Selon cet article de Thierry Soucar, extrait de « Prévenir et guérir la grippe », le principal responsable de l’émergence de nouveaux virus mortels de la grippe est aussi le principal responsable des grandes pandémies qui de la Mésopotamie à l’empire Aztèque ont anéanti des pans entiers de l’humanité : l’homme et ses pratiques d’élevage.
La delphinothérapie est devenue un business lucratif ces dernières années et représente une menace sérieuse pour le bien-être des dauphins car elle engendre une augmentation des captures, du commerce et de l’élevage en captivité de dauphins dans le monde.
Mots clés : dauphins, cétacés, delphinothérapie, charlatanisme
Dans des abattoirs industriels, alors que les bêtes sont démembrées, les cadences et la répétitivité des gestes éreintent les corps des hommes. Une plongée vertigineuse dans les entrailles des usines à viande modernes, qui montre la violence du travail déshumanisé.
Plus du tiers de la production mondiale de poisson (en tonnage) est destinée à l’exportation (38% en équivalent poids vif en 2010). Une part croissante de la consommation de poisson des pays développés est couverte par des importations en provenance des pays en développement.
Dans cet article, je suggère que manger de façon éthique implique non seulement l’éthique animale et environnementale, mais aussi la lutte contre la famine.
Mots-clés: alimentation, public et privé, véganisme.
L’intérêt pour les liens entre violence envers les animaux et envers les humains n’est pas nouveau. La liste des philosophes qui ont soutenu que la cruauté envers les uns favorisait celle envers les autres est fort longue : de Pythagore à Schweitzer, en passant par Thomas d’Aquin, Locke, Kant, Schopenhauer et bien d’autres.
«Qui n’aime pas les animaux n’aime pas les gens.» La maxime n’est peut-être pas dénuée de sens: maltraitance animale et actes violents envers ses semblables semblent effectivement liés. Laurent Bègue-Shankland retrace l’histoire du lien entre les violences sur les humains et sur les autres animaux, puis donne quelques résultats d’études plus récentes.
Une mise au point sur la question du cuir.
Mots-clés: cuir, véganisme, pollution des eaux et athmosphériques, maladies liées à l’emploi
J’ai fait des enquêtes d’abord en tant que bénévole, puis en tant que salarié. J’ai la mission de visiter les abattoirs dans le cadre de la protection animale. Vérification des pratiques, du respect de la réglementation en matière d’abattage, secours aux animaux en détresse et en souffrance.
Il me dit avoir jeté son pistolet, et avoir juré aux responsables de la prison, aussi fort qu’il en était capable, qu’ils pouvaient faire ce qu’ils voulaient de lui, que « CETTE VACHE NE VA PAS MOURIR ! »
Il termina en me disant qu’il était maintenant végétarien.
Cet épisode de Programme B revient sur les coût écologiques et humains de la viande, avec Geoffrey Le Guilcher (Steak Machine) et Nicolas Treich.
Mots-clefs: viande, écologie, abattoir, souffrance au travail.
Outre les questions éthiques qu’elle soulève, la consommation de viande de poulet n’est pas sans conséquences sur l’environnement et la santé humaine : intoxications alimentaires, antibiorésistance, pollution atmosphérique ou encore déforestation sont inhérentes au mode d’élevage intensif de ces oiseaux.
Michel Vidal, formateur d’enseignants et chercheur à l’institut d’éducation à l’agro-environnement, raconte l’évolution de la prise en compte de la subjectivité animale dans les formations agricoles. Il raconte ensuite ses expériences auprès des élèves de lycées agricole, et leurs évolution vers l’objectification ou la compassion.
La thèse défendue dans cet article est qu’il faut dès maintenant œuvrer explicitement à l’interdiction légale de la production et de la consommation de chair animale. C’est à la fois une mesure nécessaire et une mesure qu’il est possible d’obtenir sans attendre une révolution des mentalités ou de l’organisation de nos sociétés.
Une reconstitution sonore et informée du processus qui mène l’animal d’élevage dans notre assiette.
Mots-clef: élevage, viande, alimentation, abattoir, consommation, audio.
Dans les élevages cunicoles, les antibiotiques et les médicaments sont utilisés en quantité.
Interview – Le journaliste Geoffrey Le Guilcher, également cofondateur des éditions Goutte d’Or, s’est infiltré, sous une fausse identité, dans un abattoir breton afin de savoir ce que ces murs ont à cacher. Il n’était pas végétarien, pas militant, il tenait seulement à comprendre, en immersion, « ce dieu fou de l’abattoir ». Et surtout à saisir le quotidien de tous ses ouvriers.
Le texte ci-dessous est la traduction d’un témoignage disponible sur le site The cyberactivist. Sous forme de textes brefs et incisifs qui auraient pu faire partie d’un journal intime, l’auteur nous y donne un aperçu du travail qu’il devait accomplir quotidiennement dans un abattoir.
La résistance aux antimicrobiens pourrait causer 10 millions de décès par an d’ici 2050. La plupart des résistances aux antibiotiques en médecine humaine sont en fait dues à l’utilisation humaine d’antibiotiques. Cependant, on estime que 66 % de tous les antibiotiques utilisés sont administrés aux animaux d’élevage.
Les baisses du nombre d’emplois dans l’élevage sont dues entre autres à l’organisation même du marché, à la rationalisation des méthodes d’élevage et aux progrès technologiques. On ne peut pas l’imputer au travail des associations de protection animale.
Commentaires (1)