Greenpeace dénonce dans un rapport de 150 pages les liens entre les défenseurs d’une alimentation carnée avec les milieux politiques, éducatifs ou médicaux, tentant de convaincre que l’élevage industriel n’existe pas ou encore que consommer moins de viande n’est pas nécessaire.
Vidéo humoristique mettant en scène un communiquant d’Inverteb, parodiant la communication d’Interbev auprès des élus et des écoles, et émettant quelques critiques contre l’élevage (surconsommation, utilisation des ressources et territoires, manque de traçabilité, pratiques industrielles…).
Pascal Lamy, directeur de l’OMC, a déclaré à propos de la menace d’épuisement des ressources halieutiques : « Pour avoir accordé chaque année au secteur de la pêche près de 16 milliards de dollars de subventions, les gouvernements ont leur part de responsabilité dans ce problème. À cause de ces aides, il y a plus de bateaux sur l’eau et moins de poissons dans la mer. »
Bilan en 2017 de l’économie de la filière élevage : 1. Comment sont fixés les prix des produits agricoles ? 2. Qui touche quoi ? 3. Quelles subventions ? 4. Une crise ancienne et complexe
La transition vers un monde végane implique de lutter contre les lobbies de l’industrie animale, de prendre en compte les intérêts des habitants des zones dépendantes de l’exploitation animale, et de remettre en cause le capitalisme dans une perspective écologique.
mots clés: lobby, zone rurale, pays pauvres, capitalisme, écologie, décroissance.
Approche marxiste de l’exploitation animale, à partir des travaux de Barbara Noske et Bob Torres.
Mots-clés: marxisme, économie, droits animaux.
Evaluation sommaire de l’impact d’un choc végane (le passage à une France végane) sur les secteurs de l’économie française qui seraient touchés. Les secteurs directement touchés par un choc végane représentent en termes d’actif total immobilisé un peu plus de 5% de l’ensemble de l’actif immobilisé et 46% de celui des industries manufacturières. 1,5% de l’actif total immobilisé de l’ensemble de l’économie française, soit une centaine de milliards d’euros, serait détruit.
Le mouvement végane ne peut pas se contenter d’apporter une réponse morale aux problèmes économiques de la transition végane (pertes d’emplois etc.) mais doit proposer des solutions économiques et mettre en valeur l’importance d’une approche collective.
Mots clés: emplois, économie végane/ antispéciste, transition végane.
Un article de la revue Food Policy identifie quatre stratégies utilisées pour minimiser les effets sanitaires et environnementaux de la consommation de viande rouge et transformée :
– « le débat reste ouvert »,
– « la plupart des gens n’ont pas à s’inquiéter »,
– « continuez à manger de la viande pour être en bonne santé » et
– « pas besoin de réduire sa consommation pour être écolo ».
Critique de la philosophie anthropocentrique de Marx et approche marxiste de l’animalisme.
Mots-clés: anticapitalisme, anthropocentrisme, Marx, animalisme, communisme.
Par Romain Espinosa. Pourquoi les économistes devraient-ils s’intéresser à la question de la consommation de produits d’origine animale ? Quelle peut être la contribution de l’économie aux discussions académiques existantes ? Quelles raisons peuvent expliquer le peu d’intérêt porté jusque-là par les économistes à cette problématique ?
État des lieux et perspectives quant au rapport de force économique entre laits végétaux et laits animaux.
Mots clés : lait, économie, industrie laitière, lait végétal
Entre les animaux des spots publicitaires et ceux filmés par les lanceurs d’alerte dans des élevages intensifs fournissant les marques concernées, le contraste est frappant. Les annonceurs manipulent-ils le consommateur ?
La filière animale canadienne est incapable de s’adapter aux nouvelles exigences (éthique, santé, environnement) des consommateurs, ce qui la rend économiquement aberrante.
Mots-clés: économie, filière agro-alimentaire, offre, demande.
Nicolas Treich (Inra) consacre un document de travail à l’analyse économique du véganisme. Un bilan du marché est d’abord dressé, pour analyser ensuite les externalités négatives des produits d’origine animal. L’efficacité des stratégies des associations de protection animale pour sensibiliser l’opinion est ensuite discutée, pour terminer sur une réflexion prospective autour de trois scénarios.
L’Organisation mondiale du commerce (OMC) naquit des négociations de « l’Uruguay Round » entre pays membres du General Agreement on Tariffs and Trade (GATT). Elle fut créée en janvier 1995.
Mots clés : réglementation commerce international, capitalisme, mondialisation
Certains éleveurs lâchent leur activité au profit de la méthanisation, plus rémunératrice, subventionnée et avec un prix plancher garanti sur vingt ans. Dans d’autres exploitations, la méthanisation est devenue l’activité principale et encourage de nouvelles installations. L’optimisation de la production de biogaz concurrence aussi l’élevage pour l’utilisation des cultures intermédiaires.
Malgré une faible consommation per capita et une forte réprobation sociale de l’hippophagie, peu de pays consomment autant de viande chevaline que la France. Sections : Un commerce très mondialisé ; Commerce et consommation de cheval en France
Nos impôts servent à financer une industrie tournée vers l’export qui, certes, rapporte de l’argent, mais aux seuls grands acteurs agro‐alimentaires, plutôt qu’aux agriculteurs. Une agriculture lourdement subventionnée, des éleveurs sous‐payés, une surproduction structurelle… Comment comprendre l’économie du lait ? Par Élodie Vieille Blanchard
Aujourd’hui les animaux sont des marchandises et le marché est mondial. À des degrés divers, des législations nationales leur reconnaissent néanmoins des droits à être protégés contre certains abus. Il n’existe pas à ce jour d’accord régissant de façon claire ce que valent ces droits locaux lorsque les animaux deviennent objets de commerce international.
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