Entre les animaux des spots publicitaires et ceux filmés par les lanceurs d’alerte dans des élevages intensifs fournissant les marques concernées, le contraste est frappant. Les annonceurs manipulent-ils le consommateur ?
Laurent Bègue-Shankland défend l’interdiction de la corrida aux plus jeunes en mobilisant quelques études de psychologie sociale abordant le sujet. Les enfants sont généralement plus affectés par la violence que les adultes, et plus sensibles au sort des animaux.
Un article de la revue Food Policy identifie quatre stratégies utilisées pour minimiser les effets sanitaires et environnementaux de la consommation de viande rouge et transformée :
– « le débat reste ouvert »,
– « la plupart des gens n’ont pas à s’inquiéter »,
– « continuez à manger de la viande pour être en bonne santé » et
– « pas besoin de réduire sa consommation pour être écolo ».
L’expérimentation animale pose des problèmes éthiques et n’est peut-être pas toujours scientifiquement pertinente. Pour cette raison, Timothée Gallen estime que, même sans sortir du cadre actuel de la bioéthique, elle devrait être considérablement réformée.
Chercheur.ses qui étudions le comportement des animaux d’élevage, nous avons proposé des changements de pratiques afin d‘améliorer le bien-être de ces animaux. Après toutes ces années où nous avons travaillé avec l’injonction d’améliorer le bien-être animal, nous faisons le bilan des retombées de nos travaux : certains systèmes n’ont pas été améliorés, et pour cause, ils ne sont pas améliorables.
Pour de nombreux animaux d’élevages, la chaleur est aggravée par les conditions d’élevage. En cas de canicule, le “stress thermique” devient parfois létal pour les animaux, des vagues de chaleur déciment les élevages.
Les 1 000 à 1 200 milliards d’insectes individuels élevés chaque année pour l’alimentation humaine et animale n’ont probablement pas de souffrance consciente, mais si c’était le cas leurs conditions d’élevage leur donneraient une bonne vie. Leur alimentation à partir de déchets agricole permet aussi de limiter le nombre de morts par récolte, avec au final un bilan similaire au véganisme.
Quel est le problème avec l’équitation ? 1 – Les animaux ne sont pas des marchandises ; 2 – Une vie d’exploitation et de souffrance ; 3 – Les “méthodes douces” sont un leurre ; 4 – On peut vivre en compagnie d‘un cheval sans lui monter sur le dos ; 5 – Ne puis-je pas adopter un cheval et vivre avec lui ?
Quel est le problème avec la corrida et autres courses de taureaux ? 1 – Une pratique éthiquement injustifiable ; 2 – Non, ce n’est pas un “combat de boxe” ; 3 – N’est-ce pas mieux que l’abattoir ? ; 4 – Sans corrida et sans course de taureaux, l’espèce va s’éteindre, non ?
Penser que consommer des produits laitiers ne provoque la mort d’aucun animal est erroné. Comme tout mammifère, pour qu’une vache produise du lait, elle doit avoir un petit. Le veau est, à terme, envoyé à l’abattoir. Or manger des produits laitiers n’est pas indispensable à notre santé. Pour les remplacer, il existe des laits végétaux, crèmes végétales, margarines, fromages végétaux.
Quel est le problème avec la chasse ? 1 – Une pratique éthiquement injustifiable La chasse n’est pas une nécessité, mais un “loisir”, un “sport”. Poursuivre, mutiler et/ou tuer un être sentient pour son propre plaisir est indéfendable. 2 – La “régulation” et l’argument écologique sont des leurres.
Quel est le problème avec les zoos ? 1 – Les animaux ne sont pas des marchandises ; 2 – Un rôle éducatif illusoire ; 3 – Un rôle de conservation douteux
Quel est le problème avec les cirques mettant en scène des animaux non humains ? 1 – Les animaux ne sont pas des marchandises ; 2 – L’apologie de la domination humaine ; 3 – Une vie de captivité et de souffrance ; 4 – La “complicité” est un leurre
Si la réglementation applicable aux élevages bio n’est pas optimale, elle garantit toutefois des conditions de « mieux-être » au regard des pratiques instaurées dans les élevages conventionnels.
Dans cet article, Melissa Boyde propose plusieurs récits pour répondre aux considérations de Jocelyne Porcher et Vinciane Despret, selon lesquelles les vaches « laitières » sont des ouvrières qui collaborent avec l’éleveur.
Un rapport du CIWF présente 8 raisons majeures pour lesquelles l’élevage de poulpes ne devrait pas être autorisé : leur tempérament solitaire et agressif, leurs besoins cognitifs, leur alimentation dépendant de la pêche, le manque de connaissance sur leurs besoins, leur vulnérabilité aux blessures, la difficulté d’abattage indolore, l’absence de réglementation, les orientations environnementales.
Greenpeace dénonce dans un rapport de 150 pages les liens entre les défenseurs d’une alimentation carnée avec les milieux politiques, éducatifs ou médicaux, tentant de convaincre que l’élevage industriel n’existe pas ou encore que consommer moins de viande n’est pas nécessaire.
60% de la production mondiale provient de l’élevage ; Un poisson migrateur … dans quelques mètres carrés ; Des poissons modifiés génétiquement et hormonalement ; Des conditions de vie sordides ; Des traitements douloureux ; L’utilisation de produits toxiques ; Nourriture chimique ; Contamination de l’environnement ; Des actes de cruauté ; Les poissons, ces êtres sentients
Dire que « la majorité des éleveurs prend soin de ses animaux » n’empêche pas statistiquement le fait que « la très large majorité des animaux sont élevés dans des fermes-usines ». L’éleveur « médian » est un éleveur bovin qui élève moins d’une centaine de vaches dans son exploitation, mais l’animal « moyen » est un poulet de chair élevé dans une ferme-usine.
Qui chasse quoi, où et comment ? Plongée en infographies dans le monde opaque de la chasse française.
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