Un épisode de datagueule rassemblant des données saisissantes sur l’impact environnemental de la viande.
Publié le 1er juin 2018 dans la revue Science, l’article de Poore et Nemecek, dresse tout d’abord le constat alarmant d’une chaîne d’approvisionnement alimentaire (production + post-traitement et distribution) aujourd’hui incroyablement consommatrice de ressources.
Si l’on s’intéresse à l’avenir de la planète, et même si l’on aime manger du béluga en sorbet et que le bien-être animal nous laisse aussi froid que le sorbet susmentionné, il est logique de s’opposer à l’élevage. Et pas juste d’un « oui, l’élevage intensif, holala, c’est pas bien ».
L’élevage est responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre. Et de 63 % de la déforestation en Amazonie.
Le 5e rapport du GIEC recommande une diminution importante de la consommation de viande.
Un végétalien émet 2,5 fois moins de GES par son alimentation qu’un omnivore occidental.
Pourquoi le véganisme est-il une nécessité écologique?
Mots-clés: véganisme, écologie.
Article écrit par Martin Gibert à quelques mois de la COP21 pour s’interroger sur l’absence presque totale du végétarisme et véganisme des discours écologistes.
Mots-clés: climat, écologie, véganisme, pollution.
Une alimentation végane typique réduit l’impact de l’alimentation sur le réchauffement climatique de moitié (de 30 % vers environ 15 %). C’est pourquoi l’adoption d’une alimentation végane est l’un des choix individuels les plus efficaces pour réduire l’impact sur le réchauffement climatique global.
Outre les questions éthiques qu’elle soulève, la consommation de viande de poulet n’est pas sans conséquences sur l’environnement et la santé humaine : intoxications alimentaires, antibiorésistance, pollution atmosphérique ou encore déforestation sont inhérentes au mode d’élevage intensif de ces oiseaux.
Absent des négociations de la conférence du Bourget, l’élevage est pourtant un acteur majeur du changement climatique, rappelle la blogueuse et chercheuse en sciences sociales Ophélie Véron.
Mots-clés: élevage, écologie, COP 21.
Si l’on en croit les belles déclarations des dirigeants de la planète, la conférence de Paris a tout pour être un succès. Pourtant, la situation du globe et le texte de travail devraient doucher nos espoirs, analyse la blogueuse et chercheuse en sciences sociales Ophélie Véron.
Mots-clés: élevage, climat, COP 21, écologie.
L’indice de l’empreinte carbone alimentaire de nu3 étudie les émissions CO2 dues aux produits d’origine animale versus non-animale dans le monde, par personne et montre comment changer de régime alimentaire peut impacter l’environnement. Listes d’aliments, Sources FAO, ONU et FranceAgriMer
L’Union européenne subventionne le développement de la production de viande et de produits laitiers avec l’argent de la Politique Agricole Commune. La prochaine PAC sera mise en place en 2021, et les négociations ont déjà commencé. Greenpeace appelle les responsables politiques à Bruxelles et les États membres à garantir que la future PAC protège notre santé et notre environnement.
La PAC a favorisé le développement d’une agriculture industrielle et polluante au détriment des petits producteurs et des fermes plus respectueuses de l’environnement. Pour la prochaine réforme en 2021, il faut se mobiliser pour une PAC plus verte, plus juste et plus durable.
Notre surconsommation de viande et de produits laitiers, issus de l’élevage industriel, déstabilise les écosystèmes et la planète. 75 % des terres agricoles dans le monde servent à nourrir des bêtes qui serviront, ensuite, à nous nourrir. Notre mode de vie carnivore, réservé à une poignée de privilégiés, exerce une pression telle sur notre planète qu’il déstabilise les écosystèmes.
Dans un rapport édifiant intitulé « Émissions impossibles » publié en juillet dernier, l’ONG GRAIN et l’IATP (Institut pour l’agriculture et la politique commerciale) dénoncent l’impact des plus grosses entreprises de viande et de produits laitiers sur le climat, et leur manque de transparence sur les émissions de gaz à effet de serre dont elles sont responsables.
Déforestation et agriculture engendrent environ 30% du total. Cela n’inclut pas les émissions ailleurs mais associées à la fonction alimentaire (camions servant au transport de nourriture, émissions de l’industrie pour fabriquer les emballages, pour fabriquer les tracteurs et les entrepôts, etc).
Vérification par Libération : Plusieurs études montrent qu’un régime carné a un impact carbone plus important qu’un régime végétarien ou végétalien. Mais l’origine et les conditions de production des produits alimentaires doivent aussi être prises en compte. Emissions de gaz à effet de serre ; Consommation d’eau ; Comparaison de repas types
L’écart est tel que même si l’on parvenait à réduire à zéro le total de kilomètres imputables au transport de tous les aliments, l’impact sur le climat serait moindre que si un carnivore renonçait à manger de la viande une fois par semaine. Sources : Carnegie Mellon University à Pittsburgh, Pendos CO2, Öko-Institut et WWF Suisse
Le rôle des pâturages dans l’absorption du CO2 est largement surestimé par les défenseurs de l’élevage. Les lobbies de l’agroalimentaire insufflent une incertitude scientifique face à des rapports internationaux accablants, dans le but de défendre les « bénéfices des prairies » et les « atouts » d’un modèle agricole devenu obsolète.
Le rapport 2019 du GIEC préconise notamment une alimentation saine à base de plantes pour lutter contre le changement climatique et la sur-utilisation des sols. Cet article mentionne quelques chiffres important issus de sources réputées.
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