« Les politiques menées ont conduit à une surexploitation chronique des ressources marines et à un appauvrissement généralisé de la biodiversité », déplore le géographe Jean Chaussade.
Depuis soixante-six millions d’années, notre planète n’a jamais perdu d’espèces animales à un rythme aussi rapide qu’aujourd’hui, et la responsable n’est autre que l’espèce humaine. Deux grands facteurs concourent à la destruction de la biodiversité : une prédation trop mal régulée des espèces sauvages ainsi que notre modèle agricole, basé sur l’élevage.
Malgré l’absence de statistiques officielles sur le nombre de poissons capturés, est-il possible d’en effectuer une estimation à partir des tonnages de pêche communiqués par la FAO et d’autres données disponibles ? L’évaluation du nombre de poissons pêchés faisant partie du projet d’écriture de ce rapport, l’auteure s’est attelée à cette tâche dans ce qui suit.
Observations issues d’une lecture de l’Évaluation mondiale de la biodiversité et des services écosystémiques de l’IPBES. L’Iddri fait ici ressortir l’impact de la pêche et de l’élevage pointés par le rapport de mai 2019. Ce résumé de 4 pages propose également quelques actions.
Soixante pour cent des populations animales du monde ont été exterminées depuis 1970 et l’élevage est cité comme l’une des principales raisons à cela. Quelques chiffres sur les liens entre élevage et extinction des espèces.
Une action bénéfique en soi peut-elle s’avérer néfaste si elle est trop mise en avant ? Cet article prend le cas du zéro déchet en comparant son efficacité pour la vie marine et le climat à la non consommation de poisson et au végétarisme. Trois contre-arguments et nuances sont aussi abordés.
Pendant longtemps, l’aquaculture a accru la demande de produits de la pêche. Le développement des élevages a ainsi favorisé la surexploitation des stocks de ces poissons de moindre valeur, aux dépens des oiseaux, phoques et poissons carnivores qui disparaissent des zones surexploitées par manque de nourriture.
Les méduses pullulent de plus en plus et transforment les mers en jelly, impactant fortement la biodiversité. Rien ne semble enrayer l’essor de ces animaux pourtant si fragiles et rudimentaires, en apparence. Leur secret ? Une étonnante faculté d’adaptation… et le soutien involontaire des humains par la pêche et les pollutions.
Plus de 90 millions de tonnes de poissons sont pêchés chaque année. Soit plus de 1000 milliards de poissons, tués par décompression et suffocation. À cela s’ajoutent les prises accessoires (rejetées en mer) : 7 à 20 millions de tonnes. 29 % des ressources marines sont surexploitées.
Ce texte est extrait des chapitres 5 à 15 et du chapitre 17 du rapport Worse things happen at sea : welfare of wild caught fish, publié en 2010 sur le site fishcount.org.uk. Ce rapport dresse le constat de la souffrance occasionnée par la pêche commerciale, et propose des pistes pour la limiter partiellement.
Les éoliennes sont la source de nombreuses morts chez les insectes, les oiseaux, les mammifères et les poissons. Cet article liste les inconvénients connus de cette technologie. Attention : bilan à comparer avec d’autres méthodes de production d’énergie et fiabilité des informations incertaine.
Démontage des idées reçues sur le poisson: il ne souffre pas, n’a pas d’impact écologique et est bon pour la santé.
Mots-clés: poisson.
La consommation de poissons, qu’il s’agisse de poissons sauvages ou d’élevage, est responsable d’une dégradation considérable des écosystèmes marins. En cause : la demande des pays riches.
Jean-Marc Gancille expose quelques chiffres témoignant de l’impact de la pêche sur les populations marines de poissons, mammifères marins (dauphins, baleines…), habitants des profondeurs et krill.
La surpêche est la principale menace qui pèse sur les océans. Malgré les difficultés à décrire et quantifier précisément les pratiques de pêche et les populations marines, les études convergent pour alerter sur les bouleversements, souvent irréversibles, causés par la disparition de pans entiers de la vie marine.
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