirons les problèmes-clé concernant le bien-être des poissons d’élevage.
Sensibilité des poissons, et condition d’exploitation comme « animaux familiers », pêche commerciale et de loisir, élevage pour la pêche.
En 1950, la production mondiale des pêcheries était de 17,5 millions de tonnes. En 1995, elle atteignait 93,3 millions de tonnes, soit plus de 5 fois plus. Depuis cette date, les prises fluctuent autour de ce niveau, en dépit de l’augmentation des capacités de pêche.
Vidéos et transcription : Panorama par Pierre Sigler de la pisciculture mondiale, des différentes formes d’élevage et d’abattage des poissons. Sections : « Des cages à l’abattoir » « La découpe » « La réalité est souvent bien pire » « Le conditionnement de gros » « L’étourdissement et la saignée » « L’angoisse des tuyaux » « Serrés comme des tilapias »
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